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LA TERRE SAINTE ET LE DUC DE BRETAGNE, JEAN II

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Le règlement de la succession de Jean II, duc de Bretagne, en faveur de la Terre Sainte.

(1305-1324).

Depuis son expédition à Tunis et en Syrie en compagnie de son père (1270-1273) (Voir Dom Morice, Histoire de Bretagne, t. I , p. 195, et Dom Lobineau, t. I, p. 261, 262, 269), le duc de Bretagne Jean II conserva sa vie durant la hantise de la croisade. Dès 1288, il se faisait attribuer, au profit de la Terre Sainte, les deux tiers des restitutions incluses dans le testament de Jean Ier, mais qui n'avaient pu être effectuées, soit que les personnes auxquelles elles étaient destinées ou leurs héritiers fussent décédés, soit que les ayants droit n'eussent pas été retrouvés (Voir E. Langlois, Les registres de Nicolas IV, p. 49, n. 274 ; Bulle du 1er septembre 1288). Dans le même but, Nicolas IV lui laissait la disposition des biens que lui ou ses baillis acquerraient par injustice « minus juste » et qui ne seraient pas restitués pour les mêmes causes que précédemment (Op. cit., n. 275). Craignant de mourir sans avoir accompli le saint voyage outre-mer, le duc obtenait encore du Saint-Siège la faveur pour ses exécuteurs testamentaires de répartir suivant ses intentions les legs qu'il aurait institués sans désignation de personne ni de lieu (Op. cit., n. 273). Quatre ans plus tard, en septembre 1302, dans le long testament qui nous a été conservé « sa première disposition est un legs de 30.000 livres tournois pour aider à la prochaine croisade ; s'il ne peut y aller il veut que son fils aîné Arthur de Bretagne y aille, et à son défaut Jean, son second fils » (Arthur de La Borderie, Histoire de Bretagne, Paris-Rennes, 1899, t. III, p. 379). « Et pour l'affection que je ay toujours eue e ay encores à la Sainte terre d'Outremer je laiz trente mil livres de tournois à convertir en laide de ladite Sainte terre, c'est assavoir pour y envoier gens d'armes, bannerez, bachelers, et autres, au premier passage général qui i sera ; e s’il avient que je ni voise avant ma mort, je vueil e ordonne que Artur mon ainzné filz, se il veut faire le voyage de ladite terre audit premier passage, ait icelles XXX mil livres par les mains de mes Executeurs, à mener genz d'armes o luy pour moy tant comme il devra soffire par le gart de mes Executeurs segont la quantité d'icelle somme. E se ledit Artur ne fesoit ledit veage oudit premier passage, e Jehan de Bretaigne mon filz le fesoit, je vueil que lesdites XXX mil livres soient baillées à iceluy Jehan à i mener pour moy gens d'armes, bannerez, bachelers, e autres, par le regart et ordenance de mes Exécuteurs, segont la maniere dessusdite ; e si ledit Jehan ne fait le veage audit premier passage, je vueil e ordonne que mesditz Executeurs elisent un banneret ou deux des plus souffisans que ils pourront trover, asquels lesdites XXX mil livres soient données par les mains de mesdiz Exécuteurs pour aller en ladicte terre sainte pour moy au premier passage général qui i sera, e i mener genz d'armes o eux tant e tiex comme reson sera, segont la quantité desdites XXX mil livres par le regart e l'ordonnance de mes Executeurs » (Dom Morioe, Preuves, t. I, col. 1186).

Après avoir énuméré soigneusement chacune des nombreuses donations et restitutions dont il charge ses exécuteurs, le duc revient sur sa pensée première et termine par ces dernières recommandations : « Et pource que toujours je ay eu e ay grande affection à la sainte terre d'Outremer, e grant desir de la visiter, et de profiter de tout mon povair, par que je ay toujours mis poine des biens muebles le plus que je ay pu, pour entens de les mettre e convertir touz au proffilt e en l'aide de icelle sainte terre, se Dex me donna grace que je i pousse aller en ma personne ; je vueil e ordonne, si les choses dessus divisées, entérinées, acomplies, e mises à exécution, il a remaignant en mes biens muebles que je auray au temps que je trespasseray de cest siècle en l'autre ; que celui remaignant de mesdits biens... soit mis e converti ou proffilt e en l'aide de ladite sainte Terre... E requier e pri mon cher Pere espirituel l'Apostole de Rome e touz autres prélaz de sainte Eglise... qui il pourforcent mes heirs e touz autres qui plait ou debat voudront mettre en ces choses, et les destraignent à ce que exécution en soit faite plenierement, et que mes exécuteurs en puissent user e exploilier en la maniere que il est devisé par avant » (Dom Morice, Preuves, t. I, col. 1189 et 1190).

