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LE DOYENNÉ DE PONTRIEUX |
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La mairie de Pontrieux possède un cahier de délibérations du conseil municipal de cette ville, de 1793 à 1795 qui n’est pas sans intérêt. Il est regrettable que le cahier de délibérations du directoire du District de Pontrieux ait été expédié à Saint-Brieuc, car il doit renfermer des documents précieux pour l’histoire des différents cantons qui faisaient partie de ce District.
La mairie de Ploëzal conserve un recueil manuscrit de lois de 1790-1791 et 1792. Ce cahier renferme le compte-rendu de la prestation de serment de MM. Chaffotec et Cathou à la Constitution civile du clergé.
Dans les autres mairies du doyenné on ne trouve que d'anciens registres ecclésiastiques.
PONTRIEUX.
Avant le Concordat de 1801, la ville de Pontrieux ne formait pas une paroisse ; elle possédait seulement deux chapelles, dédiées l’une à saint Yves (côté Ploëzal), l’autre à Notre-Dame des Fontaines (côté Quemper).
La chapelle de Saint-Yves était desservie depuis plusieurs siècles par deux chapelains. Celle de Notre-Dame-des-Fontaines n’avait qu’un seul prêtre qui servait de matinalier à Pontrieux.
Chapelle Saint-Yves.
M. Even, vicaire de Pontrieux, 1785-1792 ; M. Simonet, 1792-1793 … 1801 ; M. Bescont, 1801-1803 ; M. Scrill, 1785-1791 ; M. Teffany, 1791-1792 ; M. Bastiou, 1792-1793 ; M. Goas (avec juridiction), 1802-1808.
M. Even mourut en exil.
M. Simonet prêta serment à la Constitution civile du clergé, et déposa à la mairie ses lettres de sous-diaconat, diaconat et prêtrise. Il resta à Pontrieux tout le temps de la Révolution et y baptisa dans cet intervalle un grand nombre d’enfants. A la fin de la Révolution, il exerça les fonctions sacrées dans la chapelle de Notre-Dame-des-Fontaines, car celle de Saint-Yves avait été détruite après avoir servi de lieu de réunions publiques et de temple de la raison.
M. Le Goas, de Pontrieux, était seulement diacre lorsque éclata la Révolution. Il fut ordonné prêtre à Jersey par Mgr. Le Mintier. Il mourut recteur de Runan.
M. Bescont exerça le saint ministère à Pontrieux, sans juridiction, de 1801 à 1802 et avec juridiction du 14 juillet 1802 jusqu’en 1803.
Chapelle de Notre-Dame-des-Fontaines.
M. Simonet était chapelain de Notre-Dame-des-Fontaines depuis plusieurs années, lorsqu’en 1792 il fut nommé vicaire de Pontrieux ; il remplaça M. Even à Saint-Yves.
QUEMPER.
Recteur : M. de Kermel, de 1785 à 1791 (juin) ; curés : MM. Dantec, 1789-1790 (octobre) ; J. Le Corre, 1790-1791 ; L. Gouriou, 1789-1791 (juin) ; J.-F. Marion, juin 1791-1793... 1796 ; vicaires : L. Brochen, 1791-1793 ; L. Gouriou (le même que le précédent), 1791-1793.
Les vieilles gens de Quemper prétendent que M. de Kermel mourut en exil.
J.-F. Marion, de Quemper, était vicaire de Lézardrieux en 1786. En 1791, il vint à Quemper avec le titre de curé ou recteur. En 1796, il signe pasteur sur son registre de baptême.
L. Gouriou et Brochen devaient être originaires d Quemper-Guézennec.
PLOEZAL.
Recteur : J. Gigant, 1769-1791 ; curés : Durand, 1787-1791 (juin) ; Jean Le Bras, 1791 (juin)-1793 ; vicaire : Yves Cathou, 1791-1793.
Jean Le Bras était vicaire de Runan avant de venir à Ploëzal. En 1793 il fut nommé officier public à Ploëzal. En 1794 ou 1795, il était détenu à Pontrieux quand il fut nommé secrétaire de la municipalité de cette ville (cahier de délibérations du conseil général de Pontrieux 1793-1795).
