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Principaux vassaux et officiers de la chastellenie de Corlay |
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AUFFRAY
DE L'ESTANG.
Famille
originaire de l'ancien évêché de Saint-Brieuc, depuis longtemps établie à
Lamballe, dont Jean Auffray de l'Estang, procureur du tribunal civil de
Saint-Brieuc, époux d'Anne Ropert, acquit, de la famille de Caqueray de
Saint-Quentin, le second manoir du Roz en Le Quillio.
Blason :
de sinople à 3 besants d'argent posés en barre, à la bordure d'hermines.
D'AVAUGOUR — seigneurs de Kerbihan en Laniscat.
Blason : d'argent au chef de gueules.
D'AVIAU
DE TERNAY — propriétaires de Bocozel en Haut-Corlay, par héritage des de
Mélient.
Blason :
de gueules au lion d'argent, la queue nouée, fourchée, passée en sautoir.
BAHEZRE.
Cette famille est peut-être originaire du Baher, en Saint-Gilles-du-Vieux-Marché ; elle était encore représentée à Plussulien au début du XXème siècle.
Blason : d'argent au lion de gueules, armé et lampassé de sable.
LE
BAIL.
Julien Le
Bail était procureur fiscal de Corlay vers 1696.
DE
BAUD — seigneurs du Houlle en Merléac par alliances.
Guillaume
de Baud épousa Catherine dame du Houlle, dont il eut : Maurice de Baud, marié
à Marguerite de Saint-Nouan puis à Marie du Pou. De ce dernier mariage naquit
: François de Baud, époux de Magdeleine du Houlle, sa parente, puis de
Jacquette Kerboulas.
Blason :
d'azur semé de billettes d'or.
LE BÉGUEC
— sieur de la Ville-Ruault, en Saint-Martin-des-Prés.
Prigent
Le Béguec, sieur de Beauregard, en Maroué (puis en Saint-Aaron), près de
Lamballe, et de la Ville-Ruault, épousa, en 1718, Agnès Le Goffury du Vizieu,
dont :
Jean-Baptiste
Le Béguec, sieur de Beauregard et de la Ville-Ruault, marié à Perrine-Claire
Bossinot du Fresne, dont :
Marie-Jeanne-Claire
Le Buéguec, dame de Beauregard et de la Ville-Ruault, mariée à Marc-Joseph du
Faure de Prouilhac.
Blason : d'or à 3 fasces de sable.
DE LA
BERRURIERE DE SAINT-LAON — propriétaire de Lohan en Le Quillio,
Marie-Joseph-Jacques-Jules
Comte de la Berrurière de Saint-Laon a épousé : 1° au Quillio, en 1888,
Marie Guillo-Lohan, héritière de Lohan, dont postérité éteinte ; 2° Alix
Boscal de Réals.
Blason :
d'azur à 3 burettes d'or posées 2 et 1.
LE
BESCHU DE CHAMPSAVIN — propriétaire de Pen-Roz, en Corlay.
Hippolyte-Sulpice
Le Beschu de Champsavin épousa en 1838 Adélaide-Caroline de Kerautem du
Cours, dont : Marguerite Le Beschu de Champsavin, propriétaire de Penroz, mariée,
en 1872, à Jules-Emeric-Armand Bouvier de la Motte Mis. de Cepoy.
Blason :
gironné de 12 pièces d'azur et d'or, chaque giron d'or chargé d'une étoile
de gueules.
LE
BIGOT — seigneurs de Kerdanio, en Haut-Corlay.
Blason :
couronné de gueules, aux 2 et 3 : de gueules au croissant d'or.
DE
BIZIEN — seigneurs de Keriolet, en Laniscat, et du Quelennec, en
Saint-Gilles-du-Vieux-Marché.
Cette
famille céda le Quelennec à la famille Le Métayer de Coëtdiquel et vendit
Keriolet à la famille Le Falher.
Blason :
d'argent à la fasce de sable accompagnée en chef d'une étoile et en pointe
d'un croissant, le tout de gueules.
BLOHIO.
Noble
homme Guillaume Blohio, sieur de Kervers, en Haut-Corlay, épousa Claude
Prochitte, dont :
Catherine
Blohio, dame de Boisjoly, en Lanfains, héritière de Kervers, mariée à
Quintin, en 1687, à Paul Hamon, écuyer, sieur de la Longraye, puis de Kervers.
Cette
famille fut déboutée de ses prétentions à la noblesse en 1669 et ne fut pas
inscrite à l'Armorial de 1696.
DU BOIS — seigneurs de la Ville-Jouan en Haut-Corlay.
DU
BOISBERTHELOT — seigneur du Boisberthelot en Canihuel et de Kerbastard en
Haut-Corlay, avec prééminences dans l'église paroissiale de Haut-Corlay et la
chapelle Sainte-Geneviève de Kergolio, en la même paroisse.
Un seigneur
du Boisberthelot fut sénéchal de Corlay.
Blason :
écartelé d'or et de gueules.
DE
BOISBOISSEL.
Guillaume de Boisboissel épousa vers 1515 Marie de Guernapin, dame de Liscuit en Laniscat, veuve d'Hervé du Juch.
Blason : d'hermines au chef de gueules chargé de 3 mâcles
d'or.
DE
BOISGELIN — seigneurs du Bot, en Saint-Martin-des-Prés.
Un de
Boisgelin du Bot fut sénéchal de Corlay au XVème siècle.
Lors de
l'enquête sur les prééminences de l'église de Saint-Martin-des-Prés, en
1731, M. de Boisgelin de Kersa y possédait, à cause de son manoir du Bot, un
accoudoir orné de ses armes, du côté de l'épître.
Blason : écartelé aux 1 et 4 de gueules à la molette d'éperon à 5 rais d'argent, aux 2 et 3 : d'azur plein.
LE
BORGNE DE LA TOUR. — Propriétaire de la Ville-Ruault, en Saint-Martin-des-Prés.
Catherine
du Faure de Prouilhac, héritière de la Ville-Ruault, épousa, en 1812, à
Quintin, Louis-Marie-Hippolyte Le Borgne de la Tour, dont :
Armand, marié à Marie-Adélaïde de la Fruglaye, dant : Marie-Blanche-Adélaïde Le Borgne de la Tour, héritière de la Ville-Ruault, mariée, en 1887, à Jules-Marie Vicomte de Cavelier de Cuverville.
Blason : d'azur à 3 huchets
d'or, posés 2 et 1.
BOSCHAT
DE LA PORTE D'OHAIN ET D'UZEL. — Seigneur du Vaugaillard, en Merléac.
Blason :
de sable au chat d'hermines.
BOSCHER-BELLEISSUE.
— Propriétaire de Quistinguy ou Kerstainguy, en Merléac.
Cette famille transmit, par héritage, Quistinguy à la famille Fraval.
Blason :
d'azur au chevron accompagné en chef de 2 étoiles et en pointe d'un mont de 6
coupeaux, le tout d'or.
BOTHEREL
— seigneurs de Kerdanio, en Haut-Corlay.
Blason :
de gueules à la croix cléchée, viduée et pommetée d'or.
DU
BOUEXIC. — Seigneurs du Houlle et du Vaugaillard, en Merléac. La famille
du Bouëxic de Pinieux a possédé le Houlle après la famille de Marbeuf, au
XVIIIème siècle, et la branche du Bouëxic de Guichen le Vaugaillard, en la même
paroisse, avant les Boschat.
Blason :
d'argent à 3 buis arrachés de sinople, posés 2 et 1.
DU
BOUILLY DU FRETAY. — Propriétaires de la Villeneuve, en Haut-Corlay.
Auguste
du Bouilly du Fretay épousa Angélique de Quelen de la Villeglé, dont :
Ferdinand-François-Paul,
marquis du Fretay, mort en 1896, marié en 1865, à Corlay, à Joséphine-Marie-Caroline
Le Lart, veuve, demeurant à la Villeneuve, en Haut-Corlay, en 1913, dont :
Ferdinand,
marquis du Bouilly du Fretay, mort à Rennes en 1914, marié, en 1899, à Anne
Jouon des Longrais, dont un fils mort sans alliance, avant sa mère.
Blason :
d'azur à la bande d'argent accostée de 2 croissants de même.
LE
BOURTIN. — Seigneur de Kerbihan, en Laniscat, au XVème siècle.
BOUVIER
DE LA MOTTE DE CEPOY. — Propriétaire de Pen-Roz, en Corlay.
Jules-Emeric-Armand
Bouvier de la Motte, marquis de Cepoy, épousa, en 1872, à Rennes, Marguerite
Le Beschu de Champsavin, dont :
Jeanne Bouvier de la Motte de Cepoy, veuve d'Henri de Mauduit du Plessix, a vendu Pen-Roz.
Blason : de gueules au chevron d'or accompagné de 3 trèfles de même.
DE
BRICQUEVILLE. — Seigneur de la Rivière, en Haut-Corlay.
..............
de Bricqueville, marquis de Colombières, épousa Philippe du Liscoët,
dame de la Rivière, en Haut-Corlay, morte sans postérité.
Blason :
palé de 6 pièces d'or et de gueules.
BRIGNON
DE LÉHEN. — Propriétaire de Cléhunault, en Saint-Martin-des-Prés.
Cette
famille possède en 1945 le manoir de Cléhunault, acquis des Thomé de Keridec.
Blason : d'azur à la tête de léopard d'or accompagnée de 3 merlettes même posées 2 en chef et 1 en pointe.
DE
CACQUERAY DE SAINT-QUENTIN. — Propriétaire du Roz, en Le Quillio.
Gaston de
Cacqueray de Saint-Quentin épousa Marie du Verger de Guy de Poulmic propriétaire
du Roz, nouveau manoir vendu par ses héritiers à M. Jean Auffray de l'Estang.
Blason :
d'or à 3 roses de gueules, posées 2 et 1.
DE
CALONNE DE COURTEBOURNE. — Propriétaire du Bot et de Kerver, en
Saint-Martin-des-Prés.
Amédée-Marie-Joseph-Paul
de Calonne, marquis de Courtebourne, épousa, en 1863, à Paris, Caroline de Nédonchel,
héritière du Bot et de Kerver, dont postérité éteinte.
Blason :
d'argent à l'aigle de sable.
DE
CAVELIER DE CUVERVILLE. — Propriétaire de la Ville-Ruault, en
Saint-Martin-des-Prés.
Jules-Marie
de Cavelier de Cuverville épousa, en 1887, Marie-Blanche-Adélaïde Le Borgne
de la Tour, héritière de la Ville-Ruault, manoir transmis à sa fille Marie,
épouse du Comte Bertrand-Henri de Gréaulme.
Blason :
d'azur à 3 croissants d'or, posés 2 et 1.
CHASSIN
DU GUERNY. — Propriétaire de Kerdanio, en Haut-Corlay.
René
Chassin du Guerny a épousé, en 1924, à Quintin, Jeanne Coroller, héritière
de Kerdanio.
Blason :
de gueules au chien courant d'argent accompagné de 3 têtes de levriers d'or, 2 en
chef et 1 en pointe.
DE
CHOISEUL-PRASLIN. — Seigneur du Bot et de Kerver, en Saint-Martin-des-Prés.
Renaud-César-Louis
de Choiseul, duc de Praslin, épousa, en 1754, Guyonne-Marguerite-Philippine de
Durfort de Lorge, héritière duché de Quintin-Lorges dont dépendaient le
manoir de Kerver et autres terres en Saint-Martin-des-Prés. Il eut, entre
autres enfants :
César-René
de Choiseul-Praslin, marié : 1°, en 1810, à Amélie-Cécile-Charlotte de
Mauconvenant de Sainte-Suzanne ; 2°, en 1816, à Catherine-Innocente de Rougé.
Du premier mariage naquit, entre autres enfants : Marie-Louise-Antoinette, héritière
du duché de Quintin, mariée en 1829 à Georges-Alexandre-François Comte de Nédonchel
: du second lit vint : Clotilde-Eléonore, mariée en 1847 à Jules-Calixte
marquis de Polignac, dont la postérité recueillit, en 1905, la succession de
la marquise de Calonne de Courtebourne, fille de la Comtesse de Nédonchel.
Blason :
d'azur à la croix d'or cantonnée de 18 billettes de même, posées 2. 1. 2.
dans chaque canton du chef et 2 et 2 dans chaque canton de la pointe.
Ce
blason, supporté par 2 lions et timbré de la couronne ducale, se voit encore
sur le manoir de Kerver.
CHRESTIEN
DE TREVENEUC. — Propriétaire de Correc, en Saint-Gelven.
Ferdinand-Joseph-Marie
Chrestien, Vicomte de Tréveneuc, marié en 1853 à Anne-Marie de Perrien de
Crenan, acquit de son cousin Frédéric Geslin de Bourgogne le château de
Correc, revendu à la famille Mottin de la Balme.
Blason :
de sinople à la fasce d'or accompagnée de 3 casques de même posés 2 en chef
et 1 en pointe.
DE CLÉHUNAULT. — Seigneur dudit lieu, en Saint-Martin-des-Prés.
Cette
famille, originaire de Saint-Martin-des-Prés, est connue depuis Jean de Cléhunault,
maître d'hôtel de la reine Anne de Bretagne en 1508,
Nicolas
de Cléhunault, mort dès 1534, avait épousé. Jacquemine de Coëtquen dont les
armes se voyaient encore en 1731 dans les verrières de l'église de leur
paroisse.
Pierre de
Cléhunault, époux de Briende du Tiercent, eut pour fille : Renée, dame de Cléhunault,
seconde femme de Guillaume de Rosnyvinen, dit de Guitté, seigneur de
Vaucouleurs, en Trélivan.
Blason :
d'argent au lion de sable, armé, lampassé et couronné d'or.
DE
COATRIEUX. — Seigneurs de la Rivière, en Haut-Corlay.
Pierre de
Coatrieux hérita de la Rivière à la mort de sa cousine Marie de Hennesson,
veuve de Thomas de Porçon et de Foulques de Rosmar de Kerdaniel. Il épousa
Anne de Cléauroux et en eut pour fils :
Roland de
Coatrieux, seigneur de la Rivière, gouverneur de Guingamp, marié à Françoise
de Quelen du Dresnay, dont :
Guillaume
de Coatrieux, seigneur de la Rivière, gouverneur de Guingamp et chevalier de
Saint-Michel, mort en 1616, marié, en 1604, à Julienne d'Angennes, veuve sans
enfants, remariée à Jacques de Maillé-Brézé. Guillaume eut pour héritière
sa soeur :
Anne de
Coatrieux, épouse de Benjamin marquis du Liscoët, seigneur du Bois-de-la-Roche,
en, Coadout.
Blason :
d'azur à 3 trèfles d'or posés 2 et 1.
DE
COETLOGON. — Seigneurs de Quénécunan, en Le Quillio.