Comment furent observées les volontés de Jean II relatives à la Terre Sainte ? En vain l'on chercherait quelques renseignements dans les comptes de liquidation de sa succession publiés par dom Morice (Histoire de Bretagne, Preuves, t. I, col. 1201-1206) et par Arthur de La Borderie (Nouveau recueil d'actes inédits des ducs et princes de Bretagne (XIII-XIVème siècle). Rennes, 1902, p. 166-210) : la seule mention qui est faite de la Terre Sainte a trait aux dettes que le duc contracta lors de la croisade de 1270 (La Borderie, Histoire de Bretagne, Paris-Rennes, 1899, t. III, p. 171). Jean II avait prié son « cher Père espirituel l'Apostole de Rome » de veiller à l'exécution de ses legs, Clément V et Jean XXII ne manquèrent pas à leur devoir ; c'est ce qui explique pourquoi dans les registres pontificaux on trouve des renseignements qui, ailleurs, font défaut.

Arthur II, semble-t-il, ne se mit guère en peine d'exécuter le testament de son père. Tout au plus, le 1er décembre 1307, se borna-t-il à obtenir de Clément V l'autorisation pour les clercs, que Jean II avait nommé ses exécuteurs testamentaires [Note : Les exécuteurs testamentaires de Jean II furent l'abbé de Prières, les Gardiens des Mineurs de Nantes et de Vannes, le prieur des Carmes de Ploërmel ; les chevaliers Jehan de Maurre, Etienne de la Grange, Robin Raguenel et Geoffroy de Guingamp, Alain de Chateaugiron, archidiacre de Rennes, Geoffroy et Thomas d'Anast. Jacques de Saint-Loup et Aubry de Baudement, ses clercs et chapelains (Dom Morice, Histoire de Bretagne, t. I, p. 223)], de ne pas résider dans leurs bénéfices et malgré cela d'en toucher les revenus pendant tout le temps que durerait la liquidation de la succession [Note : Regestum Clementis Papae V ex Vaticanis archetypis... nunc primum editum cura et studio monachorum ordinis sancti Benedicti. Romae, 1884-1892, n. 2594]. Quant à partir pour la Terre Sainte, il n'eut cure et invoqua des raisons de santé. D'autre part, Jean de Bretagne, comte de Richement, s'était mis au service du roi d'Angleterre et était trop occupé à guerroyer vaillamment en Ecosse (Dom Morice, Histoire de Bretagne, t. I, p. 229, et La Borderie, Histoire de Bretagne, t. III, p. 396) pour songer à prendre la mer à défaut de son frère. Dans ces conjonctures, le fils aîné d'Arthur II, Jean, vicomte de Limoges, se prévalut du désir d'aller en Terre Sainte auprès de Clément V et supplia le pape de le subroger dans les droits de son père et de son oncle. La faveur qu'il sollicitait lui fut accordée, mais à deux conditions : Arthur II devait ne pas pouvoir partir pour la croisade ; le consentement de Jean de Bretagne devait être obtenu [« Idem tamen Arturus sic est debilis et confractus, ipseque patruus tuus carissimi in Christo filii nostri Eduardi regis Anglie illustris adeo dinoscitur negotiis, sicut est notorium, impeditus, quod assumere nequeant executionem negotii supradicti. Cum igitur tu circa negotium Terre Sancte affectione ferveas speciali, et in hujusmodi executione, tanquam predicto avo tuo proximior, sis merito preferendus ; nos tuis supplicationibus inclinati, te in ipsius executione negotit, nisi prefatus genitor tuus possit in Terre Sancte subsidium proficisci, et si dictus Johannes de Britania suum prebeat in hac parte consensum, auctoritate apostolica deputamus. Datum Vienne, II nonas martii, anno septimo ». Regestum Clementis Papae V, n. 7716.] (6 mars 1312).