Sur le cahier ecclésiastique de Ploëzal de 1803, il signe tantôt curé desservant, vicaire desservant, et tantôt desservant, prêtre desservant, et, dans les derniers temps, prêtre à Ploëzal.
Yves Cathou avait prêté serment à la Constitution civile du clergé le 13 février 1791.
Y.-M. Chaffotec qui prêta serment le même jour que Y. Cathou, signe l’acte ainsi qu’il suit : « fonctionnaire public de Ploëzal » ; et cependant son nom ne se trouve aucune fois sur les registres ecclésiastiques de Ploëzal de cette année.
SAINT-CLET.
Curé : L. Omnès, 1783-1791 et peut-être 1792 ; prêtre auxiliaire : C.-René André, 1789-1793 ; après le Concordat : L. Omnès, desservant.
Ce dernier avait-il prêté serment ? Je ne saurais le dire ; ce qu’il y a de certain, c’est que C.-R. André se maria à sa bonne dont il eut deux enfants, un garçon et une fille. En 1794, C.-R. André fut nommé greffier du juge de paix de Pontrieux. Dans la suite il a été instituteur à Saint-Clet. Il est mort à Pontrieux le 3 avril 1834.
SAINT-GILLES.
Recteur : H. Le Gall, 1790-1792 ; curé : Pérennès, 1790-1792 ; après le Concordat, M. Pérennès fut nommé desservant de Saint-Gilles. M. H. Le Gall fut nominé curé de Pontrieux.
RUNAN.
Curés : M. Le Bras, 1787-1791 ; G. Berthou, 1791-1792 (inclusivement).
M. Le Bras fut nommé recteur de Ploëzal en 1791.
BRÉLIDY.
Recteur : Vincent Guézou, 1788-1793.
D’après une personne de Pontrieux, parente de M. Vincent Guézou et digne de foi (M. Gouriou), cet ecclésiastique fut pris dans son presbytère de Brélidy par des soldats de Pontrieux et emmené à cheval dans cette ville. Plus tard, il fut transporté à la prison de Guingamp où il resta quelques années. Ayant tenté de s’échapper de prison, il fut condamné au cachot. Enfin, à la fin du siècle dernier, il passa deux ans à l'île de Ré, d’où il revint couvert de …. vermine. Il est mort prêtre retiré à Runan.
PLOUEC.
Recteur : A. Daffniet, 1786-1791 (juin) ; curés : R. Rannou, 1786-1790-1791 (juin) ; J. M. Le Chaffotec, 1790 ; Guillaume Berthou, 1790-1791 (juin) ; Guillaume Berthou, (le même que le précédent) 1791 (juin) ; Pierre Jégou, 1791-1793 (janvier) ; vicaires : F. Raoult, 1791 (juin-octobre) ; P. Raoul 1791-1793 (février).
MM. Daffniet et Rannou prirent le chemin de l’exil.
M. Daffniet revint bientôt au pays et s’installa à Runan (trêve de Plouëc), qu’il dut quitter quelque temps après. Il y laissa son vicaire, M. Rannou, qui y mourut.
Pierre Jégou, originaire de Quemper, était recteur de Coatascorn en 1791. En 1793, il se rendit à Quemper où il fut nommé officier public.
Y.-M. Le Chaffotec se rendit à Ploëzal où il prêta serment.
Guillaume Berthou signait au registre de 1789 prêtre de Plouëc ; il y fut nommé curé en 1790. En 1791 et 1792, il était vicaire de Runan.
SUPPLÉMENT
PONTRIEUX
M, Bastiou, vicaire de Pontrieux en 1792 (assermenté), Simonnet, vicaire de Pontrieux pendant toute la période révolutionnaire.
Ci-joint deux délibérations du conseil municipal de Pontrieux où il est question de M. Bastiou, originaire de cette ville, et de M. Simonnet.
Du 26 germinal, l’an II de la République une et indivisible (15 avril 1794).
