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CRAC'H

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La commune de Crac'h (bzh.gif (80 octets) Krac'h) fait partie du canton d'Auray. Crac'h dépend de l'arrondissement de Lorient, du département du Morbihan (Bretagne). 

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de CRAC'H

Crac'h vient de « kreac’h » ou « kreh » (éminence ou colline).

Le territoire de Crac'h est un démembrement de la paroisse primitive de Kaer qui englobait autrefois Crac'h et Locmaria.

Au XIème siècle, est créé le prieuré de Sainte-Marie-de-Caër. On mentionne aussi une chapelle du nom de Plas-Caer.

En 1105, la terre de Kaër est érigée en seigneurie avec droit de justice sur les paroisses de Crac'h et Locmariaquer.

La famille Kaër existe du milieu du XIIIème à la fin du XVIème siècle. Elle possède alors la principale seigneurie de Crac'h, celle du Plessis.

Ville de Crach ou Crac'h (Bretagne).

Note : Crach (ou Crac'h) se trouve limité naturellement, à l'est par la rivière d'Auray, et à l'ouest par la rivière de Crach ou de la Trinité ; au nord il confine à Auray et au sud à Locmariaquer. Sa superficie est de 3011 hectares, dont un tiers environ sous labour, un tiers sous lande, et le reste sous prairies, bois, etc. En 1891, sa population est de 1952 habitants. Le bourg, situé vers le sud, s'élève sur une petite éminence, et c'est de là sans doute qu'il tire son nom, car le mot breton Créach signifie éminence ou colline. Il est à six kilomètres d'Auray, à 47 de Lorient, et à 25 de Vannes. Les monuments celtiques sont très nombreux sur ce territoire. — A Kerven-Tanguy, à une demi-lieue d'Auray, on voit un beau dolmen, dont la table a 7 mètres de longueur et présente à sa surface supérieure un cercle tracé en creux et des rigoles. — A 300 mètres environ de ce village est un menhir de 2 mètres de hauteur, près duquel on a trouvé, vers 1823, des morceaux de fer complètement oxydés. Au nord de Kerivaud, au milieu d'une vaste lande, se trouve un menhir, sur lequel est gravée une sorte de feuille de fougère. — Auprès de Kerourang, se dresse un autre menhir, qui depuis des siècles voit paisiblement couler la rivière de Crach. Non loin de la chapelle Saint-Jean, sur une colline appelée Parq-er-Guéren, ou le Champ-des-abeilles, se trouvent deux dolmens, dont l'un a été ravagé depuis longtemps, et l'autre exploré en 1866 (Bull. p. 89) — A Kerzu se voit un dolmen, à chambre ronde, précédée d'une allée, et fouillée en 1866 (Ib.). Au sud-ouest du bourg, près du Peudrec, dans le Parq-er-Roh, se trouvent quatre dolmens, dont le premier est renversé, le second encore enfoui, le troisième totalement bouleversé, et le 4ème assez endommagé est précédé d'une allée. Au sud-est du bourg, auprès de Kerglévérit, se voient les débris de trois dolmens, de médiocre dimension, un dolmen assez bien conservé, et plusieurs menhirs, dont un seul est resté debout. Vers l'est, dans le bois de Kerentréh, il existe encore quelques dolmens à galerie. La domination romaine a laissé de son côté une forte empreinte sur ce territoire. Auprès de Rosnarho, on a découvert, en 1874, les piles d'un aqueduc, qui, après avoir capté l'eau à Pontsal et avoir traversé la rivière d'Auray, se dirigeait vers le sud, pour atteindre Locmariaquer (Bull. 1874, p. 124, — 1882, p. 61). Dans les environs, les champs et les fossés sont jonchés de briques à rebord et de tessons de poteries romaines. A Locqueltas on a trouvé la tête d'une statue en marbre, représentant une femme : elle est déposée au Musée de Vannes. A Rosnarho, on voit deux pierres cylindriques d'un mètre environ de hauteur : elles sont considérées comme bornes romaines, mais elles ne portent aucune inscription. — Une voie, venant de Locmariaquer, traversait ce territoire, en se dirigeant vers le nord ; mais son parcours n'est pas suffisamment connu. Sous la domination étrangère, les indigènes continuèrent à élever des tumulus et des menhirs. Ainsi à Roh-Quédan, un petit tumulus, surmonté d'un petit menhir, fouillé en 1871, a donné du charbon, du silex, des clous en fer et des poteries gallo-romaines. Ainsi encore à Kermarquer, un autre petit tumulus, surmonté d'un lech, a fourni des traces de charbon, des tuiles à rebord et des fragments de poteries romaines ; la croix, gravée sur la pierre, parait être d'une date postérieure. Au VIème siècle, les Bretons ont occupé ce pays, et y ont toujours depuis maintenu leur langue. Le nom du bourg et ceux des villages sont tirés de leur idiome. Le choix qu'ils firent, pour leur patron, de saint Thuriau, évêque de Dol, mort le 13 juillet vers l'an 630, tendrait à prouver que leur érection en paroisse daterait tout au plus du VIIème siècle. C'est probablement aux Bretons qu'il faut rapporter la fondation d'un petit établissement monastique, dont le nom du Moustoir a conservé le lointain souvenir. Comme beaucoup d'autres, il parait avoir été détruit par les Normands à la fin du IXème siècle, ou plutôt au commencement du Xème. On voit au Musée de Vannes un lech provenant de Crach et pouvant appartenir au XIème siècle. Il est quadrangulaire et mesure environ 3 mètres de hauteur. Sur sa face principale on voit une croix pattée, montée sur une tige et surmontée d'une croix plus petite à double traverse. On y lit de haut en bas l'inscription suivante : Lapidem Herauhuen fil. Heranhal amie.. ran hubrit. Le nom de Heranhal, le père, se retrouve sur un autre lech à Languidic. Au point de vue féodal, on peut citer l'existence d'une énorme motte, entourée de douves, qui se trouve auprès de Rosnarho, et qui porte encore le nom significatif de Castellic. Une butte de même nature, mais plus large de base, se voit un peu plus au nord, dans le bois du Pen-du, dépendant de Penhoet (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Ville de Crach ou Crac'h (Bretagne).