François
de Coëtlogon de Kerberio, arrière petit-fils de Catherine du Gourvinec, semble
avoir été le premier membre de sa famille établi à Quénécunan. Marié en
1668 à Renée de Kerverder, il eut pour fils aîné :
Jean-Baptiste
de Coëtlogon, seigneur de Kerhuel, Quénécunan, Kerberio et autres lieux,
originaire du Quillio, chef de nom et d'armes de sa maison en 1707, mort à
Guingamp en 1709, marié : 1°, à Lannion, en 1696, à Perronnelle Hingant de
Kerisac ; 2°, à Guingamp, en 1709, à Marie-Louise Le Gac de Lansalut. Il eut
du premier lit :
Jean-Baptiste
de Coëtlogon, seigneur de Kerberio, Quénécunan et autres lieux, marié : 1°
à Vannes, en 1716, avant sa majorité, à Louise-Françoise de Joisel de Sully,
veuve de Claude de Sérent, marquis de Kerfily ; 2°, en 1722, à Jeanne Pastour
de Kermeur ; 3° à une demoiselle Le Roux de Kerninon.
Du second
mariage naquit Louise-Hermine de Coëtlogon, dame de Kerberio, Kerhuel, Kerjan
et Quénécunan, morte à Quénécunan le 17 novembre 1758, mariée, en 1747, à
Yves-Louis comte de Trogoff de Kerelleau.
Blason :
de gueules à 3 écussons d'hermines posés 2 et 1.
DE
COETQUEN. — Seigneurs du Quélennec, en Saint-Gilles-du-Vieux-Marché.
Blason :
bandé de 6 pièces d'argent et de gueules.
DES
COGNETS. — Seigneurs de Correc, en Saint-Gelven, et de Belle-vue, en
Haut-Corlay.
Jean des
Cognets, seigneur de la Ronxière, en Saint-Germain-de-la-Mer (puis en
Matignon), et de la Noë, en Pordic, épousa : 1° au manoir de Beauchamps, en
Plélo, le 20 juillet 1654, Marie-Renée de Suasse, dame de Correc, en
Saint-Gelven, Kerprat, en Plélo, Bellevue, en Haut-Corlay, Quersellec, Toumelin
et Queroual ; 2° à Lamballe, en 1703, à l'âge de 79 ans, Pétronille-Marie
Le Denays, dame de Cargouët, âgée de 33 ans. Il mourut en 1715, ayant eu
entre autres enfants du premier lit :
Toussaint
des Cognets, seigneur de la Ronxière, de la Noë et de Correc, lieutenant des
maréchaux de France au département de Carhaix de 1708 à 1725, marié : 1° à
Rennes, en 1681, à Amaurye Tranchant du Tret ; 2°, en 1708, à Madeleine de
Kerprigent, veuve de Christophe de Boisbilly, seigneur de la Ville-Hervé, en
Yffiniac, et de Fornebulo, en Plouagat. Il laissait en douaire à sa seconde épouse
les terres nobles de Bellevue, en Haut-Corlay, et de Kerdahel, en Saint-Gelven,
avec fiefs, juridictions, haute justice, déshérences et autres droits
seigneuriaux, prescrivant de remettre en état le manoir de Bellevue si la dite
dame veut y faire sa résidence. Il eut de son premier mariage trois enfants et
du second un fils.
Parmi les
enfants du premier lit étaient Toussaint-Michel et Marie-Françoise. Ne
s'entendant pas avec leur belle-mère, ils décidèrent de se marier avec le
fils et la fille d'Olivier-Charles Olymant, seigneur de Kerneguez, en
Plouguer-Carhaix, et de Launay, conseiller-procureur du roi en la cour et sénéchaussée
de Carhaix. Les deux couples s'enlevèrent et s'épousèrent à Plouguer-Carhaix,
le 30 octobre 1719.
Le
lieutenant des maréchaux de France, qui rêvait mieux pour son fils aîné,
exila le jeune couple en envoyant, par lettre de cachet, son héritier principal
et noble en résidence à Belle-Isle-en-Mer. Lors de la mort du bonhomme, en
1725, son fils hérita, en survivance, de la charge de son père et reprit sa
liberté.
C'est le
6 septembre de la même année qu'il rendit au prince de Guémené le minu de sa
terre et château de Correc dont nous avons précédemment parlé. Par suite des
dépréciations dues à l'incurie du père et les avantages faits par lui à des
tiers, le revenu de ce beau bien était tombé de 1547 livres 7 sols à 537
livres 7 sols dont le rachat fut payé à Corlay.
Toussaint-Marie
des Cognets, fils aîné de Vincente-Mathurine-Moricette Olymant, épousa, en
1754, Louise-Hyacinthe de Saint-Pern de Broondineuf. Comme plusieurs
gentilshommes bretons de son temps, il tenta des améliorations agricoles, mais
les rudes terres du Méné ne s'y prêtèrent pas toujours.
René-Sébastien,
second fils, fut conseiller-clerc au Parlement de Bretagne, vicaire général du
diocèse de Quimper et dernier abbé de l'abbaye royale de Saint-Méen.
Marie-Anne,
épouse de Claude de Plusquellec, n'eut qu'un fils, mort célibataire en émigration.
Gillette-Mauricette
des Cognets, leur soeur cadette, née à Correc en 1729, demeura seule héritière
présomptive de sa maison et mourut en 1789 chez son frère, l'abbé des Cognets,
à Quimper. Mariée le 17 septembre 1760 à Jean-François-Marie Geslin,
seigneur de Bourgogne, en Lantic, elle en eut deux fils jumeaux dont l'un, présumé
cadet, fut l'héritier de Correc.
Blason :
de sable à la croix recroisetée, potencée, contre-potencée, cantonnée de 4
molettes d'éperons à 5 rais, le tout d'argent.
CORGNE
ou LE CORGNE. — Corgne Alain, avocat en parlement, était procureur
fiscal de Corlay en 1767.
Pierre-Alain
Le Corgne occupait la même charge en 1787.
DE
CORLAY. — Le généalogiste breton Le Geay de Kerdaniel, dans son étude
de la maison de la Rivière de Corlay, écrite en 1689, donne pour auteur aux
premiers seigneurs de Corlay Roricon demeurant au château de Brenouan, dans la
trêve de Saint-Connec de la paroisse de Mûr, au Xème siècle.
Il eut
pour successeur Gestin, lequel habitait le château à motte, dit Castel-Gestin,
au bourg même de Mûr, dont les ruines existaient encore en 1689.
Gestin
eut pour héritier Garcis, seigneur de Mûr et de Corlay, l'un des bannerets
bretons réunis à Nantes en 1057. Il épousa Mahotte du Chastel et mourut après
1080, laissant pour fils :
Alain,
sire de Mûr et de Corlay vers 1100, époux de Rivale du Pont, dont :
Garcis
II, sire de Mûr et de Corlay, époux d'Alix de Tinténiac, partisan fidèle du
duc de Bretagne Conan, de sa fille, la comtesse de Porhoët, et de Conan fils du
premier mariage de cette princesse avec Alain Le Noir, sire de la Roche-Derrien.
Alain, sire de Mûr et de Corlay après son père, mourut vers 1190, époux d'Adelice de Coëtmen, dont :
Christophe,
sire de Mûr et de Corlay, marié à une fille de Roland de Dinan, dont :
Garcis
III, sire de Mûr et de Corlay, membre de la ligue des seigneurs bretons révoltés
contre le duc Pierre de Dreux, rentré dans l'obéissance et croisé avec ce
prince en 1248 ; époux de Béatrix de Rostrenen, dont :
1°
Joachim, sire de Mûr et de Corlay, mort sans postérité mâle, marié à Olive
du Perrier ;
2°
Christophe, marié à Louise dame de la Rivière, en Haut-Corlay, dont il prit
le nom en conservant les armes de Mûr.
Mais
cette filiation demanderait à être contrôlée, comme la plupart des études
de Le Geay de Kerdaniel, car elle ne cadre pas exactement avec les notes publiées
en 1905 par M. Le Cerf sur la maison féodale de Mûr.
Cet
auteur fait sortir la maison de Mûr de Rivallon, fils puîné de Rivallon
vicomte de Poher en 1040, lequel fut l'auteur de : Gestin, fondateur du
Castel-Gestin à Mûr, dont :
Eudon,
sire de Mur en 1161, marié à la seconde fille de Rivallon Ar Broch, puîné de
Poher, seigneur de Corlay, lequel donna l'église Saint-Martin-des-Prés aux
moines de Quimperlé.
Eudon
aurait eu pour fils : Cadoret, sire de Mur en 1184, époux de Mahaute de Dinan,
dont :
Garcis,
sire de Mur en 1257, époux de Béatrix de Rostrenen, dont : 1° Joachim, mort
sans postérité masculine, après lequel Mur passa aux Boscher ; 2°
Christophe, marié à Jeanne de Montfort, puis à Louise de la Rivière, dont la
postérité prit le nom ; 3° Guillaume, vivant en 1280 et 1284, auteur présumé
des seigneurs de Coëtmur en Saint-Connec.
La généalogie
de Rohan, moins sujette à caution, publiée par M. le Vicomte Hervé du Halgouët, en
1921, dans son étude de la vicomté de Rohan, nous apprend que Constance de
Bretagne, dame de Mur et de Corlay, fille d'Alain Le Noir, sire de la
Roche-Derrien, et de Berthe de Bretagne, apporta en dot Mûr et Corlay au
vicomte Alain III de Rohan et fonda, pour leur sépulture et celle de leurs
successeurs, l'abbaye de Bonrepos, en Saint-Gelven, en l'année 1184. Depuis
cette date lointaine, très antérieure aux derniers seigneurs de Mûr et de
Corlay mentionnés par Le Geay de Kerdaniel, la chastellenie de Corlay n'est pas
sortie de la maison de Rohan avant 1789.
Il exista
cependant bien une maison féodale de Corlay, historiquement connue. C'est à
Marguerite de Corlay, deuxième femme d'Alain III , vicomte de Rohan, que Potier
de Courcy attribue l'apport de Corlay dans la maison de Rohan ; il la dit fille
d'Henri de Corlay, chevalier en 1195, mort en 1198.
Un
Geoffroy de Corlay fut témoin, en 1290, d'une donation faite à Josselin de
Rohan, et Tiphaine, veuve d'Henri de Corlay, passait un accord en 1301 avec
Olivier de Rohan.
Un sceau
de 1293 donne pour blason à cette famille de Corlay : de gueules au lion d'or,
la tête contournée, regardant une étoile d'argent senestre.
Un autre
sceau, de 1301, porte une croix pattée cantonnée au 1er d'un croissant, aux 2
et 3 d'une molette et au 4ème quartier de 3 besants.
Faute de
titres, il est bien difficile de discerner l'exactitude des généalogies
anciennes remontant bien avant les preuves faites au XVIIème siècle par les
maisons féodales encore existantes, à plus forte raison pour celles, comme la
maison primitive de Corlay, dont nous ne connaissons que quelques noms isolés.
COROLLER.
— Propriétaires de Kerdanio, en Haut-Corlay.
Eugène-Marie-Gildas
Coroller, marié en 1891 à Pauline de Farcy le Beaumont, a eu entre autres
enfants :
Jeanne
Coroller, héritière de Kerdanio, mariée à Quintin, en 1924, à René Chassin
du Guerny.
Blason :
de sable au cerf passant d'or accompagné de 3 molettes d'éperons de même, 2
en chef et 1 en pointe.
DE
CORREC. — Seigneurs dudit lieu, en Saint-Gelven.
Cette
famille, omise par Potier de Courcy, a cependant laissé des traces par ses
alliances et ses monuments.
Alain VI,
Vicomte de Rohan de 1232 à 1304, eut pour première femme Isabeau dame de
Correc, laquelle dut mourir sans postérité mâle. Peut-être une descendance féminine
de cette dame donna-t-elle lieu à une seconde maison de Correc dont l'héritière
: Catherine, dame de Correc et de Kerdahel, épousa vers 1550 René-François de
Suasse.
Blason :
L'église de Saint-Ygeau porte sur son, pignon nord deux écussons aux prééminences
de Correc, le 1er écartelé aux 1 et 4 de 4 mâcles accolés, posés 2 et 2,
qui est de Rohan, aux 2 et 3 à 3 fasces, qui serait le blason de la dernière
maison de Correc, le second mi-parti de ces armes et d'un autre écartelé, aux
1 et 4 de 3 chevrons, aux 2 et 3 de 3 fasces, qui serait un blason d'alliance ou
le blason de la première maison de Correc.
LE
COUEDIC puis DU COUEDIC — sieurs du Cosquer en Le Quillio.
Noble
homme Olivier Le Couëdic, sieur du Cosquer, né vers 1698, épousa, en 1723, à
Plussulien, Marie-Anne Tilly, veuve en 1771, dont : Noble homme
Olivier-Joseph-Marie Le Couëdic, sieur du Cosquer, épousa 1° Suzanne Gougeon,
2° au Quillio, en 1771, Françoise-Mathurine 0llitraut de Kermarec, et eut du
second lit :
Olivier-Louis-François,
sieur du Cosquer, né en 1775, marié à Marie-Françoise Eouzan des Perrières,
dont :
Jean-Baptiste
Le Couëdic, puis du Couëdic du Cosquer, marié, à Quintin, en 1834, à
Mathilde Villart, dont, entre autres enfants.
Guy-Marie
du Couëdic, héritier du Cosquer, marié à Saint-Brieuc, en 1875, à Victoire
Gardin du Boisduliers, dont :
Guy du Couëdic
du Cosquer, marié en 1906 à Marie-Jeanne d'Anthenaise, veuve de Robert Le
Prud'homme Comte de Fontenay, et Marie, héritière du Cosquer, mariée en 1900,
au Quillio, à Georges de Rivérieulx.
Blason :
d'argent à la branche de châteigner d'azur posée en bande.
Il faut peut-être rattacher à cette famille Claude du Couëdic, sieur de la Pommeraye, mort régisseur de la, chastellenie de Corlay en 1786.
DAGORNE
— sieurs du Boissy en Haut-Corlay.
Maître
Mathieu Dagorne, sieur du Boissy, était sénéchal et lieutenant civil de
Corlay en 1696.
Blason :
de gueules au greslier d'argent suspendu à une dague de même.
DANIOU
— sieurs de Kerdanio ou Kerdaniou en Haut-Corlay.
DANIEL
ou DANYEL — sieurs de Kergomart, de Pen-Roz et de Beaupré.
Yves
Danyel, sieur de Kergomart, était alloué de Corlay en 1667. Maître Barthélemy-François
Daniel, sieur de Penroz, était procureur fiscal de Corlay en 1731 et 1740.
Noble
homme Mathurin Daniel, sieur de Beaupré, épousa vers 1630 Hélène Le Mercier,
dont :
Noble
homme François Daniel, sieur des Forges, né à Corlay en 1644, époux de
Jeanne Blondeau, inhumé dans l'église Saint-Sauveur Corlay en 1696, dont :
Noble
homme Corentin-Marie Daniel, sieur de Beaupré, marié : 1° à Corlay, en 1723,
à honorable jeune fille Marie-Anne Pocart ; 2° à Corlay, en 1740, à
Catherine Le Brandomier, de la maison de Belair-Kerjiquel en Neuillac, dont :
Ecuyer
Yves-Marie Daniel de Beaupré, né à Corlay en 1743, établi à Gourin où il
mourut en 1790, époux de Marie-Françoise Duval, dont postérité existante de
nos jours.