« L’agent national (Alain Dimpaut) a remontré que les citoyens Bastiou, ex-vicaire, et François Simonnet, vicaire de cette commune …. demandent chacun un certificat de civisme, savoir, Bastiou et Simonnet conformément à la loi du 30 juin dernier.
Le conseil général (municipal), faisant droit, sur la remontrance de l’agent national, a passé au scrutin pour savoir si le certificat de civisme et de résidence réclamé par les citoyens Bastiou et Simonnet, vicaires, leur serait accordé ou non, et ayant chacun d’eux réuni la totalité des suffrages, le conseil arrête, après avoir ouï l’agent national, que le certificat de civisme par eux réclamé leur serait délivré ».
Du 11 prairial an II (30 mars 1794).
« L’agent national a remontré que les citoyens X… et Yves Bastiou, aîné, ex-vicaire de Pontrieux, demandent chacun un certificat de civisme.
Le conseil général faisant droit sur la remontrance de l'agent national, a passé au scrutin pour savoir si les certificats de civisme réclamés par les citoyens X…. et Bastiou, aîné, leur seraient accordés ou non, et ayant tous réunis la totalité des suffrages, si ce n’est à l’égard du citoyen Bastiou, aîné, le conseil ouï l’agent national arrête que les certificats de civisme réclamés par les cy-dessus leur seraient délivrés.
Considérant qu’à l’égard du citoyen Bastiou, aîné, ex-vicaire de Pontrieux, attendu qu’il n’avait pas fait à la commune la déclaration de sa sortie de Pontrieux, et que par conséquent, cette dernière pouvait ignorer qu’il avait quitté la dite commune.
Considérant qu’en outre, que jusqu’à sa sortie arrivée le 17 ventôse dernier (6 mars 1794), suivant sa lettre du 2 prairial (21 mars 1794), il a toujours été regardé comme bon citoyen. Le conseil général déclare n’avoir rien à changer dans le certificat à lui délivré le 26 germinal dernier (15 avril 1794) ».
Evénements religieux survenus pendant la période révolutionnaire.
CLOCHES. — Du 17 nivôse, an II de la République. (6 janvier 1794).
Présent le citoyen Dimpaut, agent national provisoire près de la commune, il a été dit par lui :
« Vous aurez encore à prendre un parti pour faire desendre les cloches ....
La loi porte qu’il n’en restera qu’une dans chaque commune. Je crois qu’il serait essentiel de faire une adjudication au rabais pour la descente de ces cloches.
La municipalité arrête que la moyenne cloche de la chapelle Saint-Yves sera descendue ainsi que les deux de la chapelle de N.-D. des Fontaines ».
CROIX. — Du 2 pluviôse, an II (21 janvier 1794).
« La municipalité, considérant que la société populaire de cette ville a manifesté son voeu relativement à l’enlèvement des croix qui se trouvent tant sur le calvaire près les fontaines que dans la cordée de la ville, jalouse de se conformer à la loi ;
Arrête, après avoir ouï l’agent national, que les croix existantes sur le calvaire des Fontaines, celle de Penfeutan, celles près le moulin des Cahous seront enlevées an 1er juin ».
VASES SACRÉS. — Du 4 ventôse, an II (22 février 1794).
« La municipalité ayant pris lecture de la lettre du Directoire du District du 24 pluviôse (12 février 1794) dernier, relativement aux vases et autres ustensiles d’or et d’argent qui existent dans les églises ou chapelles du ressort de cette commune.
Considérant que dans chacune des deux chapelles de Pontrieux il existe plus d’un calice et qu’un seul suffit à chacune d’elles pour le service divin, nomme pour commissaire le citoyen Le Millier qui prendra de chacune des deux églises les calices qui s’y trouveront au delà d’un, pour chaque, ainsi que l’excédent des patènes et les soleils qui s’y trouveront et les fera transporter au Directoire du District, duquel dépôt il prendra décharge ».
BANCS. — Du 13 ventôse, an II (3 mars 1794).
