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Le nom-adjectif ethnique corlaisien était employé dès 1856 (L. Merlet, Dict. des noms vulg. des hab. de la Fr., 1884 - J O, 2 juin 1902). On a écrit aussi corlaysien (J O, 31 oct. 1924).

Dès 1885, le papier à lettres de la commune était décoré des armes des anciens seigneurs de Corlay : de gueules à un lion d'or, la tête contournée, regardant une étoile d'argent posée en chef à senestre. Ces armes furent peintes dans la salle du Conseil général de l'ancienne préfecture en 1885 et sculptées sur la façade de la mairie inaugurée le 7 juillet 1966 (R. de Saint-Jouan, Les armes de Corlay dans : La Solution, n° 14, juillet 1966, p. 3).

Corlé est cité à partir de 1204 dans les chartes de l'abbaye de Bonrepos en Saint-Gelven (Anc. évêchés, VI). Il a le titre de villa dès 1249 et de paroisse dès 1276 : parrochia de Castro de Corlé ou parrochia de Castro Corlé. La paroisse, faisant partie du diocèse de Quimper, est encore appelée Castrum Corlé en 1368 (Bull. de la comm. dioc. d'archit. et d'archéol., t. I, Quimper, 1901, p. 41) et Castrum Corlay en 1516 et 1574 (Cartul. de Quimper, I, p. 74 et 39). L'état civil contient les formes de Castro Corlé (1603), Corllé, Corllay et la forme actuelle Corlay (dès 1620).

Au début de 1790, cette ville élut sa première municipalité et devint le chef-lieu d'un canton. Par l'ordonnance du 20 mai 1835, la commune de Corlay fit un échange de territoire avec celle de Saint-Mayeux, lui cédant l'enclave de Kerfaven en contrepartie du village de Kernion.

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Trois édifices de cette commune ont été inscrits sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques :

1) L'église Saint-Sauveur (1575), ancienne chapelle devenue église paroissiale vers 1600 et agrandie à cette époque. Elle a été inscrite le 27 juin 1925 ;

2) Le château (entre 1475 et 1493), inscrit le 30 mars 1926 ;

3) Une maison de la place de l'Eglise (1615), cadastrée AB 259 et dont la partie droite (façade et toiture) a été inscrite le 22 mars 1965 ;

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D'autres constructions anciennes, non protégées au titre de la législation des monuments historiques, méritent aussi une mention :

4) La chapelle Sainte-Anne (XVIème s.) ;

5) Plusieurs croix, au cimetière et dans le bourg ;

6) Le manoir de Pen-Roz (1625) ;

7) La maison de Kermaux ;

8) Une maison (1700) et un four en ruines (1754) à Kerguiel ;

9) La fontaine du bourg.

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Les principaux événements survenus à Corlay et dont beaucoup concernent le château sont surtout des faits de guerre :

1) Le 16 octobre 1527 mourut au château de Corlay Jacques Vte de Rohan. Le 31 octobre eut lieu le parcage des biens du défunt. La seigneurie de Corlay échut à sa soeur Marie, épouse de Louis de Rohan, seigneur de Guéméné [Note : Les Rohan-Guéméné, qui restèrent catholiques pendant les guerres de religion, conservèrent la seigneurie de Corlay jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. La terre de Guéméné fut érigée en principauté par lettres de septembre 1570 (Morice, Pr., III, col. 1367). La principauté comprenait dans les Côtes-du-Nord la terre de Plouguernevel mais non celle de Corlay] ;

2) Le 9 avril 1528, les deniers du défunt Vte de Rohan furent saisis par ordre du roi François Ier au château de Corlay. En mai 1528 la vaisselle d'or et d'argent y fut dérobée par deux individus qui furent arrêtés en France. L'un d'eux avait été présent à la saisie du 9 avril ;

3) Le 17 juin 1591, le duc de Mercoeur établit ses troupes à Corlay. Le 22 juin, il y eut une escarmouche entre elles et celles du prince de Dombes. Cette escarmouche précéda le combat du Marhalla en Boqueho, qui eut lieu le lendemain ;

4) Le 4 juillet 1592, le duc de Mercoeur fit ranger ses troupes et ses renforts espagnols en bataille sous Corlay, attendant l'attaque des troupes royales, mais le combat n'eut pas lieu ;

5) Pendant l'été 1592, les Royaux s'emparèrent de Corlay. Le duc de Mercoeur reprit la ville et le château en novembre de la même année ;

6) Le 8 mars 1593, le château de Corlay fut repris par les Royaux, commandés par Yves du Liscoët. Il fit de Corlay son repaire d'où il écumait les environs ;

7) Dès juin 1594, le capitaine La Fontenelle avait repris pour la Ligue le château de Corlay ;

8) Au début de janvier 1595, le capitaine Montmartin mit le siège devant Corlay pour le Roi. La Fontenelle, à qui l'on avait fait croire que ses adversaires disposaient d'une dizaine de canons, capitula vers le 10 février 1595. Le capitaine La Mouche fut nommé au commandement du château et y resta jusqu'en 1598 au moins ;

9) Le 14 novembre 1598, le château de Corlay fut pris par une petite troupe et fut repris le lendemain par le sénéchal royal Alain Gouyquet ;

10) Dans la nuit du 8 au 9 janvier 1616, le château de Corlay fut pris par une troupe de gens de guerre. Il fut repris le 15 au nom du Roi par le même Alain Gouyquet, capitaine du château de Corlay (R H O, IV, 1888, p. 558-561) ;

11) Le 6 février 1795 cinq cents chouans établirent leur quartier général à Corlay (Arch. des C-du-N, Lm 5/82). Dans la nuit du 20 au 21 février, sept à huit cents chouans attaquèrent les cantonnements républicains de Corlay (Lm 5/84) ;

12) Le 4 avril 1796, quatre chouans vinrent brûler les archives de la commune ;

13) Le 2 décembre 1799, la commune subit une incursion des Chouans, commandés par Menguy, qui s'emparèrent des fonds du percepteur ;

14) Le 14 janvier 1800, le chouan Jupiter (G-J-J. de Keranflech) fit occuper Corlay par sa troupe et obligea la municipalité à percevoir les impôts au profit des Chouans ;

15) Le 9 février 1800, Corlay fut occupé par la légion du chouan Debar ;

16) Le 22 juillet 1944, la gendarmerie de Corlay fut attaquée par des maquisards, qui emportèrent une motocyclette et des armes.

(Bulletin d'informations des maires).

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