Blason :
d'azur au sautoir d'or accompagné de 2 besants de même, 1 en chef et 1 en
pointe. Ces armoiries se voyaient encore vers 1850 sur la cheminée d'une maison
de Corlay maintenant démolie.
LE
DEIST DE BOTIDOUX — propriétaires de Quénécunan en Le Quillio, et du
Bahezre, en Saint-Gilles-du-Vieux-Marché.
Cette
famille, qui tire son nom additionnel d'un petit manoir voisin du bourg de
Saint-Thélo, acquit en 1777, de la famille de Trogoff, la terre de Quénécunan.
Blason :
d'argent au chevron d'azur accompagné de 3 canettes de même, posées 2 et 1,
les 2 du chef affrontées.
DE
DERVAL — seigneurs de Poulancre, en Saint-Gilles-du-Vieux-Marché.
Jean-Baptiste
de Derval, seigneur de Broondineuf, en Sévignac, épousa Renée-Catherine Hay
de Couellan, héritière de Poulancre, dont :
Marie-Françoise-Emilie
de Derval, héritière de Poulancre, mariée à Sévignac, en 1715, à
Pierre-Mathurin-Bertrand marquis de Saint-Pern.
Blason :
d'azur à la croix d'argent frettée de gueules.
DEVALLAN.
Olivier Devallan, procureur fiscal en 1612, était lieutenant civil et criminel de Corlay en 1615.
DOISSEAU
ou DOYSSEAU — seigneurs de Poulancre, en Saint-Gilles-du-Vieux-Marché.
Jacque
Doysseau, sieur de Poulancre, maître de forges, eut pour fille :
Catherine
Doysseau, mariée en 1662 à Siméon Hay, Comte de Couëllan.
Blason :
d'argent à 3 porcs-épics de sable posés 2 et 1.
DE
DOLLO — seigneurs du Roz en Le Quillio.
Olive de
Dollo, dame du Roz, épousa Guillaume Le Lart, seigneur de Kervers en
Haut-Corlay.
Blason :
de gueules semé de billettes d'argent.
DUCHEMIN
— sieurs de Saint-Léon et de Toulbrunoët en Merléac.
Noble
homme Thomas Duchemin, sieur de Beauregard, mort à Saint-Léon en 1666, avait
épousé, en 1655, Jeanne Uzille, dame de Toulbrunoët, dont Jean Duchemin,
sieur de Toulbrunoët, sénéchal de Merléac, mort à Saint-Léon en 1692, marié,
en 1690, à Châteaulin, à Suzanne Germé du Port-Launay, remariée à Jacques
Saoulet, sieur de Lambray, en Poitou.
Blason :
d'or au chameau passant de sable.
DE
DURFORT — chics de Quintin-Lorges, seigneurs de Kerver en
Saint-Martin-des-Prés.
Louis de
Durfort, duc de Lorge, épousa Marie-Marguerite-Reine Butault de Marzan, dont :
Guyonne-Marguerite-Philippine
de Durfort, héritière de Quintin. Lorge, Kerver et autres lieux, mariée en
1754 à Renaud-César-Louis de Choiseul duc de Praslin.
Blason :
écartelé aux 1 et 4 : d'argent à la bande d'azur, aux 2 et 3 : de gueules au
lion d'argent ; brisé d'un lambel de 3 pendants brochant en chef sur le tout.
Ces armoiries se voient sur une cheminée du manoir de Kerver, en
Saint-Martin-des-Prés.
EDER
DE LA FONTENELLE.
Guy Eder,
sieur de la Fontenelle, célèbre capitaine ligueur, occupa Corlay en 1594 et
s'y maintint jusqu'au 10 février 1595 où il capitula. Il s'était cassé une
jambe au cours d'une fête qu'il donnait dans le château, le plancher de la
salle de danse s'étant effondré.
Blason :
de gueules à la fasce d'argent accompagnée de 3 quintefeuilles de même, 2 en
chef et 1 en pointe.
D'ESPINAY
— seigneurs de Cléhunault en Saint-Martin-des-Prés.
Louis d'Espinay,
seigneur de la Marche, marquis de Vaucouleurs, chevalier de Saint-Michel en
1570, mort en 1600 à Plumaugat, avait épousé Anne de Rosnyvinen dite de Guitté,
dame de Vaucouleurs, en Trélivan, d'Yvignac, de Plumaugat et de Cléhunault.
Elle eut pour fils Charles d'Espinay marquis de Vaucouleurs, gentilhomme
ordinaire de la Chambre du Roi et chevalier de Saint-Michel, marié en 1600 à
Marie de Chaunay, et Jacques d'Espinay, seigneur de Cléhunault, dont la fille
Perronnelle porta cette seigneurie vers 1640 à Georges Guymarho, seigneur de
Kersallo.
Blason :
d'argent au lion coupé de gueules sur sinople, couronné, armé et lampassé
d'or.
LE
FALHER — famille propriétaire de Keriolet en Laniscat au XIXème siècle,
avait acquis cette terre des de Bizien et la revendit aux Le Mercier.
DU
FAURE DE PROUILHAC — propriétaire de la Ville-Ruault en
Saint-Martin-des-Prés.
Marie-Joseph
du Faure de Prouilhac épousa Marie-Jeanne-Claire Le Béguec de Beauregard, héritière
de la Ville-Ruault, dont :
Catherine
du Faure de Prouilhac, mariée en 1812 à Louis-Marie-Hippolyte Le Borgne de la
Tour.
Blason :
d'argent au lion couronné de sable ou de gueules, ou : d'azur au lion d'or,
couronné, armé et lampassé de gueules.
LE
FLOHIC — sieurs du Faveno en Laniscat, au XVIIIème siècle.
LA
FONTAINE.
Capitaine
ligueur de la garnison de Corlay en 1594.
DE
FOUCAUD DE LAUNAY — propriétaires de Poulancre en Saint-du-Vieux-Marché.
Ludovic-Marie-Prosper-René
de Foucaud de Launay, député des Côtes-du-Nord en 1871, avait épousé, en
1847, Amélie-Louise-Marie Lande de Calan, héritière de Poulancre, dont :
René de
Foucaud de Launay, conseiller général des Côtes-du-Nord, marié en 1872, à Hélène
Withe d'Albyville, dont
Germaine,
héritière de Poulancre, mariée en 1907 au Vicomte Amaury de Kersaintgilly de
la Ville-Colvé.
Blason :
d'azur à la bande d'argent accostée en chef d'un soleil d'or et en pointe
d'une ancre de navire d'argent.
FRABOULET
— propriétaire de Kerhenry à Corlay.
Cette
famille a construit, sur l'emplacement du vieux logis du Cours à Corlay, la maison
moderne de Kerhenry, acquise par la famille Galerne.
LE
FRANC DES FONTAINES — propriétaires de Cléhunault, en
Saint-Martin-des-Prés.
Cette
famille a possédé au XIXème siècle le manoir de Cléhunault.
FRAVAL — propriétaire de Quistinguy en Merléac.
Blason :
de gueules à la croix dentelée d'argent.
DU FRESNE — seigneurs de Keriolet en Laniscat au XVIème siècle.
Blason :
d'or au fresne arraché de sinople.
FROMENT.
Jean-Baptiste Froment, originaire du diocèse de Soissons, mourut gouverneur de Corlay, en 1747, à l'âge de 83 ans ; il eut pour successeur en sa charge son fils Jean-Baptiste, mort en 1748, âgé de 30 ans.
FROTIER
DE BAGNEUX — propriétaires du Bot, Kerver et autres terres en
Saint-Martin-des-Prés.
Pierre-Adalbert-Marie-Guilhem
Frotier, comte de Bagneux, député de la Seine-Inférieure, mort à Paris en
1923, avait épousé en 1872 Isabelle de Polignac, fille de Clotilde de
Choiseul-Praslin. Elle hérita, en 1905, de Caroline de Nédonchel, marquise de
Calonne de Courteboume, sa cousine-germaine ; ses biens de Saint-Martin-des-Prés
appartiennent en 1945 à ses petits-fils, les comtes Jean et François Frotier
de Bagneux.
Blason :
d'argent au pal de gueules accosté de 10 losanges de même posées 2. 2. et 1.
de chaque côté.
DE LA
FRUGLAYE — seigneurs de Kerver et du Vaugaillard.
Le manoir
de Kerver appartenait en 1669 à François-Hyacinthe de la Fruglaye.
Blason :
d'argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules.
GALERNE
— propriétaire de Kerhenry, à Corlay, acquis de la famille Fraboulet.
Cette
famille originaire des environs de Mûr, fut inscrite à l'Armorial de 1696 avec
un blason : de sable à 3 cloches d'argent, posées 2 et 1. Elle a donné un des
principaux collaborateurs du père Maunoir, célèbre missionnaire breton au
XVIIème siècle. Kerhenry fut vendu à la famille Le Cocq, qui l'a transmis par
alliance à la famille Leport.
LE
GALLOUDEC.
Famille
originaire de Plussulien, anoblie vers 1423 en la personne de Jean Le Galloudec,
noble de cette paroisse en 1427 et 1445. Elle posséda les fiefs du Guernic, en
Plussulien et de Kerphilippes en Saint-Martin-des-Prés, dans la chastellenie de
Corlay, et celui de la Villeblanche, en Canihuel, près de Corlay, relevant de
Quintin. Elle habitait encore le Guernic en 1631. Ses armoiries se voient sur
une cheminée du manoir du Guernic et sur les chapelle et croix voisines de
Seleden. Elle s'éteignit avant la réformation de 1669.
Blason :
d'azur à 3 coquilles d'argent posées 2 et 1.
GARJAN
— seigneurs de Kermeno, en Plussulien, et du Bahezre, en
Saint-Gilles-du-Vieux-Marché.
Blason :
d'argent au lion de sable accompagné de 3 merlettes de même, 2 en chef et 1 en
pointe.
GEORGELIN
DES RABINES ET DU COSQUER.
Famille
originaire d'Uzel.
ierre-Joseph
Georgelin, sieur des Rabines, né à Uzel en 1659, procureur fiscal de Loudéac,
marié 3 fois, avait épousé en premières noces, à Merléac, Marie-Anne du
Chemin de Beauregard, dont il eut :
Louis-Mathurin Georgelin, sieur des Rabines, né à Uzel en 1698, avocat au Parlement, procureur fiscal de Loudéac, puis Sénéchal de Carcado et de Corlay, mort à Corlay en 1760. Il y avait épousé : 1° le 10 septembre 1725, Jeanne-Pélagie Dagorne, fille de Mathurin, sieur du Bouëxie, sénéchal de Corlay ; 2° le 10 novembre 1749, Marie-Sainte Million, fille de maître Maurice Millon, avocat. Il eut entre autres enfants de son premier mariage :
1°
Etienne-Marie Georgelin, sénéchal de Corlay après son père, né, en 1730, et
mort à Corlay en 1762
2° Barthélemy-Pélage,
qui suivra ;
3°
Joseph-Gervais, recteur de Corlay puis de Saint-Mayeux, déporté en 1793, mort
curé de Callao en 1830
4° Pélagie-Suzanne-Emilie,
épouse de Pierre Desjars.
Barthélemy-Pélage
Georgelin, sieur du Cosquer, né à Corlay en 1740, avocat à Rennes puis sénéchal
de Corlay en 1762, mort en 1797, avait épousé, à Quintin, en 1770,
Marie-Madeleine Chassin, dont 4 enfants nés à Corlay de 1773 à 1778, entre
autres :
1°
Louise-Renée, morte en 1814, épouse de Joseph Blanchard ;
2°
Anne-Parfaite-Pélagie, mariée en l'an X à Charles-René-Marie-Corentin
Desjars de Kerjulou ;
3° Pélagie,
mariée en l'an XII à Joseph-Marie …. de la Butte.
Barthélemy-Pélage
Georgelin du Cosquer, dernier sénéchal de Corlay, en fut peut-être au XVIIIème
siècle, le plus illustre des habitants. Né en cette ville le 25 avril 1740, il
prit part à la célèbre bataille de Saint-Cast en 1758, succéda, en 1762, à
son frère aîné, comme sénéchal, devint correspondant de la Commission
intermédiaire des Etats de Bretagne, correspondant de la Société Royale
d'Agriculture en 1778, secrétaire général de la Société patriotique de
Bretagne, de 1780 à 1789, président de l'Assemblée de la Sénéchaussée de
Corlay pour la rédaction des Cahiers de doléances, le 3 mars 1789, colonel
d'honneur de la Garde nationale de Corlay, juge au tribunal de Pontivy en 1789
puis président du tribunal de Lorient et officier de police militaire ; établi
à Guingamp, il y mourut le 6 frimaire an VII (27 novembre 1798).
C'est
comme secrétaire général de la Société patriotique de Bretagne que
Georgelin du Cosquer atteignit la célébrité. Il était poète à ses heures
et rédigea même, en vers français et latins, les trente-cinq articles de l' «
Usement de Rohan ». Il fut en relations épistolaires avec d'Alembert, de
la Harpe, Vergniaud, Mme Necker, Marmontel, Thomas, Bigot de Préameneu et
Voltaire. Il fut sollicité par l'impératrice Catherine de Russie de se rendre
à Moscou. Curieux, travailleur infatigable, obstiné, il résumait ses lectures
dont il tirait le plus grand fruit. Il recevait les journaux de Paris, servait
d'intermédiaire entre le monde extérieur et Corlay, entretenait une
correspondance assidue avec les membres de sociétés littéraires, composait
des vers en l'honneur des grands personnages ou de ses relations personnelles,
dont quelques pièces méritent d'être connues et ont été publiées en 1887
par M. Trévédy dans les Mémoires de la Société d'Emulation des Côtes-du-Nord.
Sa ville natale, dont il préféra le séjour à celui de Moscou et dont la
juridiction fut présidée par lui pendant 27 années, devrait rappeler son
souvenir par une plaque commémorative au lieu où il demeurait et travaillait,
au Pavillon du Sénéchal, près du jardin du presbytère.
Blason :
de gueules au chef d'or chargé de 3 épées de gueules rangées en fasce, les
pointes en bas.
Barthélemy-Pélage
Georgelin du Cosquer s'était fait graver, à Brest, un sceau portant : coupé
d'argent et de sable, au geai perché sur une branche de lin et becquetant un épi
d'orge, l'écu timbré d'une couronne à 9 perles.
GESLIN
DE BOURGOGNE — seigneurs de Correc.
Jean-François-Marie
Geslin, écuyer, seigneur de Bourgogne, en Lantic, épousa, en 1760,
Gillette-Moricette des Cognets de Correc, morte veuve en 1788, et en eut deux
fils jumeaux :
1°
Toussaint-Jérôme, seigneur de Bourgogne, marié, à Plélo. en 1788, à
Marie-Thérèse de la Lande de Calan, dont il eut une fille :
Polixène-Marie-Moricette,
mariée en 1810 à Henri-Hyacinthe Chrestien, Comte de Tréveneuc.