« Le conseil général invite les citoyens de la Commune qui ont des bancs au temple de la raison (chapelle Saint-Yves), de déclarer dans les trois jours de la publication de la présente, s’ils veulent ou non les retirer, pour être de leur déclaration pris le parti qu’il conviendra ».
STATUES, AUTELS, etc. — Du 29 ventôse, an II (19 mars 1794).
« La municipalité arrête, après avoir ouï l’agent national en ses conclusions, que les autels, statues et tout ce qui tient au culte dans la cy-devant église de Saint-Yves seront enlevés d’un moment à l’autre, pour la dite église servir désormais aux assemblées de la société populaire, et s’appellera le temple de la raison, que la rue Saint-Yves se nommera la rue de la Liberté ; la rue des Fontaines celle de la Montagne, et la place au blé la place de la Fraternité ».
Du
1er germinal, an II (21 mai 1794).
« La municipalité, sur la remontrance de l’agent national, considérant que les statues qui existent dans le temple de la raison peuvent être utiles à l’instruction publique et au progrès des arts, arrête, qu’avant de décider sur leur destination, elles seront déposées provisoirement dans les appartements hauts et bas derrière le grand autel du même temple, à l’exception du Christ placé en face de la chaire, lequel sera transféré, aussi provisoirement, au temple de la rue de la Montagne ».
Une des choses qui m’a le plus surpris en parcourant le cahier des délibérations du conseil général de Pontrieux, c’est la pompe déployée en mai 1793 à l’occasion de la Fête-Dieu.
Du 28 mai 1793.
« Sur la représentation faite par un membre, que jeudi prochain se célèbre la Fête-Dieu et qu’il convenait de donner à cette fête toute la pompe qui est due au culte catholique,
La municipalité, ouï le procureur de la commune, arrête :
1° Qu’il sera ordonné à tous les habitants de Pontrieux d’étendre devant leurs maisons, avant le passage de la procession ;
2° Que tous les corps constitués seront invités d’assister en corps à la procession du sacre, ainsi que la garde nationale et volontaire ;
3° Qu’il sera délivré aux canoniers une quantité suffisante de poudre pour tirer 6 coups de canon, 3 à la sortie de la procession et 3 à la rentrée ;
Et sera le présent arrêté lu et publié dans la ville ».
Egalement, n’est-il pas étonnant de voir chanter des grand'messes dans la dernière moitié de l’année 1793 ; or cela se faisait à Pontrieux :
Du 18 juillet 1793.
« La municipalité arrête que dimanche prochain il sera annoncé au prône de la grand'messe, à tous les citoyens de cette commune, que le Directoire du District de cette ville ouvrira ses séances le lendemain de l’arrivée des courriers à 8 heures, pour la lecture publique des dépêches qui lui seront adressées ».
PLOEZAL.
Recteur : J. Gigant, 1769-1791 ; curés : Durand, 1787-1791 ; Jean Le Bras, 1791 (juin)-1793 ; vicaire : Yves Cathou, 1791-1793.
Jean Le Bras, qui succéda à J. Gingast, était curé ou vicaire de Runan avant 1791. En 1793 il fut nommé officier public à Ploëzal. En 1794 ou 1795, il était détenu à Pontrieux quand il fut nommé secrétaire de la municipalité de cette ville. (Voir les registres de Pontrieux).
En 1803, on le retrouve à Ploëzal où il signe tantôt curé desservant, vicaire desservant, et tantôt desservant, prêtre desservant, et dans les derniers temps, prêtre à Ploëzal.
