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CROIXANVEC |
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La commune de Croixanvec ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de CROIXANVEC
Croixanvec vient du breton "kroez" (croix) et "hanveg" (lieu d'estive ou pâturage d'été).
Croixanvec est un démembrement de l'ancienne paroisse de Noyal (aujourdhui Noyal-Pontivy). Croshanec est mentionné dès 1113. Croixanvec est érigé en paroisse en 1387. Elle fait partie du doyenné de Porhoët. Croixanvec est érigé en commune en 1790 et incorporé au canton de Pontivy en 1801.
On rencontre les appellations suivantes : Croshanec (en 1113), Croshavec (en 1387), Crocennec (en 1448), Troezanec (en 1464), Croessenec (en 1536), puis Croessanvec.
Note 1 : Cette petite paroisse, détachée de l'immense territoire de Noyal, se trouve sur la limite septentrionale du diocèse. Elle est bornée au nord par Hémonstoir, à l'ouest par Kergrist, au sud par Saint-Géran, et à l'est par Saint-Gonnery. Sa superficie est de 603 hectares, dont la moitié environ est sous lande. Sa population n'est que de 379 habitants. Malgré son peu d'étendue, cette paroisse est ancienne : elle est mentionnée dans les archives du chapitre dès 1387 sous le nom de Croshavec, et plus tard sous celui de Croessanvec. En 1113 ce lieu s'appelait Groshanec ; c'était alors un simple village de l'immense paroisse de Noyal. C'est là que naquit, en cette année, le B. Maurice, qui devint plus tard abbé de Carnoet (Joseph-Marie Le Mené - 1891);
Note 2 : Liste non exhaustive des maires de Croixanvec : Claude Le Mouel (en 1796), Jacques Duault (1796-1798), Marc Le Plenier (1798-1805), Claude Le Mouel (1805-1815), Barthelemy Allano (1815-1819), Jean-Louis Le Joly (1819-1855), Jean-Marie Le Clezio (1855-1865), Jean-Baptiste Le Joly (1865-1871), Jean-Marie Le Clezio (1871-1883), Jean-Marie Le Joly (1883-1887), Julien Henrio (1887-1888), Pierre-Marie Porrot (1888-1901), Pierre-Marie Robic (1901), etc...
PATRIMOINE de CROIXANVEC
l'église
Saint-Jean-Baptiste ou Saint-Samson et Saint-Maurice (XVIIIème siècle), restaurée en 1913 et
1920. Il s'agit d'un édifice très simple, en forme de croix latine,
édifié sans doute dans la première moitié du XVIIIème siècle. Le clocher-porche date de 1768.
La statue de saint Maurice orne la tour de l'église. Une petite chapelle
qui jouxte l'église porte l'appellation de Notre-Dame de Lourdes. Le
linteau aux armes des Rohan est un vestige de l'ancien édifice. Les
verrières de l'église relatent la vie de saint Maurice, né au village de
Kerbarh en 1113. La statue de Jeanne d'Arc
date du XXème siècle ;
Nota : L'église paroissiale, dédiée à saint Jean-Baptiste, est en forme de croix latine et n'offre rien de particulier. Aucune chapelle de frairie ne se rencontre sur ce territoire. Vers 1756, le prêtre Julien Le Roch fonda, au maître-autel de l'église paroissiale, une chapellenie, qu'il chargea d'une messe par semaine, et qu'il dota d'une maison et de quelques pièces de terre, au village du Guer en la paroisse. Le recteur, qui était à la nomination alternative du pape et de l'évêque, suivant le mois de la vacance, avait seul la dîme sur toute la paroisse à la 11ème gerbe. Malgré cette quotité considérable, et les prémices qui s'y ajoutaient, le bénéfice, vu l'exiguïté du territoire, était peu important, et n'était évalué qu'à 400 livres en 1757. Croixanvec était jadis du doyenné de Porhoet et du vicomté de Rohan. En 1790, il fut érigé en commune, et fit partie du canton de Noyal et du district de Pontivy. En 1791, son recteur, Pierre Denis, refusa de prêter serment à la constitution civile du clergé, et dut ensuite se cacher. En 1794, on vendit, au prix de 1560 livres, les biens de la chapellenie de Julien Le Roch. Le seul manoir de la paroisse était celui de Kerambart, qui appartenait en 1340 à la famille de ce nom et qui depuis a passé entre différentes mains. En 1801, Croixanvec fut détaché du canton de Noyal, pour être incorporé à celui de Pontivy, qui était en même temps chef-lieu d'arrondissement. En 1802, il retrouva son titre de paroisse, sans avoir perdu celui de commune. Son presbytère, tombant de vétusté, a été reconstruit en 1858 (Joseph-Marie Le Mené).
Voir aussi
"L'histoire de la paroisse de Croixanvec et ses recteurs"
la grotte de Lourdes
(XXème siècle), située route de Crano ;
le calvaire du cimetière
(XIXème siècle). Ce calvaire est déplacé au bourg en 1957 ;
la rigole d'hilvern (1824-1834) ;
la maison (XVIIème siècle), située à Le Guer ;
l'école Maurice Le Provost (XXème siècle) ;
A signaler aussi :
l'ancien
manoir de Kerbarh, ancienne maison noble appartenant à la famille de
Kerambart en 1340. La maison porte aujourd'hui la date de 1774 ;
ANCIENNE NOBLESSE de CROIXANVEC
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence d'un seul noble de Croixanvec.
Pierre
LE BARZ : défaillant ;
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