2°
Julien-Charles-Gédéon, chevalier de Geslin, héritier de Correc, capitaine au
régiment du Maine-Infanterie, émigré, maire de Châtelaudren puis de
Saint-Brieuc, de 1818 à 1830, marié, en 1797, à Marie-Rose-Esprit-Angélique
Le Gac de Lansalut, mort en 1843, laissant Correc à son fils aîné :
Frédéric
Geslin de Bourgogne, garde du Corps du roi Louis XVIII, marié, à Saint-Malo,
à Clarisse Fromy du Puy-Fromy, lequel vendit Correc à son cousin de Tréveneuc.
Blason :
d'or à 6 merlettes de sable posées : 3. 2. et 1.
GLAIS-BIZOIN
— sieur de Bizoin en Merléac.
La
famille Glais a possédé la terre de Bizoin, en Merléac, héritée des Priat,
et celles de Villeblanche et des Abbayes en Saint-Thélo.
Olivier
Glais (de) Bizoin, né à Saint-Thélo en 1742, député des Côtes-du-Nord à
l'Assemblée législative, donna, en 1793, asile, à Bizoin, aux Girondins
fugitifs. Incarcéré pour ce fait il fut sauvé de l'échafaud par la réaction
du 9 Thermidor, abandonna la politique et mourut à Bizoin le 4 juin 1801.
Alexandre
Glais-Bizoin, né à Quintin en 1800, avocat, conseiller général et député
des Côtes-du-Nord, membre de l'Assemblée Constituante en 1848, membre du Corps
législatif de 1863 à 1870, membre du gouvernement de la Défense Nationale en
1870, retiré de la vie politique en 1871, mourut à Lamballe en 1877.
Blason :
d'azur à la gerbe de blé d'or.
DU
GOURVINEC — seigneurs de Quénécunan ou Kernec'hquénan, en Le Quillio,
au XVIème siècle.
Blason :
vairé d'or et de sable.
GOUICQUET
— seigneurs de Bocozel, en Haut-Corlay.
Abel
Gouicquet ou Gouyquet, seigneur du Vaupatry, en Plémy, né en 1548, capitaine
de 100 arquebusiers à pied sous le prince de Dombes en 1592, sénéchal de
Corlay pour le prince de Guémené le 8 décembre 1597, reprit le château de
Corlay, qui avait été pris par surprise, en 1598, fut nommé capitaine des
ville et château de Corlay le 4 décembre 1599, le reprit une seconde fois,
avec l'aide des habitants, après sept jours de siège, le 11 janvier 1616. Il
fut fait chevalier de Saint-Michel le 20 juillet 1617, en reçut le collier, des
mains du duc de Montbazon, le 12 septembre suivant reçut le brevet de
gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi le 29 juillet 1617 et mourut le 30
janvier 1624. Il avait épousé, en 1598, Catherine de Kergorlay, héritière de
Bocozel, dont :
Jean
Gouicquet, marié à Louise de Robien, dont :
Jacques
Gouicquet, seigneur de Bocozel en 1646 et 1666, marié à Perrine de la Coudraye,
remariée à Jérôme-Jeanne de Neant, laissant de son premier mari :
Sébastien-Jacques
Gouicquet, maintenu noble en 1695, mort sans alliance, laissant Bocozel à la
famille de Mélient.
Blason :
d'azur à la croix engreslée d'argent cantonnée de 4 roses de même.
GOURDEL,
seigneurs de Keriolet en Laniscat.
Guillaume
Gourdel, vivant en 1480, épousa Béatrix du Fresne, dame de Keriolet, dont :
Guillaume
II, époux d'Isabeau Le Picart, dont :
Louis,
seigneur de Keriolet, époux de Jeanne du Mur, veuve en 1527, dont :
Jean,
seigneur de Keriolet, époux de Marguerite de Kergrec'h, dont : Jérôme,
seigneur de Keriolet, époux de Catherine Suasse, dont : Jérôme II, seigneur
de Keriolet, époux de Françoise Guiller, dont : Tanguy Gourdel, seigneur de
Keriolet, maintenu noble le 10 novembre 1670, marié : 1° à Suzanne du Fou, de
la maison de Bezidel, en Cléguérec ; 2° à Marie-Catherine Le Marant.
Yves-Louis
Gourdel, seigneur de Keriolet, épousa, en 1733, à Réguiny, Rose-Alexise de la
Touche de Porman.
Lors de
la construction de la chapelle actuelle de Keriolet ses seigneurs y placèrent
les armes des du Fresne, leurs ancêtres du XVème siècle par les femmes.
Blason
des Gourdel : de gueules au croissant d'argent accompagné de 3 roses de même,
2 en chef et 1 en pointe.
DE
GREAULME — propriétaire de la Ville-Ruault en Saint-Martin-des-Prés.
Le comte
Bertrand-Henri de Gréaulme a épousé Marie de Cavelier de Cuverville, héritière
de la Ville-Ruault.
Blason :
de sable à 3 coquilles d'or, posées 2 et 1, ou : d'argent à la grue de sable
armée d'or, au chef de sable chargé de 3 coquilles d'argent.
LE
GRIS-DUVAL.
Pierre-Marie
Le Gris du Val, né à Landerneau en 1729, épousa, au Quillio,
Emilie-Louise-Josèphe 0llitraut de Keryvalan, dont :
Jean-Marie,
né à Landerneau en 1778, marié, au Quillio, le 13 vendémiaire an XI, à
Suzanne 0llitraut de Keryvalan, sa cousine, dont :
Mathurin,
né, en 1804, et mort au Quillio en 1858, y avait épousé, en 1837,
Victoire-Marie Tresvaux (de) Belorient, dont :
Louis-Victor,
conseiller général des Côtes-du-Nord, né, en 1839, et mort au Quillio en
1889, y avait épousé, en 1869, Anna Guillo-Lohan, dont :
Louis-Jean-Marie-Joseph
Le Gris-Duval, né au Quillio en 1870, établi à Belorient, en Lhermitage-Lorge,
puis à Saint-Brieuc, marié, à Saint Quay-Portrieux, en 1897, à Hortense de
Foucaud.
Blason :
d'argent à la guivre d'azur tortillée en pal, accompagnée en chef d'une
merlette de sable.
GUERNAPIN
— seigneurs de Liscuit, en Laniscat.
Morice
Guernapin, seigneur de Liscuit, eut pour héritière sa fille : Marie, dame du
Liscuit, mariée : 1° à Hervé du Juch, mort dès 1515 ; 2° à Guillaume de
Boisboissel.
Blason :
d'argent à 3 chevrons de gueules.
DE
GUERNC'HOZ — seigneurs du dit lieu ou GUERNEHO, en Merléac, et de
Toulbrunoët, en la même paroisse, au XIVème siècle.
Le fief
de Guerneho passa dans la famille du Quellenec qui le transmit, vers l'an 1400,
par alliance aux Le Lart de Pratanroux. Toulbrunoët appartenait au XVIème siècle
à la famille Uzille, récemment établie en Bretagne.
Blason de
Guernc'hoz : d'argent au pin de sinople.
GUILLER
— seigneurs du Guernic, en Plussulien.
Jacques
Guiller, seigneur du Guernic, fut maintenu noble en 1669. Les armes de cette
famille se voient encore sur une cloche de l'église de Plussulien.
Catherine-Yvonne
Guiller épousa, dès 1717, René de la Touche, seigneur de Porman en Réguiny.
Cette
famille a aussi possédé le Cosquer en Saint-Gilles-du-Vieux-Marché.
Blason :
d'or au dragon ou salamandre de sable vomissant des flammes de gueules.
GUILLO-LOHAN
— sieurs de Lohan en Le Quillio.
Cette
famille, l'une des plus anciennement connues au Quillio, y possédait le
convenant de Lohan, relevant de Corlay, dont elle fit aveu aux princes de Guémené
en 1612, 1635, 1643, 1673, 1679 et 1711, suivant actes encore possédés par
elle de nos jours.
Maurice
Guillo, sieur de Lohan, eut pour fils :
Guillaume,
sieur de Lohan de 1612 à 1635, père de :
Honorable
homme Mathurin Guillo, sieur de Lohan de 1635 à 1673, époux d'Hélène Le
Flaher, dont :
Maître
Jacques Guillo, sieur de Lohan de 1673 à 1711, époux d'honorable demoiselle
Françoise Ravallé, dont, entre autres fils :
Maître
Jacques II Guillo, sieur de Lohan en 1711, époux de Jeanne Le Tinié, dont
Yves,
veuf, dès 1725, d'Anne-Françoise Guillaume, dont, entre autres enfants :
Jacques, qui suit, et noble homme Yves Guillo, sieur de Brince, demeurant au
Cosquer, en Le Quillio.
Jacques
Guillo, sieur de Lohan, épousa, en 1751, demoiselle Catherine-Marie Bannier,
fille du sieur de la Ville-Fréhour, en Saint-Brandan, dont : messire
Yves-Joseph-Marie Guillo de Lohan, conseiller du roi et son sénéchal des
villes et sénéchaussées de Morlaix et Lanmeur, marié en 1779 à dame
Suzanne-Françoise Billon, dont postérité sans alliances, et Jacques, qui
suit.
Noble
homme Monsieur Jacques-Pierre-Marie Guillo, sieur de Lohan, négociant en toiles
fines de Bretagne, marié à Saint-Malo, en 1784, à demoiselle Marie-Thérèse
Corbel de la Villenoro, dont, entre autres fils :
Jacques
Guillo-Lohan, époux de Fanny Artur, dont : Henri, qui suit ; Marie, épouse
d'Edmond Le Royer de la Tournerie ; Fanny épouse de François du Verger de Cuy
de Poulmic, et Louise, épouse de Jean-Baptiste du Couëdic du Cosquer.
Henri
Guillo-Lohan épousa Cannelle de la Boëssière de Lannuic, dont :
Marie, héritière
de Lohan, mariée à Raoul de la Berrurière de Saint-Laon.
Blason :
d'azur à l'épée posée en barre, la pointe en bas, accostée en chef d'une étoile
et en pointe d'une main apaumée, les doigts en haut, le tout d'argent.
DE
GUITTÉ — seigneurs de Cléhunault en Saint-Martin-des-Prés.
Guillaume
de Rosnyvinen, substitué aux nom et armes de Guitté, seigneur de Vaucouleurs,
en Trélivan, dès 1513 épousa : 1° Jeanne de Tréal ; 2° Renée de Cléhunault
; 3° Artuse de Romillé, laquelle vivait encore en 1574. Il avait eu de sa
seconde femme :
Guy de
Guitté, seigneur de Vaucouleurs et de Cléhunault, assassiné en 1565, époux
de Jacquemine de Boisriou, morte en 1692, remariée à Briant de Châteaubriant.
Elle avait eu de son premier mariage :
Anne de
Guitté, dame de Vaucouleurs, de Plumaugat, d'Yvignac et de Cléhunault, mariée
à Louis d'Espinay, seigneur de la Marche.
Blason :
d'azur à la croix d'argent, qui est de Guitté de Vaucouleurs. — Néanmoins,
une cloche de l'église de Trélivan porte encore de nos jours l'ancien blason
de Rosnyvinen : d'or à la hure de sanglier de sable, défendue d'argent, arrachée
de gueules.
GUIMARHO
— seigneurs de Cléhunault, en Saint-Martin-des-Prés.
Georges
Guimarho, seigneur de Kersallo, en Cléguer, épousa, en 1642, Perronnelle d'Espinay,
héritière de Cléhunault. Il en eut deux fils : Bertrand, seigneur de Kersallo,
et Gabriel, seigneur de Lorière, maintenus nobles le 10 avril 1669.
Blason :
d'or à la bande de gueules accompagnée en chef d'une merlette de sable.
HAMON
— seigneurs de Kervers, en Haut-Corlay.
Paul
Hamon, puîné de la maison du Costier en Vieuxbourg de Quintin, épousa, en
1687, Catherine Blohio, dame de Kervers.
René-Jean
Hamon, son fils aîné, seigneur de Kervers, épousa, en 1728, Jeanne-Françoise
Jaoult, dont :
Joseph
Hamon, seigneur de Kervers, marié, à Saint-Malo, en 1759, à Pélagie Duval,
dont :
Joseph-Jean
Hamon de Kervers, époux, en 1805, de Marie-Magdeleine Sioc'han de Saint-Jouan,
dont :
Pierre-Marie-Joseph
Hamon de Kervers, marié, en 1833, à Emilie-Catherine-Charlotte de Bonchamps,
dont :
Edmond-Louis-Marie
Hamon de Kervers, acquéreur du château de Lanrigan (Ille-et-Vilaine), y fit
transporter les sculptures de la chapelle de Kervers. Marié en 1857 à Félicie
de Lorgeril de Parigny, il en eut un fils, marié en 1894 à Louise Ruellan,
dont il n'a laissé que des filles, et de nombreuses filles dont l'une avait hérité
de la ferme de Kervers.
Cette
famille Hamon a aussi possédé un fief de la Longrais que Potier de Courcy
indique en Saint-Martin-des-Prés, sans doute par confusion avec la Congraie,
car nous ne trouvons aucun lieu du nom de la Longrais en cette paroisse. Elle
posséda aussi Kerbellec, près de Keriolet, en Laniscat, dans le ressort de la
Chastellenie de Corlay.
Blason :
d'azur à 3 annelets d'or posés 2 et 1.
HAY DE
COUELLAN — seigneurs de Poulancre, en Saint-Gilles-du-Vieux-Marché.
Siméon
Hay, comte de Couëllan, en Guitté, épousa en 1662 Catherine Doysseau, héritière
de Poulancre, dont :
Renée-Catherine,
mariée à Jean-Baptiste de Derval, seigneur de Broondineuf.
Blason :
de sable au lion morné d'argent.
HENNESSON
— seigneurs de la Rivière, en Haut-Corlay.
Christophe,
seigneur de Hennesson, chevalier anglais, épousa Jeanne de la Rivière, héritière
du dit lieu, lequel transporta ses titres de famille et de propriété en
Angleterre, à cause des guerres de Bretagne. Ils eurent pour fille unique :
Marie,
dame de Hennesson et de la Rivière-Corlay, mariée : 1° à Thomas, seigneur de
Porçon, officier de la maison du roi d'Angleterre ; 2° à Foulques de Rosmar,
seigneur de Kerdaniel, vers l'an 1500.
Blason :
de gueules à 3 léopards d'argent, l'un sur l'autre.
DU
HOULLE — seigneurs du Houlle et du Vaugaillard, en Merléac.
Cette
famille, considérée comme un ramage de la maison de Mûr, en portait les
armoiries. Elle est connue depuis Gilbert du Houlle, alloué de Rohan dès 1322.
Un autre Gilbert du Houlle était écuyer de la compagnie d'Olivier de Clisson
en 1375.