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PATRIMOINE de CRAC'H

l'église Saint-Thuriau (XVème siècle), reconstruite en 1809. L'édifice a subi de nombreuses restaurations. En 1828 la duchesse de Berry gratifia la commune d’un secours pour la réparation de l'église. Les trois cloches datent de 1904. La tour comporte trois étages et une flèche. Une cloche en bronze, provenant de la chapelle du Plaskaer, est datée de 1428. Son mobilier qui date du XVIIIème siècle, est hérité de l'église primitive et comporte trois retables de style levallois et leurs autels, ainsi qu'un bras reliquaire du saint patron de l'église, Saint-Thuriau. Le grand retable du chevet (XVIIIème siècle) a une division tripartite dont le sommet était dominé jadis par une statue du Sacré-Coeur (remplacé aujourd'hui par un Crucifix) : au centre se trouve une peinture intitulée "Descente de croix", et de part et d'autre, les statues de saint Thuriau et saint Clair. L'un des retables latéraux (XVIIIème siècle) porte en son centre une statue de saint Thuriau, et dans les niches latérales, sainte Apolline et saint Martin. Le troisième retable (XVIIIème siècle) comporte Notre-Dame-de-Clarté, entourée de saint Isidore et de saint Mathieu. L'orgue provient de Sainte-Anne-d'Auray. Un ossuaire, autrefois adossé à l'église, a été transféré en 1891 dans le cimetière ;

Eglise de Crach ou Crac'h (Bretagne).