Quant à Yves Cathou, voici copie d’un acte de 1791 qui le concerne :
« Ce jour du dimanche 13 février 1791, devant MM. Yves Le Du, maire, officiers municipaux, notables, tous composant le conseil général de la commune de la paroisse de Ploëzal, dûment convoqués au prône de la grand'messe de dimanche dernier, ont comparu les sieurs Yves Cathou, prêtre, et Jean-Marie Le Chaffotec, autre prêtre, fonctionnaire public de la dite paroisse de Ploëzal, lesquels pour obéir à la loi décrétée, sanctionnée par le roi, le 26 décembre suivant, relative au serment à prêter par les ecclésiastiques, fonctionnaires publics ont déclaré se présenter devant nous en exécution du décret de l'Assemblée nationale du 12 et du 13 juillet dernier, concernant la Constitution civile du clergé. Lesquels, ayant la main séparément levée, ont juré et affirmé de remplir leurs fonctions avec exactitude, d’être fidèles à la nation, à la loi, et au roi, et de maintenir de tout leur pouvoir la Constitution décrétée par l'Assemblée nationale et acceptée par le roi. Yves CATHOU, prêtre de Ploëzal ; Y.-M. LE CHAFFOTEC, prêtre, fonctionnaire public de Ploëzal ».
PLOUEC.
1789 : MM. A. Daffniet, recteur ; R. Rannou, curé ; G. Berthou, curé.
1790 : MM. A. Daffniet, recteur ; G. Berthou, curé ; J.-M. Le Chaffotec, curé. En octobre, J.-M. Le Chaffotec quitte et Rannou revient, après avoir été curé de Hengoat pendant quelques mois.
1791 : MM. A. Daffniet, recteur (juin) ; R. Rannou, curé ; G. Berthou, curé.
1791 (juin) : MM. Pierre Jégou, curé ; G. Berthou, vicaire (jusqu’en juin) ; F. Raoult, vicaire (11 octobre) ; P. Raoul, vicaire (16 octobre), qui, sans doute, remplace le précédent.
1792 : MM. Pierre Jégou, curé ; Pierre Raoul, vicaire.
1793 (janvier et février) : Pierre Jégou, curé ; Pierre Raoul, vicaire.
QUEMPER.
1789 : MM. de Kermel, recteur ; Dantec, curé ; L. Gouriou, curé.
1790 : MM. de Kermel, recteur ; Dantec, curé, puis Le Corre ; L. Gouriou, curé.
1791 : MM. de Kermel, recteur (juin) — en exil, remplacé par J.-F. Marion, curé ; L. Gouriou, vicaire ; L. Brochen, vicaire.
1792 : J.-F. Marion, curé ; L. Gouriou, vicaire ; L. Brochen, vicaire.
NOTA. - J.-F. Marion, et non G. Marion, comme on me l’avait dit, était originaire de Quemper et vicaire de Lézardrieux avant la Révolution. En effet, les registres ecclésiastiques portent J.-F. Marion et non G. Marion. Il est vrai que G. Marion signe les registres de 1793 comme officier public, mais il devait être un parent, sinon un frère de J.-F. Marion. De plus, un imprimé de 1775 intitulé : « Exercice qui se fera au collège de Tréguier, ce jour 14ème, à 2 heures et demie, après-midi de juillet 1775 », se termine ainsi : « Noms des écoliers qui répondent : Jean-François Marion, de Quemper-Guézennec, sur l’astronomie ».
SAINT-CLET.
Le trop fameux André, prêtre, demeurant à Saint-Clet, marié pendant la Révolution, fut nommé greffier du juge de paix de Pontrieux, preuve cette délibération du conseil général de Pontrieux :
« Le conseil général arrête de nommer, de suite, à la place du greffier du juge de paix du canton de Pontrieux, et procédant à cette nomination par voie de scrutin, le citoyen René-Claude André, de la commune de Pontrieux, a réuni tous les suffrages et a été en conséquence nommé greffier du juge de paix du canton de Pontrieux, à la charge de faire avant d’entrer en fonctions le serment prescrit par la loi et de justifier dans huitaine de son civisme. C. LE GORREC, Secrétaire du directoire du District de Pontrieux ».
René-Claude André est mort le 3 avril 1834 et fut enterré à Pontrieux le 5 avril 1834.
Le 5 avril 1834, vu le permis du maire, en date du 4 du même mois, le corps de Claude-René André, âgé de 75 ans, décédé à Pontrieux le 3 avril, a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse en présence de Clet André et de Joseph Le Cerf.
(le diocèse de Saint-Brieuc durant la période révolutionnaire).
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