Les raisons de santé alléguées par Arthur n'étaient pas chimériques : il mourut le 27 août 1312. Dès lors, les 30.000 livres tournois qui lui avaient été versées par les exécuteurs du testament de son père [« Cum bone memorie Arturus, dux Britannie, pater tuus, diceretur legatum ipsum a predictis executoribus recepisse ». A. Coulon, Lettres secrètes et curiales du pape Jean XXII, Paris, 1906, t. I, n. 426, col. 336] tombèrent au pouvoir de son fils, Jean III.

Celui-ci s'empara du legs avec l'intention, sans doute bien arrêtée, de ne point s'en dessaisir : quand le comte de Richemont, auquel il revenait après la mort d'Arthur, selon une clause formelle du testament de Jean II, le réclama, pour préparer une expédition outre-mer, il se le vit refuser. Après de vives discussions avec son neveu et les exécuteurs du testament paternel qui s'étaient ligués contre lui, le comte porta la cause devant le Saint-Siège : finalement, avant le 7 juillet 1317 [Note : C'est ce qui ressort de la bulle du 7 juillet 1317 ; cfr. pièce justificative n. 1 : «  Dilectus filius nobilis vir Johannes, dux Britannie, in nostra proposuit presentia constitutus ... »], en présence de Jean XXII, l'accord suivant fut conclu à Avignon.

Jean III verserait 15.000 livres tournois au comte de Richemont un an avant le prochain départ pour la croisade afin de lui permettre d'organiser une expédition et les 13.000 autres livres dans les six mois qui suivraient, le premier versement. Le duc promit de s'obliger, sous peine d'excommunication et d'interdit sur ses terres, à respecter le compromis qu'il avait accepté et à donner à son oncle des cautions en la personne de certains nobles bretons, présents en cour d'Avignon. Il fut encore convenu que si le duc allait en Terre Sainte, le comte de Richemont mettrait sous ses ordres les troupes équipées à l'aide du legs de Jean II. Quant à la solde des gens d'armes qu'il emmènerait à sa suite, en nombre convenable, il la payerait intégralement de ses propres deniers.

La paix qui avait paru se rétablir entre l'oncle et le neveu en présence de Jean XXII dura peu. Un procureur du comte de Richemont vint bientôt en curie se plaindre des agissements du duc de Bretagne qui, au mépris de ses engagements, avait refusé de se départir du legs des 30.000 livres tournois. Le pape écrivit à Jean III, le gourmanda sévèrement et lui rappela son attitude en Avignon [Note : Coulon. op. cit., n. 426 et pièce justificative, n. II. — La bulle éditée par M. Coulon est datée seulement d'Avignon le IV des calendes de novembre. Il semble qu'il faille la dater du 29 octobre 1317, car elle est antérieure à une autre bulle du 13 avril 1318 (pièce justificative, n. II) qui s'y réfère et postérieure au 6 juillet 1317, date à laquelle Geoffroy du Plessis était chargé de mission en Bretagne]. Au surplus, Geoffroy du Plessis, envoyé en Bretagne peu avant les premiers jours de juillet 1317 [Note : Bulle du 6 juillet 1317 qui permet à Geoffroy de créer tabellions des personnes désignées par le duc de Bretagne (G. Mollat, Lettres communes de Jean XXII, Paris, 1904, t. 1, p. 393, n. 4269). — Pouvoirs de créer tabellions deux clercs mineurs qui lui seront personnellement nécessaires dans l'accom­plissement de sa mission (Bulle du 28 juillet 1317 ; G. Mollat, ut s., p. 414, n. 4316). — Pouvoirs de relever trente personnes du duché de Bretagne de l'excommunication encourue pour avoir frappé des clercs (Bulle du 28 juillet 1317 ; G. Mollat, ut s., p. 415, n. 4523], fut chargé de le ramener à de meilleurs sentiments et de l'obliger par serment à observer l'accord passé à la cour pontificale [« Nos enim tibi eumdem ducem ad id. ut premittitur, inducendi ac obligationem ab ipso recipiendi predictam, necnon decernendi eum et terram suam ipso facto penas incurrisse predicias. si in terminis predistinctis vel eorum altero de legato non salisfecerit memorato, et alla faciendi que circa id fuerunt oportuna, non obstante si eidem duci a sede apostolica sit indultum quod excommunicari vel terra sua ecclesiastico interdicto supponi non possint … plenam et liberam, auctoritate presentium, concedimus facultatem. Datum Avenione. IV kalendas novembris 1317 ». Coulon, op. cit., n. 427, col. 337 (analyse)] (20 octobre 1317).