Catherine,
héritière du Houlle, épousa Guillaume de Baud. Des branches cadettes de cette
famille furent maintenues nobles en 1669.
Blason :
d'azur à la croix engreslée d'or.
JÉGOU
— seigneurs de Toulbrunoët, en Merléac.
Cette
famille figure aux Montres de Cornouaille pour la paroisse de Merléac, de 1426
à 1536.
Guillaume
Jégou, exempt de fouages par le duc de Bretagne en 1451, épousa une demoiselle
de Guernc'hoz, dame de Toulbrunoët. Cette terre était sortie vers 1620 de la
famille Jégou qui ne subsistait plus que dans deux branches maintenues nobles
dans les ressorts de Saint-Brieuc et de Lanmeur les 1er juillet 1669 et 16
juillet 1670. Une de ses dernières représentantes connues fut Jeanne-Moricette
Jégou, née à Laniscat, mariée : 1° à Quintin, vers la fin du XVIIIème siècle,
à Amateur-Sylvestre-René-Guillaume Hémery, écuyer, sieur des Mézues, en Hénon
; 2° à Hénon, à Jérôme Hémery, son beau-frère.
Blason :
d'argent au chevron de sable accompagné en chef d'un croissant de même.
JÉGUIC
DE KERVIQUEN — à Belair, en Haut-Corlay.
Christophe
Jéguic, écuyer, sieur de Kerviquen, demeurait à sa maison de Belair, en
Haut-Corlay, lorsqu'il fut maintenu noble le 16 mars 1671.
Blason :
d'argent au chevron de sable accompagné de 3 feuilles de houx de sinople, 2 en
chef et 1 en pointe.
JOUANNIC
ou JOUHANNIC — sieurs de Kernigo ou Guernigo, en Saint-Mayeux.
Maître
Yves Jouhannic, sieur du Pezron, licencié en droit, fut alloué de Corlay de
1628 à 1643, et procureur fiscal du duché de Rohan en 1644. Il eut pour
successeur en sa première charge Denis Jouhannic, sieur de Kermapergal, mort en
1647.
Denis
Jouhannic, sieur de la Villechevalier, procureur fiscal de Corlay dès 1664,
mourut à Saint-Mayeux en 1688.
Blason :
d'argent à 3 coeurs de gueules posés 2 et 1.
DU
JUCH — seigneur de Liscuit, en Laniscat.
Hervé du
Juch, mort avant 1515, avait épousé Marie de Guernapin, dame de Liscuit,
remariée à Guillaume de Boisboissel.
Blason :
d'azur au lion d'argent, armé et lampassé de gueules.
DE
KERANFLEC'H-KERNEZNE — propriétaires du Quellenec, en
Saint-Gilles-Vieux-Marché.
Guillaume-Jean-Joseph
de Keranflech, né au manoir de Launay, en Botmel-Callac, trève de Plusquellec,
en 1779, lieutenant aux chasseurs nobles de l'armée des Princes,
lieutenant-colonel des armées catholiques et royales de Bretagne, sous le
pseudonyme de " Jupiter ", sous les ordres de Cadoudal, chevalier de
Saint Louis, maire de Pestivien-Bulat, mourut à Guingamp. Il avait épousé : 1°
à Saint-Gilles-du-Vieux-Marché, en 1801, Suzanne-Mauricette-Sainte Le Métayer
de Coëtdiquel, héritière du Quellenec ; 2° Marie-Antoinette-Thérèse
d'Herbais. Il eut du premier lit :
Charles-Marie-Armand
de Keranflech, né à Saint-Brieuc en 1803, mort à Rennes en 1847, marié, à
Guingamp, en 1825, à Sidonie-Marie-Sainte-Alexandrine de Kernezne, dont :
Charles-Joachim-Guillaume-Marie,
comte de Keranflec'h-Kernezne, né à Guingamp en 1827, autorisé, le 7 mai
1863, à joindre à son nom, celui de Kernezne, conseiller d'arrondissement de
Loudéac, maire de Saint-Gilles-du-Vieux-Marché, archéologue distingué, marié
à Nantes, en 1860, à Paule-Marie-Thérèse de Lambilly, morte veuve, au
Quellenec, en 1910, dont, entre autres enfants :
Hervé-Charles-Marie-Rogatien,
comte de Keranflec'h-Kernezne, né en 1861, châtelain du Quellenec, considérablement
agrandi et embelli par son père ; officier supérieur de cavalerie, conseiller
général du canton de Mûr et ancien sénateur des Côtes-du-Nord, marié à
Paris, en 1893, à Marie-Thérèse-Simone de Boisboissel, dont deux fils morts
pour la France en 1915 et 1918.
Blason :
d'argent au croissant surmonté d'une rose et accompagné de 3 coquilles, 2 en
chef et 1 en pointe, le tout de gueules — écartelé depuis 1863, d'or à 3
coquilles de gueules posées 2 et 1, qui est de Kernezne.
KERANTREFF ou KERANTERFF — propriétaires de Kerveno, en Plussulien. — Voir Menguy de Kerantreff.
DE KERAUTEM
— seigneurs du Cours, à Corlay.
Sébastien
de Kerautem, écuyer, sieur du Cours, au bourg et ville de Corlay, fut maintenu
noble le 19 août 1669. Il avait épousé Jacquette Nicolas, veuve, demeurant à
son manoir de Guernasquin, en Duault, en 1678, dont :
François-Claude,
seigneur du Cours, né à Corlay en 1670, marié, à Bothoa, en 1712, à Pétronille
Le Gardien de Kersaludo, dont : François-Claude, seigneur du Cours, né à
Corlay en 1723, époux de Louise-Claude de Coattarel, dont :
Florentin-Claude,
seigneur du Cours, né à Corlay en 1753, émigré à l'armée de Condé, chef
de division à l'armée catholique et royale de Bretagne, dénoncé par une
servante de ferme et arrêté au village de Baraval, en Saint-Aignan, par une
colonne mobile et fusillé aussitôt, le 2 ventôse an IV. Il avait épousé, à
Bothoa, en 1783, Jeanne-Yvonne du Rochaëzre, héritière de Locqueltas, morte à
Saint-Brieuc en 1807, dont :
Eugène-Jean-Joseph
de Kerautem, armateur au Légué et maire de Plérin, marié, en 1811, à Adélaïde
Rouxel de la Ville-Hellio, dont, entre autres enfants :
Adélaïde
de Kerautem, héritière du manoir de Locqueltas, en Bothoa, et de diverses terres
en Saint-Nicolas-du-Pélem et Corlay, mariée, en 1838, à Hippolyte-Sulpice Le
Beschu de Champsavin, conseiller à la Cour de Rennes.
Blason :
de gueules à 3 fasces d'argent.
DE
KEREMAR — seigneur dudit lieu, en Corlay, de Kerstainguy et du Vaugaillard,
en Merléac, et autres lieux.
Cette
famille est connue depuis Pierre de Keremar, vivant en 1481, époux de Catherine
Bouëssel. Il ne reste pas trace de manoir à Keremar ou Kermard, en Corlay, qui
lui a donné son nom, mais ses armes se voient encore sculptées sur une cheminée
à la Garenne, en Le Bodéo, et peintes sur une autre cheminée à Kerphilippe,
en Lanrivain.
Elle
s'est fondue, au XIXème siècle, dans la famille de Castellan, au château du
Chesnay, en Saint-Donan.
La branche de Kerstainguy s'était fondue en 1688 dans les Urvoy.
Blason :
d'argent à 3 chouettes de sable, becquées, membrées et allumées de gueules,
posées 2 et 1.
DE
KERGARIOU — seigneurs de Kerbihan, en Laniscat, au XVIIIème siècle.
D'argent fretté de gueules, au franc-canton de pourpre chargé d'une tour ou
d'un château d'argent.
DE
KERGORLAY ou DE GUERGORLAY — seigneurs de Bocozel, en Haut-Corlay.
Guillaume
de Kergorlay possédait Bocozel dès 1535.
Jean de
Kergorlay, époux de Catherine de Kerguézangor, eut pour fille Catherine de
Kergorlay, dame de Bocozel, mariée en 1598 à Abel Gouicquet, seigneur du
Vaupatry.
Les armes
de cette famille se voient sur le porche d'entrée du manoir de Bocozel, dans la
chapelle de la Croix et dans l'église paroissiale Haut-Corlay.
Blason : vairé d'or et de gueules.
DE
KERGUÉZANGOR — seigneurs de Kerbihan, en Laniscat au XVIème siècle.
Blason :
de gueules à la croix pattée et alésée d'argent.
DE
KERMENO ou DE KERVENO — seigneur dudit lieu, en Plussulien, et de
Quénécunan, en Le Quillio, trève de la paroisse de Merléac. Famille citée
parmi les nobles de Merléac de 1444 à 1562. Blason : d'argent à la tête de
maure de sable bandée d'argent.
DE
KERROIGNANT — seigneur de Kerbihan, en Laniscat, au XVIIème siècle.
Blason :
d'azur au gant de fauconnier d'argent posé en pal, les doigts vers le chef.
DE
KERSAINTGILLY — propriétaires de Poulancre, en Saint-Gilles-du-Vieux-Marché.
Le
vicomte Amaury de Kersaintgilly épousa en 1907 Germaine de Foucaud de Launay, héritière
de Poulancre.
Blason :
de sable à 6 trèfles d'argent posés : 3, 2 et 1.
DE LA
LANDE DE CALAN — propriétaires de Poulancre. Alexandre-René-Marie-Fidèle
de la Lande, comte de Calan, épousa, en 1813, à Saint-Brieuc, Emilie-Louise de
Saint-Pern de Couëllan, héritière de Poulancre, dont la fille :
Amélie-Louise-Marie,
porta cette terre : 1° en 1839, à Elisabeth-François-Innocent Rouxel de
Lescouët ; 2° en 1847, à Louis-Marie-Prosper-René de Foucaud de Launay.
Blason :
d'azur au léopard d'argent, couronné, armé et lampassé d'or, accompagné de 7
mâcles d'argent posées 4 en chef et 3 en pointe.
LE
LART — seigneur du Cosquer, en Saint-Gilles-du-Vieux-Marché, Guerneho et
Poulneho, en Merléac, et du Roz, en Le Quillio, dans la chastellenie de Corlay,
de Kervers, en Haut-Corlay, et autres lieux.
Cette
famille est l'une des plus importantes de la chastellenie par son ancienneté et
le nombre de ses fiefs relevant féodalement de Corlay.
I- Riou Le Lart, chevalier, seigneur de Pratanroux, lieutenant du sire du Quellenec,
en Cornouaille, épousa une demoiselle du Quellenec, héritière de Guerneho ou
Kernec'hoz, en Merléac, sergenterie féodée de la chastellenie de Corlay. Ils
eurent pour fils :
II- Perrot Le Lart, chevalier, seigneur de Guerneho en 1426 et 1449, marié à Françoise
de Molac, de la maison de la Motte-Donon, en Saint-Thélo, dont : Guillaume et
Olivier, nobles de Merléac en 1449.
III- Guillaume Le Lart, chevalier, seigneur de Guerneho et de Kervers, en 1448, fit aveu au sieur de Molac de l'hébergement et manoir de Poulného, en Merléac, tenu en juveignerie de la baronnie de la Motte-Donon en Saint-Thélo. Il avait épousé Olive Dolo, dame du Roz, en Le Quillio, remariée, en 1479, à Alain du Boisberthelot, fille de Geoffroy Dolo, Vicomte de Plaintel, dont 3 fils : 1° Guillaume, seigneur de Guerneho, mort sans postérité dès 1479 ; 2° Yvon ou Eon, qui suit ; 3° Olivier, seigneur du Roz, qui suivra IV bis.
IV- Yvon ou Eon Le Lart, chevalier, seigneur de Kervers, en 1477, puis de Guerneho,
en 1479, marié à Madeleine du Houlle, remariée à Jean Caignart, écuyer,
sieur de Clainchamp, dont :
V- Guillaume Le Lart, chevalier, seigneur de Guerneho et de Poulneho dès 1503,
noble de Merléac, armé et monté à cheval, à la montre générale de l'évêché
de Cornouaille, en 1535 ; marié à Françoise de Keraudren, dont : 1°
Guillaume, époux, en 1580, de Marie de Keremar, de la maison de Kerguillard, en
Saint-Martin-des-Prés, dont : Adrienne Le Lart, épouse de Marc Carrée en 1614
; 2° Olivier, qui suit.
VI- Olivier Le Lart, seigneur de la Chesnaye, en la trève de Saint Hervé, paroisse
de Loudéac, en 1595, puis de Guerneho, épousa Louise Glen, dame de la Chesnaye,
remariée à Amaury Dieulengard, dont, entre autres enfants :
VII- René Le Lart, seigneur de Guerneho et de la Chesnaye en 1653, mort en 1665,
marié, vers 1652, à demoiselle Julienne Ropers, dont il eut 3 fils : 1°
Olivier, seigneur de Guerneho, né à Saint-Hervé en 1651, marié à Renée Le
Corgne, damoiselle, remariée à écuyer René Milon, sieur des Landes, dont il
n'eut que deux filles, l'une : Marguerite-Françoise, mariée à Maroué, en
1714, à Georges Pinel, écuyer, seigneur du Chauchix en cette paroisse ; 2°
René, qui suit ; 3° Amaury, qui suivra — VIII bis.
VIII- René Le Lart, écuyer, sieur de la Maisonneuve puis de
Guerneho, né à
Saint-Hervé en 1653, maintenu noble à l'Intendance de Bretagne le 25 mai 1701,
marié, dès 1692, à la Motte, trève de la paroisse de Loudéac, à Charlotte
Pivert de Linsart, eut pour enfants : 1° Jean-François, seigneur de Guerneho,
mort en 1745 sans postérité ; 2° René-Pierre-Joseph, qui suit : 3°
Jeanne-Michelle, morte sans postérité, mariée en 1738 à René-Charles du
Bourne, écuyer, sieur du Reu.
IX- René-Pierre-Joseph Le Lart, chevalier, sieur de Kerguichet, puis seigneur de
Guerneho, né à La Motte en 1697, receveur des devoirs à Ploërmel et à
Morlaix, puis contrôleur à Quimper, en 1750, épousa Marguerite-Reine-Jeanne
Barazer, dont :
X- Anne-René Le Lart, chevalier, seigneur de Guerneho, demeurant à Quimper, mort
en l'an VIII, avait épousé une demoiselle du Haffond dont il eut une fille :
XI- Hélène Le Lart, héritière de Guerneho, mariée en 1803 à
Julien-Claude-Joseph
Le Rousseau de Rosencoët.
VIII bis. Amaury Le Lart, écuyer, seigneur de la Chesnaye, en Saint-Hervé, près d'Uzel, né à la Chesnaye en 1662, maintenu noble en 1701, mort dès 1707, avait épousé, vers 1697, Jeanne-Françoise Pivert de Linsart, soeur de sa belle-soeur, et eut entre autres enfants : 1° Jean-François, qui suit ; 2° Pierre-Olivier, qui suivra — IX bis.