Nota : L'église paroissiale, sous le vocable de saint Thuriau, est un édifice moderne, en forme de croix latine, avec une tour carrée, surmontée d'une flèche en pierre. Les chapelles publiques sont : — 1. Saint-Yves, au bourg, dans le cimetière. — 2. Saint-Jean, vers l'ouest, près de la rivière. — 3. Notre-Dame de Plascaer, détruite en 1793 et relevée en 1873. — 4. Saint-Michel, ruinée. — 5. Saint-Aubin, au village de Kervin-Brigitte. — 6. Sainte-Madeleine, aux cordiers, également ruinée. — 7. Sainte-Brigitte, vers le nord-ouest, détruite. — 8. Saint-André, au village de Lomarec, rebâtie en 1606, et possédant un cercueil en pierre, attribué au VIème siècle ; l'inscription, en capitales romaines, IRHAEMA INRI, n'a pas été encore expliquée d'une manière satisfaisante. Les frairies étaient jadis groupées autour de ces chapelles. Les chapelles privées étaient celles du Plessis-Kaer, de Sainte Anne à Kerentréh, de l'Ermitage à Locqueltas, et de Kergurioné. En 1875, on a bénit un oratoire nouveau au Plessis et un autre à Rosnarho. Les chapellenies étaient : — 1. Celle de Saint Thuriau, desservie dans l'église paroissiale. — 2. Celle de Saint Michel fondée dans la chapelle de ce nom. — 3. Celle de Saint Louis, transférée de Plumelin à Kerentréh en 1756. Le recteur de Crach (ou Crac'h), à la libre nomination du pape ou de l'évêque, avait primitivement la dîme de la paroisse. Mais en 1453, par suite de l'union des fruits de ce territoire à la mense capitulaire, il n'eut plus qu'un tiers. Plus tard ces conditions se modifièrent, et déjà eu 1615 le recteur percevait seul la dîme à la 33ème gerbe. En 1756, son revenu net était évalué à 1200 livres. Crach était jadis du doyenné de Belz et de la sénéchaussée d'Auray. En 1790, il fut érigé en commune, du canton de Locmariaquer et du district d'Auray. En 1791, son recteur J. Le Glohannic refusa le serment schismatique et fut bientôt obligé de se cacher. On vendit, comme biens nationaux, la tenue de Locqueltas, qui appartenait à l'abbaye de Rhuys ; des terres situées à Kerinouret, au Guérie et au Grannec, dépendant de Saint-Sulpice de Rennes ; d'autres tenues situées au bourg, à Kergaledan, à Kericard, à Kerloch, au Parc-au-duc, et appartenant aux Chartreux, une tenue appartenant à la fabrique de Crach ; et enfin le moulin de Poulbenn et une tenue à Kersinge, dépendant de la fabrique d'Auray. En 1795, ce pays finit par se révolter contre la tyrannie républicaine, et eut pour capitaine Jean Le Bourdiec. Crach (ou Crac'h) passa, en 1800, dans l'arrondissement de Lorient, et en 1801 dans le canton d'Auray : ce qui fut accepté par l'Eglise en 1802, et n'a pas été modifié depuis. Il ne faut pas quitter cette localité, sans dire un mot d'un fort ruiné, jadis triangulaire, connu sous le nom de Fort Espagnol, et situé sur le bord de la rivière d'Auray. La tradition l'attribue aux Espagnols, qui vinrent soutenir en Bretagne le duc de Mercœur ; mais il est possible qu'il soit plus ancien et une fouille pourrait trancher la question (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Voir aussi   Ville de Crac'h (Bretagne) "L'histoire de la paroisse de Crac'h et ses recteurs"

la chapelle Saint-Jean (1586), située dans un coin isolé. Elle est de plan rectangulaire. Les portes et les fenêtres accusent le style flamboyant. La chapelle est couverte d'une charpente à sablières et entraits sculptées ;

la chapelle Saint-André (1606), située à Lomarec. Il s'agit d'un petit édifice rectangulaire très fruste, dans lequel est conservé un curieux sarcophage mérovingien qui date du V-VIème siècle et qui porte l'inscription "IRHAEMA INRI" en capitales romaines. Le clocheton s'appuie sur une souche rectangulaire ;

Chapelle Saint-André de Crach ou Crac'h (Bretagne).

la chapelle Notre-Dame du Plas Kaer (1873-1874), édifiée à l'emplacement d'une ancienne chapelle du XVème siècle et élevée par les Templiers. C'est, dit-on, qu'à la fin de 1797 ou au commencement de 1798, que le monastère des templiers, situé au Nord de la chapelle et la chapelle auraient été incendiés et ravagés lors de la Révolution. Monseigneur Bécel, évêque de Vannes est venu bénir la nouvelle chapelle de Notre Dame du Plas-Caër le 3ème dimanche de septembre 1874. Le clocher carré abrite une cloche datant de 1468. La statue Notre-Dame des sept douleurs domine le portail d'entrée. Cette chapelle était pratiquement en ruine en 1970 avant d'être restaurée. Deux pardons s'y déroulent. Le premier " le petit pardon " a lieu le premier dimanche de mai. Le second " le grand pardon " se déroule le troisième dimanche de septembre  ;

Chapelle du Plas-Kaer à Crach ou Crac'h (Bretagne).

