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LA DOMINELAIS

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La commune de La Dominelais (bzh.gif (80 octets) Doveneleg) fait partie du canton de Grand-Fougeray. La Dominelais dépend de l'arrondissement de Redon, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de LA DOMINELAIS

La Dominelais vient de l'ancien français "domineor" (dominer).

L'ancienne chapelle de Saint-Nicolas, construite près des manoirs de la Dominelais et de la Bourdonnaye, passe pour être une fondation en 1677 (acte notarié de la fondation daté du 11 février 1677) de la famille Arondel, qui possède au XVIIème siècle ces deux habitations. Devenue frairienne avec le bénéfice de la Cadinais pour annexe, Saint-Nicolas est jusqu'à la Révolution desservie par un chapelain, puis par les vicaires de Fougeray (Grand-Fougeray).

Ville de La Dominelais (Bretagne).

Le Pouillé de Rennes précise qu'au XVIIème siècle se trouvaient, à l'une des extrémités de la paroisse du Grand-Fougeray, deux petits manoirs possédés et habités par divers membres d'une même famille, celle des Arondel ; ils se nommaient l'un la Dominelais, l'autre la Bourdonnais (ou Bourdonnaye), et leurs possesseurs étaient depuis longtemps dans le pays, car on y trouve des Arondel dès 1541. Julien Arondel, sieur de la Bourdonnais, vécut en 1629, et Michel Arondel, sieur de l'Aubriais, habitait en 1689 son logis de la Dominelais. Cette famille donna le jour à quatre prêtres, qui exercèrent le saint ministère dans la paroisse de Fougeray (Grand-Fougerais). L'un, Jean Aronde!, chanta sa première messe le dimanche 25 mai 1664 ; l'autre, Pierre Arondel, sieur de la Dominelais, fut longtemps régent du collège de Fougeray et mourut âgé, en 1711 ; le troisième fut Georges Arondel, qui vivait en 1703, et le quatrième, Michel Aronde!, qui exerçait son ministère à Fougeray une dizaine d'années plus tard. La tradition a conservé souvenir de ces divers membres de la famille Arondel, et elle prétend que ce fut l'un des prêtres que nous venons de nommer — très-probablement Pierre Aronde!, sieur de la Dominelais — qui fit construire près du petit manoir dont il portait le nom une chapelle en l'honneur de saint Nicolas. Cette chapelle était desservie en 1731 par René Marmion, chapelain de la Dominelais, dont la famille habitait la Bourdonnais depuis le mariage de Julien Marmion avec Françoise Arondel. Diverses fondations avaient été faites en faveur de ce petit sanctuaire, auquel on avait annexé, dit-on, le bénéfice de la Cadinais, dont la présentation était prétendue par la famille Arondel. Devenue plus tard chapelle frairienne, Saint-Nicolas de la Dominelais fut jusqu'à la Révolution desservie par un chapelain, et depuis cette époque par les vicaires de Grand-Fougeray. Ces derniers y disaient la messe les dimanches et fêtes et y faisaient le catéchisme deux fois par semaine. Vers 1827, la vieille chapelle fondée par les Arondel paraissant insuffisante, fut reconstruite et agrandie. Mais en 1840 Mgr de Lesquen jugea à propos de distraire La Dominelais du territoire de Fougeray (Grand-ougeray) ; il l'érigea en paroisse le 1er juillet, à la suite d'une ordonnance royale du 31 mai précédent. Le premier recteur fut M. Robert, qui, plein de zèle et de dévouement, se consacra avec ardeur à la tâche qui lui était confiée ; il bâtit une église, puis un presbytère, et bientôt un petit bourg s'éleva autour du nouveau clocher.

Ville de La Dominelais (Bretagne).

La Dominelais est érigée en paroisse succursale de la paroisse de Grand-Fougeray en 1840 et dépend alors de l'ancien évêché de Nantes. La Dominelais (dont le territoire s'appelait jadis le Pays de Haut, par opposition au Pays de Bas qui est devenu la commune de Sainte-Anne-sur-Vilaine) est érigée en commune indépendante par décret du 9 décembre 1880.

Ville de La Dominelais (Bretagne).

Note : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de La Dominelais : Joseph Robert (1840, décédé en 1871), Jean-Marie Briand (1871, décédé en 1883), Jean-Baptiste Hervé (à partir de 1883), ....

Ville de La Dominelais (Bretagne).