IX.
Jean-François Le Lart, écuyer, seigneur de la Chesnaye, né à Saint-Hervé en
1698, maintenu noble par arrêt du Parlement de Bretagne du 15 février 1728, épousa,
vers 1730, à Haut-Corlay, Marie-Jacquette de Quelen, héritière de la
Garenne-Villeglé, dont :
1°
Louis-Joseph, né à la Chesnaye, mort vers 1808, sans postérité, marié à
une demoiselle de Durefort ;
2° Jeanne-Françoise, aussi morte sans postérité, mariée, en 1754, à Jean-Charles-Emmanuel Jacquet du Reste, employé des devoirs à Corlay.
IX bis.
Pierre-Olivier Le Lart, écuyer, sieur de la Forest, en Saint-Hervé, né à la
Chesnaye en 1700, sénéchal de Kerver, en Saint-Martin-des Prés, et du
Vaugaillard, en Merléac, procureur et notaire des juridictions d'Uzel, de la
Motte-Donon et da Quénécunan, maintenu noble par arrêt du Parlement de
Bretagne du 15 février 1728, mort à Saint-Hervé en 1738 ; marié, à
Plouguenast, à Marie-Anne de la Fruglaye de Lanfosso, dont, entre autres
enfants :
X.
Luc-Charles Le Lart, chevalier, seigneur de la Forest et de la Chesnaye, né à
Saint-Hervé en 1735, employé des devoirs, mort à Morieux en 1816 ; marié, à
Trévé, en 1762, à Rose du Parc de la Noë, dont, entre autres enfants :
XI.
Messire Joseph-Marie Le Lart, écuyer, né, en 1770, et mort à Saint-Hervé en
1829 ; capitaine d'infanterie, chevalier de Saint-Louis, décoré du Lys, maire
de Saint-Hervé ; marié, à Saint-Gouëno, vers 1805, à Renée-Jeanne-Françoise
de Pallière de Kergoff, dont, outre un fils mort à l'école royale militaire
de la Flèche :
XII. Joseph-Marie Le Lart, né à Langast le 29 avril 1810, vérificateur des poids et mesures de l'arrondissement de Loudéac de 1840 à 1845, juge de paix à Gouarec, de 1845 à 1850, puis de Corlay en 1850, fondateur et président du comise agricole de Gouarec de 1845 à 1850, inspecteur des écoles de ce canton de 1847 à 1850, président de la fabrique de Gouarec, conseiller municipal de Corlay et conseiller général de ce canton de 1854 à 1861, délégué cantonal de l'instruction en 1850, membre du bureau de bienfaisance en 1852, président du comice agricole, de statistique et des courses de Corlay, membre de la chambre consultative d'agriculture en 1860, juge de paix du canton sud de Saint-Brieuc ; auteur de recherches historiques et archéologiques sur la région de Corlay conservées avant 1940 par Mme la comtesse Le Noir de Tournemine, sa petite-fille, née Hémery de la Ville-Auray, à la Fosse-Mallart, en Quintin ; marié, à Quintin, en 1832, à Renée-Françoise Hémery de la Ville-Auray, dont, entre autres enfants : 1° Angélique, mariée, à Corlay, en 1863, à Félix-Thurian Hémery de la Ville-Auray, son cousin germain ; 2° Josèphe-Marie-Caroline, mariée, à Corlay, en 1865, à Ferdinand du Bouilly du Fretay ; 3° René-Honoré-Marie-Joseph Le Lart de Saint-Ermond, né à Loudéac en 1842, marié à Marie Kerhervé, qui a continué sa famille loin du pays de Corlay.
IV bis.
Olivier Le Lart, 3ème fils d'Olive Dollo, eut en partage, le 15 avril 1479, la
seigneurie du Roz en Le Quillio, relevant en juveigneurie de Guerneho, en Merléac,
au devoir d'une paire de gants blancs. Il acquit de son frère Yvon, le 1er
juillet 1497, tous les droits de basse justice, enfeux et prééminences du Roz
au Quillio. Il épousa Madeleine du Houlle, dont il eut pour fils aîné :
V.
Guillaume Le Lart, chevalier, seigneur du Roz, mineur en 1503, mort vers 1530,
époux de Roberte de Mur, fille aînée de la maison de Kerver en
Saint-Martin-des-Prés, dont, entre autres enfants :
VI. François
Le Lart, chevalier, seigneur du Roz, marié, en 1536, à Françoise de Kerraoul,
de la maison de Kernarc'hant près de Paimpol, dont, entre autres enfants :
VII.
Guillaume Le Lart, chevalier, seigneur du Roz, en Le Quillio, et de Kerdoni et
Poulného, en Merléac, en 1583 et 1588, mort dès 1600 ; marié, en 1571, à
Françoise de la Chesnaye, de la maison des Timbrieux, en Guéhéno-Quistinic,
près de Josselin, dont :
VIII.
Charles Le Lart, chevalier, seigneur du Roz, marié, avant 1617, à Marguerite
Le Gall, de la maison du Plessis en Languidic„ dont, entre autres enfants :
IX.
Charles Le Lart, chevalier, seigneur du Roz, mineur en 1617, gouverneur des
ville et château de Corlay en 1647 ; marié, en 1621, à Jacquette Le Coniac,
dame de la Ville-Fréhour en Saint-Brandan, dont, entre autres enfants : 1°
Hervé, qui suit ; 2° Guillaume, sieur de Saint-Ermond, capitaine de Corlay, époux,
en 1660, de Catherine Guiller, dame du Cosquer en Saint-Gilles-du-Vieux-Marché
; 3° Marc, seigneur de Saint-Honoré, en Merléac, Kerbardouil, en Saint-Caradec,
et Porman, près de Rohan, époux, dès 1651, d'Anne Le Veneur ; 4° Denis,
recteur de Mur en 1744 ; 5° Mauricette, épouse de René du Boisgelin, seigneur
du Bot en Saint-Martin-des-Prés.
X. Hervé
Le Lart, chevalier, seigneur du Roz, sénéchal de Pontivy et du duché de
Rohan, mort à Paris en 1666, avait épousé, en 1647, Catherine Le Clerc de la
Baguays, dont il eut, entre autres enfants : 1° Charles, qui suit ; 2°
Denis-Joseph, né à Rennes en 1661, établi à Pontivy, marié à Mathurine
Plancher, sa veuve en 1744 ; 3° Jacquette, mariée, au Quillio, en 1679, à
Guillaume de Kerampuil.
XI.
Charles Le Lart, chevalier, seigneur du Roz, né en 1650, maintenu noble le 15
mai 1669, épousa Jeanne-Marie de Coëtlogon, fille de René, seigneur de
Kerberio et de Quénécunan, dont il eut neuf enfants, entre autres : 1° Eugène,
né en 1704, mort sans postérité, marié : - en 1732, à Jeanne-Vincente Le
Tenours ; - en 1735, à Marie-Jeanne de Lantivy ; 2° Jacquette-Renée, héritière
du Roz à la mort de son frère, née au Roz en 1700, morte à Taulé en 1742,
épouse de Jean-Louis de Rosmar, seigneur de Runegoff, en Pédernec.
La
famille Le Lart est certainement, après la maison de Rohan, celle dont
l'histoire est le plus mêlée à celle de la chastellenie et du canton de
Corlay.
Blason :
D'après les sculptures de Kervers en Haut-Corlay il est probable que cette
famille porta pour blason primitif un sanglier domestique, mais, après
l'alliance Dollo, que rappellent aussi ces documents héraldiques, elle semble
avoir adopté le semis de billettes d'argent sur fond de gueules, des de Dollo
vicomtes de Plaintel qui lui avaient transmis le Roz.
DE LAUNAY
— seigneurs du Cosquer en Corlay.
Blason :
D'argent à l'aigle d'azur, becquée et membrée de gueules.
DE LAUNAY
dit DE PLOESQUELLEC, seigneurs du Vaugaillard en Merléac au XVème siècle.
Blason :
chevronné de 6 pièces d'argent et de gueules, qui est de Ploësquellec.
LAURENT
— propriétaires de Keriolet en Laniscat au XIXème siècle.
DE
LAUZANNE — seigneurs de Kerauter, en Sainte-Tréphine, près de Laniscat.
D'azur au
croissant d'argent accompagné de 2 étoiles d'or, une en chef et une en pointe.
DE LÉZONGAR — seigneurs de Liscuit en Laniscat au XVIème siècle. Roland de Lézongar épousa Claude du Juch, dame de Liscuit, remariée, avant 1566, à Troïlus de Mesgonez, marquis de la Roche.
Blason : d'azur à la croix d'or.
DU
LISCOET — seigneurs de la Rivière en Haut-Corlay.
Benjamin,
marquis du Liscoët, baron du Bois-de-la-Roche, seigneur Kergoët, Bouair,
Courgady et le Rosserff, vicomte des Planches, gentilhomme ordinaire de la
Chambre du Roi et chevalier de Saint-Michel en 1616, avait épousé, en 1603,
Anne de Coëtrieux, héritière des fiefs de la Rivière, passés par héritage
à leur fille aînée Philippe, morte sans postérité, femme du sire de
Bricqueville, marquis de Colombières.
Blason :
d'argent au chef de gueules chargé de 7 billettes d'argent, posées 4 et 3.
LOAISEL — seigneurs du Houlle, en Merléac, au XVIIIème siècle.
Blason : d'argent à
3 merlettes de sable, posées 2 et 1.
DE
LOPRIAC — seigneurs de Liscuit, en Laniscat, aux XVIIème et XVIIIème siècles.
Leurs armes sont sculptées sur le portail de l'église de Laniscat.
Blason :
de sable au chef d'argent chargé de 3 coquilles de gueules.
DE
MARBEUF — seigneurs du Houlle, en Merléac, en 1720.
Blason : d'azur à 2 épées d'argent garnies d'or et passées en sautoir, les pointes en bas.
DE
MAUDUIT DU PLESSIX — propriétaires de Pen-Roz, en Corlay.
Henri de
Mauduit du Plessix épousa Jeanne Bouvier de la Motte de Cepoy, héritière de
Penroz, sa veuve en 1945.
Blason
d'or au chevron d'azur accompagné de 3 étoiles de gueules, 2 en chef et 1 en
pointe.
DE MÉLIENT
— propriétaires de Bocozel, en Haut-Corlay, par héritage des Gouicquet de
Bocozel.
Marie
Malcie de Mélient, héritière de Bocozel, épousa 1° à Nantes, en 1834,
Charles d'Aviau, sr. d'Arsac de Ternay ; 2° Louis Hersart de la Villemarqué du
Buron.
Blason :
gironné de 12 pièces d'argent et de gueules, chaque giron d'argent chargé
d'une étoile de sable.
MENGUY DE
KERANTERFF est peut-être la famille de Keranterff qui possédait Kerveno, en
Plussulien, dès 1577.
LE
MERCIER — propriétaires de Keriolet, en Laniscat, avant 1840.
DU
MESGOUEZ — seigneurs de Liscuit au XVIème siècle.
Troïlus
du Mesgouez, marquis de la Roche, en Saint-Thoy, comte de Kermoallec, en
Saint-Thomas de Landerneau, et de la Joyeuse-Garde, en la Forest, page et favori
de la reine Catherine de Médicis en 1550, gouverneur de Morlaix en 1568,
chevalier de Saint Michel en 1569, président de la Noblesse des Etats de
Bretagne en 1574, vice-roi de Terre-Neuve en 1578, gouverneur de Saint-Lô et de
Carentan en 1597, épousa : 1° avant 1566, Claude de Juch, dame de Liscuit,
veuve de Roland de Lezongar ; 2° Marguerite Tournemine, veuve de François
Massuel, seigneur de la Bouteillerie, et mourut sans postérité.
Blason :
d'or au chevron d'azur accompagné de 3 trèfles de gueules, 2 en chef et 1 en
pointe. Troïlus de Mesgouez portait ce blason sur un écartelé : aux 1 et 4
d'azur au dextrochère ganté d'argent, soutenant un épervier de même, longé
et grilleté d'or, qui est de la Roche ; aux 2 et 3 d'azur à 2 épées d'argent
garnies d'or, posées en sautoir, les pointes en bas, qui est de Coëtarmoal.
LE MÉTAYER
— seigneurs du Quellenec, en Saint-Gilles-du-Vieux-Marché.
Messire
Pierre-Jean-Joseph Le Métayer, chevalier, seigneur de Coëtdiquel, en Bubry,
épousa Louise-Suzanne Le Moënne, de la maison du Quellenec, dont :
Pierre-Jean-Joseph
Le Métayer, seigneur de Coëtdiquel, marié, en 1778, à
Olive-Mathurine-Julienne de la Buzardière, veuve de Florentin-Louis de Poulmic,
dont :
Suzanne-Mauricette-Sainte
Le Métayer de Coëtdiquel, héritière du Quellenec, mariée, à
Saint-Gilles-du-Vieux-Marché, en 1801, à Guillaume-Jean-Joseph de
Keranflec'h.
Blason : d'argent au pin de sinople fruité d'or, le fut accosté de 2 merlettes affrontées de sable.
MEUR —
sieurs du Bergereux, en Le Quillio, du Gouvello, de Saint-Léon, en Merléac, et
du Port, en Saint-Gilles-du-Vieux-Marché.
Prigent
Meur, écuyer, seigneur du Bergereux, en Le Quillio, épousa Clémence Le Bihan,
dont :
Hiérosme
Meur, écuyer, seigneur du Gouvello, demeurant au Port, en
Saint-Gilles-du-Vieux-Marché, épousa Raouline Le Coniac, de la maison de la
Ville-Auray, en Lanfains, remariée à Briand Hino, sieur de la Robelinaye, dont
:
Marguerite
Meur, dame de Saint-Léon, en Merléac, mariée, en 1622, à Philippe Uzille, écuyer,
seigneur de Toulbrunoët, près de Saint-Léon.
Blason : d'argent à la fasce d'azur accompagnée en chef d'un croissant de gueules (armoiries peintes sur le portrait de Hiérosme Meur, seigneur du Gouvello).
LE MOENNE
— seigneurs du Bas-Cléden, en Saint-Bihy, trève de Haut-Corlay, et du
Quellenec, en Saint-Gilles-du-Vieux-Marché.
Tristan
Le Moenne, seigneur de Cléden, marié, en 1630, à Catherine Guiller, douairière
de Buchel, fut probablement l'acquéreur du Quellenec, possédé par son fils aîné
Claude, maintenu noble en 1669. Cette terre passa par la suite à la famille de
Bizien, puis devint la propriété des Le Métayer de Coëtdiquel, issus de
Louise-Suzanne Le Moenne du Quellenec.
Blason :
de gueules à la fleur de lys d'or accompagnée de 3 croissants d'argent, 2 en
chef et 1 en pointe.