la chapelle Saint-Aubin (XVI-XVIIème siècle), située à Kirvin-Bigitte (ou Kervin-Brigitte). En façade ouest, la date de 1624 est gravée sur une porte. Il s'agit d'un édifice rectangulaire d'une superficie d'environ 40 m2 dont les contreforts et le portail occidental annoncent déjà la Renaissance, alors que le réseau des fenêtres en tiers-point est encore flamboyant. La façade sud ne comporte qu'un minuscule oculus. L'autel de bois présente l'image d'un évêque qui doit être saint Aubin (protecteur contre la pluie et le feu). La chapelle abrite une statue en plâtre de saint Aubin et une statue en bois de Sainte Brigitte (tenant entre ses mains un renard) ;

l'ancienne chapelle Saint-Yves (XVIIème siècle), située au bourg de Crac'h, près de l'église paroissiale. Elle est encore mentionnée en 1930 et reçut une cloche en 1867 et des reliques de Sainte-Hélène et Saint-Louis en 1875. Elle fut détruite en 1960 ;

la croix de Saint-André (XVIIème siècle), située au lieu-dit Kerfourchard. Elle porte des sculptures en relief. Sur le socle, se lit l'inscription "VICTORIUS" (Aux vainqueurs) ;

la croix de Kerbiscam ;

la croix de Kerberen ;

d'autres croix : celle du cimetière, de Kercadio, de la Vierge, de Kerentrech, de Locqueltas ;

le château du Plessis-Kaër (XVème siècle), restauré au XIXème siècle, propriété successive de Raoul de Kaër (au XIIème siècle), et des familles Malestroit (vers 1350), Montalais (vers 1584), Riaut (en 1655), Le Moust, et Robien (en 1727). Le château a été bâti au XVème siècle par François de Malestroit, restauré au XVIème siècle, agrandi au XVIIIème et modifié au XIXème siècle. Le porche ogival et les tours, qui l'entourent, datent du XIIème-XIIIème siècle. En 1533, le roi Henri II érige le fief en baronnie. Cette baronnie s'étendra en 1784 sur 14 paroisses. En 1727, Christophe Gautron, sire de Robien, conseiller du roi, acquiert la baronnie de Jean Le Moust. A la Révolution, le Plessis-Kaër est vendu comme bien national à François Josse, qui le cède, en l'an XI, à M. Cauzique. Il devient par la suite la propriété successive des familles Fouque-Liazard (en 1862), Caillot (en 1872) et Jacqmin ou Jacquemin (depuis 1910). Jules Caillot y fait bâtir un oratoire privé en 1875. La porte d'accès, en bois sculpté, comporte deux médaillons figurant les propriétaires du domaine. A signaler qu'en 1066, un certain Raoul de Kaër suit Guillaume le Conquérant en Angleterre, et qu'en 1105, la terre de Kaër est érigée en seigneurie avec droit de justice sur les paroisses de Crac'h et de Locmariaquer ;

Château de Plessis-Kaër à Crach ou Crac'h (Bretagne).

 

Château de Plessis-Ker à Crach ou Crac'h (Bretagne).

le château de Rosnarho (XVème siècle). Siège d'une ancienne seigneurie surnommée encore : Rosnareu, Roc'h Nareu, Roc'h Naro et Ros-Nerho, et propriété de la famille Rosnarho. Propriété successive des familles Rosnarho, La Haye, Chohan et La Bourdonnaye (au XVIème et XVIIème siècles), puis Bénard et Faure. Il possédait autrefois une chapelle privée. La demeure actuelle a été édifiée vers 1830 ;

Château de Rosnahro à Crach ou Crac'h (Bretagne).

le château de Kerantré (fin du XVIIIème siècle), encore surnommé Kerentrech, Kerentreh ou Kerentré. Il a été édifié par Joseph de Gouvello sur les ruines d’une demeure primitive détruite par un incendie en 1788. Il possédait autrefois une chapelle privée dédiée à Sainte-Anne. Propriété de la famille Gouvello (à partir de 1620), puis de la famille Aboville (en 1871) ;

Château de Kerantré à Crach ou Crac'h (Bretagne).

le château de Kergurionné. L'ancienne seigneurie appartenait à la famille Coué en 1680. Il possédait autrefois une chapelle privée ;

Château de Kergurioné à Crach ou Crac'h (Bretagne).

le manoir de Locqueltas. Siège d'une ancienne seigneurie. Il possédait autrefois une chapelle privée dite de l'Hermitage ;

le manoir de Kergal. Siège de l'ancienne seigneurie de Kergal ;

le manoir de Kergleverit. Siège d'une ancienne seigneurie appartenant à la famille Bahuno en 1580 ;

l'ossuaire du cimetière. L'ossuaire était jadis adossé à l'église ;

la fontaine Saint-Thuriau (1720), surmontée d'une pyramide et d'une croix ;

la fontaine du Plas Kaer (XVIIIème siècle). La niche est de forme carrée, surmontée d'un toit qui porte une croix. On y lavait autrefois les paupières pour prévenir ou guérir les maladies des yeux ;

la fontaine de Lomarec ;

la fontaine de Saint-Aubin. Son eau était réputée pour favoriser la guérison de certaines maladies des yeux, aux dires des anciens ;

la fontaine de Saint-Jean ;

la fontaine de Kervive ;

la fontaine de Kerbirio ;

la fontaine de Kervin-Brigitte ;

la fontaine de Kerberen ;

le môle du Fort Espagnol (1891 et 1931), situé sur la rive gauche de la rivière d'Auray ;

les moulins à vent de Kerhen ou Kerhern (XVIème siècle), de Cornguic, de Kermarqueer, de Kerverchi, et le moulin à eau de Poulhen ;