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PATRIMOINE de LA DOMINELAIS

l'église Saint-Nicolas (XIXème siècle). Saint Nicolas est le patron de l'église paroissiale de La Dominelais, comme il l'était de l'ancienne chapelle de ce nom. L'ancienne chapelle est restaurée et agrandie d'une sacristie et de deux chapelles en 1823. De grands travaux sont également entrepris dès 1840. Elle est, semble-t-il, réédifiée en 1827 et de nouveau en 1866. Cette dernière étant insuffisante pour les besoins d'une paroisse, l'église actuelle fut construite sur l'emplacement du vieux sanctuaire : c'est une simple croix de style ogival, que Mgr Saint-Marc vint bénir le 20 avril 1866 (Pouillé de Rennes). L'autel de la Vierge, oeuvre du sculpteur Eugène Bellanger, date de 1874. Les vitraux, oeuvre des maîtres-verriers Lecomte et Colin, datent de 1879-1885 et représentent : saint Pierre et saint Nicolas (au sud), saint Yves et saint Martin (au nord) ;

Eglise de La Dominelais (Bretagne).

le calvaire (1891-1949), situé rue de la Forge et route de Fougeray ;

le manoir de la Bourdonnais ou Bourdonnaye (XVIIème siècle), édifié par la famille Arrondel. Propriété successive des familles Arrondel (en 1629), Marmion (vers 1663), de Penhoët (vers 1724), Guichaud (vers 1744 et en 1772). Habité à la fin du XIXème siècle par la famille Guichaud, ce manoir ne présente de remarquable que l'avenue qui y conduit. En 1629 vivait Julien Arondel, sieur de la Bourdonnaye, marié à Julienne Vallière. En 1653, autre Julien Arondel, sieur de la Bourdonnaye. Françoise Arondel épousa Julien Marmion en 1663 ; puis vint Louis Marmion, sieur de la Bourdonnaye. Mais en 1724, Jeanne Marmion épousa François Penhoët, dont naquit Françoise Penhoët, dame de la Bourdonnaye comme sa mère, et mariée en 1744 à Pierre Guichaud. François Guichaud, sieur de la Bourdonnaye, et Marie Guichaud, sa femme, vivaient eu 1770 ;

le manoir de la Dominelais ou Dominelaye, situé route de Saint-Sulpice des Landes. Propriété de la famille Arondel sieurs de l'Aubriais en 1669 et en 1760. Habité en 1689 par Michel Arondel, sieur de l'Aubriais, et Gabrielle Marmion, sa femme, et en 1760 par François Arondel, sieur de l'Aubriais ;

la maison (1654), située rue des Bosquets ;

la maison (XVII-XVIIIème siècle), située au lieu-dit La Haute Roulais ;

le moulin à vent (1820), situé au Lieu-dit La Grée-Charuelle ;

Ville de La Dominelais (Bretagne).

 

Ville de La Dominelais (Bretagne).

A signaler aussi :

la découverte de deux petits foyers de fonderie au lieu-dit La Roussière, et de scories au village de la Minière (époque gallo-romaine) ;

l'ancien manoir de la Borgnière. Propriété successive des familles Raguenel (en 1450), Pierre de Goulaine (en 1513), de Téhillac (en 1584), Thomail seigneurs de la Bouillonnière (en 1599), le Vestier seigneurs de la Chellure (vers 1643), Coppalle seigneurs de la Croix (en 1660), du Radier (en 1787). Cette terre seigneuriale, avec moyenne et basse justice, devait au seigneur de Fougeray, au terme de la décollation de saint Jean, quatre sols monnaye. Son possesseur devait en outre fournir des éperons aux cavaliers qui couraient chaque année la quintaine à Fougeray. Guillaume Raguenel était seigneur de la Borgnière en 1450, et Pierre de Goulaine, du chef de sa femme, en 1513. Guillaume de Téhillac la possédait en 1584 ; mais en 1599, Suzanne de Téhillac, femme de Gilles Thomail, sieur de la Bouillonnière, apporta cette terre à son mari. Jacques Thomail et Jacquette Le Misteur, sieur et dame de la Jousselinaye et de la Borgnière vivaient en 1609. Leur fille, Suzanne Thomail, épousa, vers 1643, Jean Le Vestier, sieur de la Chellure, et lui apporta la Borgnière. En 1660, Jeanne Le Vestier porta à son tour cette terre dans la famille Coppalle, en épousant Claude Coppalle, sieur de la Croix. Leur fils, Claude Coppalle, seigneur de la Borgnière, vivant en 1690, épousa : - 1° Jeanne Mazureau ; - 2° Marguerite Piel. Autre Claude Coppalle, seigneur de la Borgnière, se maria en 1723 à Anne du Breil. Enfin, André Coppalle, seigneur de la Borgnière, vendit ce manoir en 1787 à Martin du Radier. Tous ces petits seigneurs habitèrent constamment la Borgnière, dont les salles présentent encore à la fin du XIXème siècle de hautes cheminées à colonnes de pierre ;

Gare de La Dominelais (Bretagne).

 

Ville de La Dominelais (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de LA DOMINELAIS

(à compléter)

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