MOTIER DE
LA FAYETTE — seigneurs de la Rivière, en Haut-Corlay. Motier, marquis de la
Fayette, épousa Marie-Louise de la Rivière, dame dudit lieu ; leurs armoiries
se distinguent encore au pignon sud du transept de l'église de Haut-Corlay. Ils
eurent pour fils le célèbre Marie-Joseph Motier, marquis de la Fayette, né en
1757, mort à Paris en 1834, lequel prit une part si importante aux révolutions
américaine et française. Il avait vendu ses propriétés bretonnes pour
couvrir les frais de son expédition d'Amérique.
Blason :
de gueules à la bande d'or, à la bordure de vair. — C'est, semble-t-il, ce
blason qui est sculpté sur le pignon sud du transept de l'église de
Haut-Corlay.
MOTTIN DE
LA BALME — propriétaires de Correc, en Saint-Gelven.
Cette
famille acquit de la famille Chrestien de Tréveneuc le château de Correc, en
Saint-Gelven. Ses armes se voient dans une verrière de l'église de
Saint-Gelven.
Blason :
d'azur à la coquille d'argent accompagnée de 3 molettes d'éperons d'or, 2 en
chef et 1 en pointe.
DE LA
MOUCHE.
Le sieur de la Mouche fut nommé gouverneur de Corlay par le maréchal d'Aumont, après la prise de cette place sur le capitaine ligueur Guy Eder de la Fontenelle, en février 1595. Ce gouverneur continua les déprédations de son prédécesseur, si l'on en juge par les pillages opérés par lui en 1596.
DE LA
MOUSSAYE — propriétaires actuels de la Congraie, en Saint-Martin-des-Prés.
Blason :
d'or fretté d'azur.
DE MUR
— seigneurs du Bahezre, en Saint-Gilles-du-Vieux-Marché, trève de la
paroisse de Saint-Mayeux, et de Kerver, en Saint-Martin-des-Prés. La
maison du Houlle, en Merléac, semble en être un ramage.
Cette
famille figure parmi les nobles de Merléac, Saint-Martin-des-Prés et
Saint-Mayeux de 1481 à 1562. Les seigneurs du Baher étaient issus de Joachim
de Mur et d'Olive du Perrier, mariés vers 1250. Les armes des seigneurs de
Kerver se voyaient en 1731 dans l'ancienne église de Saint-Martin-des-Prés.
Elles se voient encore sur la chapelle de la Porte-aux-Moines, en cette paroisse
; dans l'ancienne église paroissiale elles étaient brisées d'un franc-canton
de gueules chargé de 4 mâcles d'or, pour les prééminences de Kerver.
Blason :
d'azur à la croix engreslée d'or.
DE NÉDONCHEL
— propriétaires du Bot et de Kerver, en Saint-Martin-des-Prés.
Georges-Alexandre-François,
Comte de Nédonchel, épousa, en 1829, Marie-Louise-Antoinette de
Choiseul-Praslin, héritière de ces terres qu'elle transmit à sa fille :
Caroline,
mariée en 1863 à Amédée-Marie-Joseph-Paul de Calonne marquis de Courtebourne.
Blason :
d'azur à la bande d'argent.
LE NOAN
— propriétaires du Longeau, en Saint-Gelven.
… Le
Noan, époux de … Le Marchant de Trigon, eut pour fille :
Camille-Marie-Fanny,
propriétaire du Longeau, mariée au Vicomte Amédée de Trolong du Rumain, mort
en 1908.
Blason :
de gueules à 3 épées d'argent garnies d'or, rangées en fasce, les pointes
vers le chef.
OLLITRAULT
— sieurs de Keryvallan, du Parc et du Reste, en Le Quillio, et propriétaires
de Bizoin, en Merléac.
Famille
originaire de la paroisse du Quillio où se trouvent la plupart des terres dont
les noms distinguaient ses branches ; elle hérita des Glais-Bizoin, en Merléac.
Elle remonte à sire Jean 0llitrault vivant au Quillio en 1635 et 1651, époux
d'honorable femme Béatrice Fraboulet. Ils eurent pour fils :
Honorable
homme maître Christophe 0llitrault, marchand de toiles fines de Bretagne,
demeurant au Bergereux, inhumé dans l'église du Quillio en 1684, époux de
Guillemette Le Roux, dont :
Honorable
et noble homme François 0llitrault, sieur du Parc, marié, à
Saint-Martin-des-Prés, en 1692, à Renée Collin, dont :
Eustache
0llitrault, sieur de Calagan, marié, en 1737, à Monique-Jeanne-Angélique du
Couëdic de Kergouhan, dont :
Eustache-Joseph-Marie
0llitrault, sieur du Reste, en Le Quillio, conseiller du Point d'Honneur à
Quintin, marié, à Plérin, eu 1791, à Appoline-Louise Rouxel de Maisonneuve,
dont, entre autres enfants :
Eustache-Marie,
marié, en 1833, à Sophie Glais (de) Bizoin, dont :
Eustache-Marie
0llitrault du Reste, héritier de Bizoin, maire de Merléac, conseiller général
des Côtes-du-Nord, membre du Conseil supérieur des Haras, mort en 1919, dont
la postérité existe encore en 1945.
Blason :
de gueules à la fasce d'azur chargée de 3 étoiles d'or, accompagnée de 2
lions léopardés d'argent, un en chef et un en pointe.
A la même
famille appartenait dom Jean-Baptiste 0llitrault de Keryvallan, abbé général
des Trappistes de 1922 à 1929.
DE
PLOESQUELLEC ou DE PLUSQUELLEC — seigneurs du Vaugaillard, en Merléac.
Guy,
seigneur de Plusquellec et de Callac, en 1330, eut entre autres enfants : Morice,
sire de Plusquellec en 1372, mort sans postérité, laissant pour héritière sa
sœur consanguine :
Isabeau,
mariée à Maurice de Launay, seigneur de Launay-Bolloy, en Pleumeur-Gautier,
lequel releva les nom et armes de Plusquellec.
La
branche aînée de cette seconde maison de Plusquellec s'éteignit au XVème siècle.
Blason :
chevronné de 6 pièces d'argent et de gueules.
POCART
— sieurs de Kergohen, Kerouzant et Tromelin, en Saint-Mayeux.
LE PONTHO
— sieurs de Penanroz, en Corlay.
Maître
Jacques Le Pontho, procureur fiscal de Corlay en 1615, mourut sénéchal de
Pont-Scorff en 1621.
Denis Le
Pontho, sieur de Penanroz et du Stang, procureur fiscal de Corlay vers 1621,
mourut d'épidémie en 1636.
DU
PONTHOU.
Cette
famille fut anoblie en 1462 en la personne de Philippe du Ponthou, paroissien de
Laniscat, époux de Guillemette de Penpoullou, d'une famille noble de
Saint-Gilles-Pligeaux.
La
famille du Ponthou figure aux réformations et montres des paroisses de Laniscat,
Sainte-Tréphine et Plounévez-Quintin, de 1481 à 1562, et fut maintenue noble
en 1670. Ses armes se voient aux voûtes des églises de Laniscat et de
Sainte-Tréphine, paroisse où cette famille a possédé le manoir de Kerauter.
Blason :
d'azur à 3 croissants d'argent posés 2 et 1.
DU PONT
LABBÉ — seigneurs du Vaugaillard, en Merléac.
Blason :
d'or au lion de gueules, couronné, armé et lampassé d'azur.
DE
PORCON.
Thomas de
Porcon, chevalier anglais, officier de la maison du roi d'Angleterre, fut le
premier époux de Marie de Hennesson, dame de la Rivière, en Haut-Corlay, morte
sans postérité, remariée à Foulques de Rosmar, seigneur de Kerdaniel.
Blason : d'azur à 3 couronnes antiques d'or, posées 2 et 1.
DE
POULMIC — seigneurs de Grandisle, en Saint-Bihy, trève de la paroisse de
Haut-Corlay.
La
famille de Poulmic construisit, au XVIème siècle, le manoir de Grandisle,
relevant de Quintin féodalement et actuellement dans ce canton, la seule
paroisse actuelle de Haut-Corlay faisant partie de celui de Corlay.
Antoine-Jacques
de Poulmic de Grandisle épousa en 1735, à Reguiny, Anne-Marie de la Touche de
Porman, fille de Catherine-Yvonne Guiller, dame du Guernic, en Plussulien.
Blason :
échiqueté d'argent et de gueules.
PRIAT —
sieurs de Bizoin, en Merléac, dont l'héritière porta ce manoir à la famille
Glais.
DE QUELEN
DE LA VILLE-GLÉ — seigneurs de la Garenne, en Haut-Corlay.
Julien de
Quelen, écuyer, seigneur de la Garenne-Villeglé, en Haut-Corlay, épousa,
vers 1689, Anne-Mathurine Le Béguec, dame de Kermordu, en Saint-Ygeau, dont :
Marie-Jacquette
de Quélen, héritière de la Garenne, née vers 1690, mariée, vers 1730, à
Jean-François Le Lart, écuyer, seigneur de la Chesnaye, en Saint-Hervé.
Blason :
burelé de 10 pièces d'argent et de gueules.
DU
QUELLENEC ou DU QUÉLENEC — seigneurs dudit lieu et de Kerjacob, en
Saint-Gilles-du-Vieux-Marché.
Cette
famille est connue depuis Eon, seigneur du Quellenec en 1444. Elle s'est perpétuée
jusqu'à nos jours à travers des fortunes diverses, mais son fief patronymique
et Kerjacob ne lui appartenaient déjà plus au XVIème siècle. Kerjacob
appartenait alors aux de Coëtquen, vicomtes d'Uzel. Le Quellenec passa aux Le
Moenne de Cléden.
RAISON
— seigneurs de Kergolio, en Saint-Mayeux.
Blason :
d'argent au croissant de gueules accompagné de 3 roses de même, 2 en chef et 1
en pointe.
DE LA
RIVIÈRE — seigneurs de la Rivière, de la Villeneuve et de Kernonen, en
Haut-Corlay, et de Kersaudy, en Saint-Gilles-Vieux-Marché, trève de
Saint-Mayeux.
Une première
maison de la Rivière était représentée au XIIIème siècle par Geoffroy,
sire de la Rivière, lequel eut pour fils :
Thibaut,
sire de la Rivière, mort vers 1290, époux d'Hélène du Chastel, dont il eut
pour fille et héritière :
Louise,
dame de la Rivière, mariée à Christophe de Mur, lequel était puîné de sa
maison. Il releva le nom de la Rivière mais conserva les armes de Mur. Ils
eurent pour fils :
Geoffroy,
sire de la Rivière en 1332 et 1340, marié à Jeanne de la Feillée, sa veuve
en 1347, dont :
Thibaud
II, sire de la Rivière en 1347 et 1373, époux de Marie de Kergorlay, dont :
Jean, sire de la Rivière, marié à Marguerite de Beaumanoir du Besso, dont :
Henri,
sire de la Rivière en 1399, épousa Jeanne du Houlle, aussi d'une branche
cadette des anciens seigneurs de Mur, dont, entre autres enfants : 1° Geoffroy,
qui suit ; 2° Eon, qui reçut en partage, en 1415, la terre de Kernonen, en
Haut-Corlay, à titre de juveigneurie ; il épousa 1° Isabeau Moisan, dame de
Saint-Quihouët, en Plaintel, dont il eut postérité ; 2° Jacquette de la
Harmoye, veuve de Roland de Kergorlay, seigneur de Bocozel.
Geoffroy,
sire de la Rivière dès 1415, était conseiller et chambellan du duc de
Bretagne Jean V lorsqu'il obtint de ce prince, en 1420, l'autorisation d'ajouter
un 4ème pôt à sa justice seigneuriale. Il rendit aveu au duc, en 1432, de
terres qu'il tenait en juveigneurie du vicomte de Rohan, dans la chastellenie de
Corlay, dépendant de la seigneurie de Kersaudy, en Saint-Gilles-du-Vieux-Marché.
Il avait épousé : 1° Marie de Keravis, de la maison de ce nom, en Boquého ; 2°
Isabeau Tournemine, de la maison de Kermilin, en Trefflaouënan, près de
Saint-Pol-de-Léon. Il eut pour enfants : 1° Henri qui suit, né du premier
mariage ; 2° Du second lit : Alix, épouse de Roland, seigneur de Coatrieux, en
Saint-Adrien, trêve de la paroisse de Bourbriac, dont la postérité fut héritière
du fief de la Rivière à l'extinction de la branche aînée.
Henri,
sire de la Rivière en 1458, épousa : 1° Margélie, dame de Crenan, en Le
Foeil, morte sans postérité ; 2° Olive Le Vicomte, dont il n'eut qu'une fille
:
Jeanne,
dame de la Rivière, mariée à Christophe de Hennesson, chevalier anglais dont
la fille, morte sans postérité, laissa la Rivière à ses parents de Coëtrieux.
Ceux-ci la transmirent aux familles du Liscoët puis de la Rivière de
Saint-Quihouët.
René de
la Rivière, seigneur de Saint-Quihouët et autres lieux, capitaine général du
ban et arrière-ban de l'évêché de Saint-Brieuc, avait épousé en 1598
Marguerite de Coëtrieux, dont il eut :
Charles
de la Rivière, seigneur de Saint-Quihouët, capitaine de l'arrière-ban de
Saint-Brieuc, lequel hérita de la terre de la Rivière à la mort de sa
parente, Philippe du Liscoët, marquise de Colombières. Il épousa Françoise
Bernard de l'Isle-Aval et en eut, entre autres enfants :
Charles-François,
marquis de la Rivière de Corlay, comte de Saint-Quihouët, seigneur de
Kersaudy, l'Orfeuillet, Kertoudy, le Plessis-Hérupel, le Disquay, Boisguyon,
la Villeneuve, Coëttanezre, la Villerieux, les Hattes, le Bois, Keraufret,
Kervoyer, Kermoreau, la Tousche, Saint-Michel-lès-Guingamp et autres lieux,
capitaine général de l'arrière-ban et colonel de la Noblesse de l'évêché
de Saint-Brieuc, marié : 1° à Jeanne-Marie Fleuriot, dame de Kervegan et de
Kerbavé, en Plouzélambre ; 2° à Saint-Cast, en 1688, à Marie-Anne-Françoise
Gouyon de Matignon, dame de Beaucorps, Saint-Cast et les Saint-Jean. Du premier
mariage était né Charles, marquis de la Rivière, comte de Saint-Quihouët,
baron de Crapado, hériter principal de son père en 1689.
La
branche de la Rivière-Saint-Quihouët se fondit en 1754 dans la famille Motier
de la Fayette.
La première maison de la Rivière-Corlay portait un blason : d'azur à la croix d'or frettée de gueules. La seconde maison de la Rivière portait : d'azur à la croix engreslée d'or, qui est de Mur.
DE
ROBIEN.
Christophe
Gauteron, né vers 1570, substitué aux nom et armes de Robien en 1605, était
gouverneur des ville et château de Corlay en 1596 ; page du roi de Navarre et
gentilhomme de la Chambre du roi Henri IV, il était chevalier de Saint-Michel dès
le 18 février 1602, capitaine et gouverneur de Quintin le 15 août 1619, et
mourut à Bocozel, en Haut-Corlay, le 6 juin 1625.