Château de Kernégan à Crach ou Crac'h (Bretagne).

A signaler aussi :

le dolmen de Er-Mar (époque néolithique) ;

le dolmen de Mane-Roheneze (époque néolithique) ;

le dolmen de Tal-er-Roc’h (époque néolithique), situé à Le Luffang ;

les deux dolmens de Parc-Guren (époque néolithique), situé à Le Luffang. Le premier dolmen a une chambre à cinq côtés. L'autre dolmen a une chambre circulaire. On y a trouvé aussi deux vases, des lames, des perçoirs en silex et une perle en verre bleuté ;

le pont romain ;

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ANCIENNE NOBLESSE de CRAC'H

La principale seigneurie de Crach (ou Crac'h) était celle du Plessis, qui appartenait aux barons de Kaer. Elle passa, vers 1350, aux Malestroit, vers 1584 aux Montalais, en 16.. aux Riaud, et en 17.. aux Robien. A cette dernière famille appartient Christophe-Paul de Robien, président à mortier au parlement de Bretagne, auteur d'une Description historique et topographique de la petite Bretagne, en 4 volumes in-folio, et mort en 1756. Le château du Plessis-Kaer, sur le bord de la rivière d'Auray, est une construction du IVème siècle, avec quelques retouches postérieures. La porte de la cour est ogivale et flanquée de deux tours cylindriques ; les fenêtres de la maison sont à pignons ornés de crosses végétales, et sur l'une d'elles on lit la vieille devise : Pour loyaulté maintenir.

Les autres seigneuries étaient :

1.     Kerbois.

2.     Kerentréh, aux Gouvello ; le nom de Kerentréh signifie Village du passage : il y avait là jadis, pour traverser la rivière, un pont de bois, depuis longtemps démoli, et dont on retrouve de temps à autre des débris dans la vase (Bull. 1882, p. 61).

3.     Kergal.

4.     Kerglévérit, aux Bahuno en 1580.

5.     Kergurioné, aux Coué en 1680.

6.     Keriboulo.

7.     Kerivin-Brigitte.

8.     Locqueltas.

9.     Le Moustoir.

10.    Rosnarho, aux Rosnarho, puis aux Chohan.

11.    Viéguéah. 

(de Joseph-Marie Le Mené).

 

A la réformation de 1427, on comptabilise la présence de plusieurs nobles de Crac'h : Jehan Frollou (Kericar), Eon Letienc et Eon du Val (le Moustoir), sieur de Kaer (Kergal et Plessix Kaer), Jehan de Rosnarhou et son fils Eon (Rosnarho), Ollivier Que, Jouhan Le Bouxe, Jouhan Gauvain et Guillemette de Broere son épouse (Kerantré), Allain Le Bigot, Jehan de la Porte et son fils Guillaume (Kerglévérit).

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence de 4 nobles de Crac'h :

Lancelot PERO (400 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une épée et d'une hache ;

Guillaume de LA PORTE (60 livres de revenu), remplacé par son fils François : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une vouge ;

Jehan de QUIRISEC (400 livres de revenu) : comparaît en homme d'armes ;

Jehan LE GRILLAN (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une vouge et d'une épée ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence de 7 nobles de Crac'h :

Jehan du QUIRISEC, seigneur de Kergurionné (400 livres de revenu) : de l'ordonnance du duc ;

Jehan LE GRILLANT (110 livres de revenu), remplacé par son fils Jehan : comparaît en archer et armé d'une vouge ;

Jehanne de ROSNARHO (100 livres de revenu) ;

Louise MALLOT, veuve d'Ollivier de Quirisec, remplacé par Charles Salarun : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Jehanne de QUIRISSEC (400 livres de revenu), veuve de Jehan d'Auray, mariée à Jehan de Bohal ;

Ollivier de QUIRISSEC ;

Jehan de GUERRANDE (400 livres de revenu) ;

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