Jean de
Robien, chevalier, seigneur de la Villemainguy, son second fils, fut capitaine
des ville et château de Corlay du 15 octobre 1626 au 23 septembre 1629 ; il fut
reçu maître des Comptes à Nantes le 28 juillet 1638, puis Conseiller d'Etat.
Blason :
d'azur à 10 billettes d'argent, posées : 4. 3. 2. et 1.
DU
ROCHAEZRE.
Pierre du
Rochaëzre, sieur du Cosquer, était alloué de Corlay en 1706.
Blason :
d'argent à 3 croissants de gueules, posés 2. et 1.
DE
ROHAN,
seigneurs de Corlay.
De
gueules à 9 mâcles d'or accolées, posées 3. 3. 3. (le nombre des mâcles est
parfois réduit dans les sculptures), ou écartelé de France-Navarre (contre écartelé
aux 1. et 4. : d'azur à 3 fleurs de lys d'or : 2. 1. - aux 2. et 3. de gueules
à la chaîne d'or posée en croix, en orle et en sautoir) et de Rohan — ou écartelé
au 1er de France-Navarre, aux 2 et 3 de Rohan, au 4ème d'hermines plein (qui
est de Bretagne), sur le tout : d'argent à la guivre d'azur couronnée d'or
ondoyante en pal, engloutissant un enfant de gueules à dextre (qui est
Visconti).
ROPERT
— propriétaires du Roz, en Le Quillio.
Cette
famille acquit, au XIXème siècle, le manoir du Roz de la famille de Saisy de
Kerampuil.
Anne
Ropert, fille des propriétaires du Roz, a épousé : 1° Henri Gagon, mort sans
postérité ; 2° à Plérin, en 1926, Jean Auffray de l'Estang, mort procureur
au tribunal civil de Saint-Brieuc en 1943.
DE
ROQUEFEUIL — seigneurs de Kerdaniou.
Blason :
d'azur à 9 cordelières d'or posées : 3. 3. 3.
DE
ROSMAR.
Foulques
de Rosmar, seigneur de Kerdaniel, en Saint-Jean-Kerdaniel, fut le second époux
de Marie de Hennesson, dame de la Rivière, en Haut-Corlay, veuve de Thomas de
Porçon, dont il n'eut pas d'enfant.
Jean-Louis
de Rosmar de Runegoff, mort en 1742, avait épousé, dès 1736, Jacquette-Renée
Le Lart, héritière du Roz, dont : Sylvie-Charlotte, héritière du Roz, mariée
en 1753 à Charles-Robert de Saisy de Kerampuil.
Blason :
d'azur au chevron d'argent accompagné de 3 molettes d'éperons de même, 2 en
chef et 1 en pointe.
DE
ROSNYVINEN dit DE GUITTÉ voir de Guitté.
LE
ROUSSEAU DE ROSENCOAT.
Julien-Claude-Joseph
Le Rousseau de Rosencoat épousa, en 1803, Hélène Le Lart, héritière de
Guerneho en Merléac, dont la postérité possède peut-être encore cette
terre.
Blason :
d'azur au croissant d'or accompagné de 3 soleils de même, 2 en chef et 1 en
pointe.
DE
SAINT-PERN — propriétaires de Poulancre.
Pierre-Mathurin-Bertrand,
marquis de Saint-Pern, épousa, en 1715, Marie-Françoise-Emilie de Derval de
Broondineuf, héritière de Poulancre, dont :
René-Célestin-Bertrand,
marquis de Saint-Pern et de la Hardouinaye, comte du Bois-de-la-Roche et de Couëllan,
vicomte de Merdrignac, baron de Saint-Jouan-de-l'Isle, seigneur de Poulancre,
etc... capitaine de la Noblesse de l'évêché de Saint-Malo, marié, en 1741,
à Marie-Philippe de l'Olivier de Saint-Maur, marquise d'Aunac, dont, entre
autres enfants :
Paul-Henri,
comte de Saint-Penn, marié, à Sévignac, en 1784, à
Louise-Hyacinthe-Mathurine de Saint-Pern de Broondineuf, dont, entre autres
enfants :
Emilie-Louise
de Saint-Penn, héritière de Poulancre, mariée, à Saint-Brieuc, en 1813, à Alexandre-René-Marie-Fidèle de la Lande, comte de Calan.
Blason :
d'azur à 10 billettes percées d'argent, posées : 4. 3. 2. et 1.
DE SAISY
DE KERAMPUIL — propriétaires du Raz en Le Quillio.
Charles-Robert
de Saisy de Kerampuil épousa, en 1753, Sylvie-Charlotte de Rosmar, héritière
du Roz. Leurs descendants ont vendu le Roz à la famille Ropert.
Blason :
écartelé aux 1 et 4 : de gueules à la hache d'armes d'argent posées en bande
sur une épée d'argent garnie d'or posée en barre, la pointe en bas touchant
une guêpe d'or, qui est de Saisy ; aux 2 et 3 : de gueules à 3 colombes d'argent posées 2 et 1, qui est
de Kerampuil.
DE SUASSE
— seigneurs de Correc, Kerdahel et autres lieux, en Saint-Gelven, Laniscat,
Saint-Mayeux et Saint-Ygeau.
I° — René-François
de Suasse, puîné de la maison du Colledo, en Vieuxbourg-de-Quintin, épousa,
vers 1550, Catherine de Correc, dame de Correc et de Kerdahel, eu Saint-Gelven,
Pohon, en Laniscat, Kervegan, en Saint-Mayeux, Saint-Ygeau, Kerprat, en Plélo,
et autres lieux, dont :
II° — Guillaume de Suasse, seigneur de Correc, marié, vers 1576, à Catherine Le Sénéchal,
dont :
III° —
Jacques de Suasse, seigneur de Correc, mort dès 1643, veuf, dès 1639, de Noëlle
de Keremar, dont, entre autres enfants :
1°
Maurice, qui suit ;
2° Yves,
qui n'eut que des filles ;
3°
Jacques, seigneur de Pohon, qui eut postérité ;
4°
Claude, qui suivra IV bis ;
5° Jean,
seigneur de Saint-Ygeau.
IV. — Maurice de Suasse, seigneur de Correc, Kerprat, Bellevue, Quersellec et Queroual, époux de Jeanne de Rosmar, dont
V. —
Marie-Renée de Suasse, dame de Correc, Kerprat, Bellevue, Quersellec, Queroual
et autres lieux, mariée au château de Beauchamp, en Plélo, le 20 juillet
1654, à Jean des Cognets, seigneur de la Ronxière et de la Noë.
IV bis.
— Claude de Suasse, seigneur de Kervegan, épousa Perronnelle Le Bahezre, dame
de Tananguen, en Plésidy, dont
V. —
François-Pierre de Suasse, seigneur de Tananguen, époux de Jeanne Baron du
Faou, dont :
VI. —
Jean-François de Suasse, seigneur de Kervegan, marié, en 1705, à
Madeleine-Claude de Farcy de Saint-Laurent, héritière de Kerleau, en
Saint-Gildas-du-Channeau, dont :
VII. —
François de Suasse, seigneur de Kervegan, marié : 1° à Louise Fraval
de Coatparquet ; 2° à Quintin, en 1750, à Aimée-Marie-Claude de Visdelou
du Liscoët. Il eut entre autres enfants :
VIII. —
Paul-Ange-Hippolyte de Suasse de Kervegan, né en 1750, lieutenant-colonel,
chevalier de Saint-Louis et de la Légion d'honneur, marié, en 1802, à
Jeanne-Marie-Rose Le Mercier du Bourblanc, dont :
IX. —
Marie-Rose-Pauline de Suasse de Kervegan mariée : 1° à Armand-Marie. vicomte
de Roquefeuil ; 2° en 1832, à Louis-Paul-Marie, comte de Cavelier de
Cuverville.
TESTOU
— seigneurs du Bahezre, en Saint-Gilles-du-Vieux-Marché.
D'argent
à 3 têtes de maures de sable, tortillées d'argent et couronnées d'or.
THOMÉ DE
KERIDEC — propriétaires de Cléhunault, en Saint-Martin-des-Prés.
De
gueules au héron d'argent perché sur un rocher de même mouvant de la pointe.
DE LA
TOUCHE DE PORMAN.
René de
La Touche seigneur de Porman, en Réguiny, avait épousé dès 1717,
Catherine-Yvonne Guiller du Guernic. Les armes de cette famille se voyaient vers
1850 au manoir de Keriolet, en Laniscat.
Alexise
de la Touche de Porman avait épousé à Reguiny, en 1733, Yves-Louis Gourdel,
seigneur de Keriolet.
Blason :
d'azur à la bande d'argent accompagnée de 3 mains dextres d'or, posées 2 et
1.
DE
TROGOFF DE KERELLEAU, seigneurs de Quénécunan, en Le Ouillio.
Balthazar-François
de Trogoff, seigneur de Kerelleau, mort en 1696, avait épousé au Quillio, en
1675, Marie de Coëtlogon, de la maison de Quénécunan, dont :
Joseph de
Trogoff, seigneur de Kerelleau, marié : 1° en 1699, à Marie Le Gouverneur. 2°
à Lannion, en 1707, à Marguerite de Kerprigent. Il eut de sa première
alliance :
Jean-Marie,
comte de Trogoff, seigneur de Kerelleau, marié, à Rennes. en 1723, à
Guillemette de Launay de Boduit, dont : Yves-Louis, comte de Trogoff, seigneur
de Kerelleau et autres lieux, demeurant dès 1749 à son manoir de Quénécunan,
épousa : 1° à Lannion, en 1748, Louise-Hermine de Coëtlogon, sa parente, héritière
de Quénécunan ; 2° à Bréhand-Loudéac, en 1754, Marguerite-Louise-Jeanne
de Guéhenneuc de Glécoët ; 3° à Lannion, en 1763, Françoise-Catherine-Marie
Gaultier de la Boulaye.
Blason :
d'argent à 3 fasces de gueules.
DE
TROLONG DU RUMAIN — propriétaires du Longeau, en Saint-Gelven.
Amédée,
vicomte de Trolong du Rumain, mort en 1904, avait épousé Camille-Marie-Fanny
Le Noan, héritière du Longeau, dont :
Henri,
vicomte de Trolong du Rumain, marié à Sainte-Tréphine, en 1899, à Marie de
Cavelier de Cuverville, dont postérité.
Blason :
écartelé aux 1 et 4 : d'argent à 5 tourteaux de sable posés en sautoir ; aux
2 et 3 : d'azur au château d'argent.
TURQUET
DE LA SAULAYE.
Louis
Turquet, sieur de la Saulaye, en Kermoroc'h, avocat en 1618, bachelier de
Sorbonne, prêtre, historiographe de la maison de Rohan, rédacteur des Coutumes
de ses fiefs, mort en 1670, avait été chargé, en 1639, d'examiner les
notaires, priseurs et sergents de la juridiction de Corlay et de refuser les
incapables.
Blason :
d'or à 2 coeurs, posés en pal, appointés en abîme et accompagnés de 3
molettes d'éperons, 2 en chef et 1 en pointe, le tout de gueules.
URVOY —
seigneurs de Kerstainguy, Kerstanguy ou Quistinguy, en Merléac.
Gilles
Urvoy, seigneur de Saint-Bedan, en Saint-Brandan, épousa, en 1688, Olive-Claude
de Keremar, dame de Kerstainguy, dont, entre autres enfants :
Gilles
Urvoy, puîné, seigneur de Kerstainguy, marié à Gillette-Anne-Françoise de
la Chapelle, dont :
1°
Annibal-Casimir-Paul, seigneur de Kerstanguy, époux d'Angélique de Forsanz,
morte avec son mari et leurs enfants en émigration ; 2° Augustin-Casimir,
marié, en 1776, à Anne Damar du Lindu, dont :
Casimir
Urvoy de Kerstanguy, né en 1779, capitaine royaliste pendant les Cent Jours,
marié à Thérèse-Etiennette-Noëlle Le Forestier de la Houssaye, dont, entre
autres enfants :
1°
Casimir, né en 1804, marié à Eugénie Opinel, dont la postérité masculine
s'est éteinte après 1875 ;
2° Amélie,
dame Boscher-Belleissue, héritière de Kerstanguy.
Blason :
d'argent à 3 chouettes de sable, becquées, membrées et allumées de gueules.
UZILLE
— seigneurs de Kerveller, en Saint-Ygeau, de Saint-Léon et de Toulbrunoët,
en Merléac.
Jean
Uzille, écuyer, seigneur de Kerveller, en Saint-Ygeau, et de Keraudren, en Boquého,
épousa, en 1645, à Rennes, Esther Girard, morte veuve en 1687, dont, entre
autres enfants :
Amaury
Uzille, seigneur de Kerveller, né en 1650, juge des eaux, bois et forêts du
duché de Rohan, marié, en 1689, à Guingamp, à Françoise Bodin de la
Villeneuve, dame de Botillio ; maintenu noble à la Cour des Aides de Paris le 5
juillet 1691 et par arrêt du Conseil du 22 novembre 1698, mort vers 1700,
laissant, entre autres enfants :
Pierre-Alexandre
Uzille, sieur de Kerveller, né en 1696, conseiller du roi et son lieutenant
civil et criminel au siège de Carhaix, mort à Quimper en 1765 : marié à
Carhaix, en 1723, à Madeleine-Gabrielle Le Menez de Kerdelleau, dont :
Jeanne-Charlotte-Emilie
Uzille de Kerveller, mariée : 1° à Carhaix, en 1745, à Jean-René Le
Gouverneur, seigneur de Chefdubois, directeur général des Fermes de Bretagne :
2° à Quimper, en 1754, à Michel-Donatien-Sébastien-Louis de Raymond de
Vars.
Philippe
Uzille, écuyer, seigneur de Grandmaison, dans la ville de Quintin, et de
Toulbrunoët, en Merléac, oncle de Jean, seigneur de Kerveller, avait épousé,
en 1622, Marguerite Meur, dame de Saint-Léon, en Merléac, dont il ne laissa
que des filles.
Jeanne la
plus jeune, épousa en 1655 noble homme Thomas Duchemin, sieur de Beauregard, et
porta dans cette famille Saint-Léon et Toulbrunoët.
Blason :
d'argent à la fasce de gueules chargée de 3 croissants d'or et accompagné de
3 trèfles de sinople, 2 en chef et 1 en pointe.
DU VERGER
DE CUY DE POULMIC — propriétaires du Roz en Le Quillio.
Isidore-Victorien-François
du Verger de Cuy de Poulmic, mort au Roz en Le Quillio, en 1913, y avait épousé,
en 1863, Fanny-Anne-Marie Guillo-Lohan, dont, entre autres enfants :
Marie,
morte en 1915, épouse du comte Gaston de Cacqueray de Saint-Quentin.
DE LA VILLENEUVE — seigneurs de Kerdanio, en Haut-Corlay.
(le vicomte Frotier de la Messelière)
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