Occupé à d'autres affaires de grande importance, Geoffroy du Plessis n'eut pas le loisir de s'acquitter efficacement de sa mission près de Jean III. Comme il tardait à revenir en Avignon, le 22 novembre 1317 Jean XXII lui écrivit en ces termes : « Au reste si à cause des affaires concernant notre cher fils, noble homme Jean, duc de Bretagne, que nous vous avons confiées, il vous faut rester dans ces contrées quelque temps au delà du terme que nous vous avions fixé pour votre retour, nous attendrons patiemment. Cependant si l'expédition desdites affaires nécessitait un trop long délai, nous ne voudrions pas nous priver plus longtemps de votre présence ; mais, dans ce cas. il nous plaît et nous voulons qu'après vous avoir subrogé une ou deux personnes capables vous ne différiez pas de revenir près de nous » (Coulon, op. cit., n. 449, col. 357).

Geoffroy se conforma aux instructions pontificales et se substitua Raoul Prey, scholastique d'Auxerre, et Jean Bruard, chanoine d'Orléans. En avril 1318, ces deux clercs recevaient les mêmes pouvoirs que lui. Les termes de la lettre du pape étaient peut-être plus énergiques : si le legs de Jean II n'était pas délivré dans les termes convenus à Avignon, l'excommunication serait prononcée contre le duc de Bretagne et les fidéjusseurs choisis par lui, et les exécuteurs testamentaires seraient frappés des censures ecclésiastiques (Pièce justificative n° I).

Le règlement de la succession de Jean II traîna cependant en longueur, et, en janvier 1319, le duc ne s'était point encore exécuté. Revenu à la santé après une longue maladie, Geoffroy du Plessis, de concert avec l'évêque d'Avranches, fut de nouveau chargé de s'entremettre près du duc [« Cum, itaque, tam propter diutinam infirmitatem quam propter absentiam tuam, filii notarie, nequererilis, sicut accepimus. super executione hujusmodi negotii convenire, nos volentes quod eadem executione ulterius in dicte terre dispendium retardetur, discretionem vestram monemus et hortamur attentius quatinus ad executionem prefati negotii, remota occasione qualibet, procedatis juxta predictarum vobis directatum continentiam litterarum. Datum Avenione. XVI kalendas februarii, anno tertio (17 janvier 1319) » (G. Mollat, op. cit., t. II. p. 322, n. 8842]. Il réussit, sans doute, dans sa mission, car les bulles de Jean XXII ne font. plus mention, à partir de 1319, des discussions qui avaient éclaté entre Jean III et le comte de Richement.

On se souvient qu'une des dernières clauses du testament de Jean II portait que « le remaignant » de ses biens meubles, après l'exécution complète de ses volontés, devait être « mis e converti ou proffilt e en l'aide de ladite sainte Terre ». Jean III, s'étant croisé et ayant annoncé le projet de partir à la croisade prochaine à la tête d'un puissant corps de troupes, sollicita du pape la faveur d'entrer en jouissance du reliquat de l'héritage de son grand-père.

Jean XXII pria, en conséquence, l'évêque d'Avranches et Geoffroy du Plessis d'évoquer devant eux le duc, son oncle et les exécuteurs testamentaires de Jean II, de se faire remettre le testament même et d'examiner les comptes de liquidation. Avant de délivrer au duc le reliquat de la succession, si reliquat il y avait, ils exigeraient de lui des cautions et la promesse de dépenser intégralement la somme d'argent qui lui serait comptée au profit de la Terre Sainte, lors du premier départ proclamé par le Saint-Siège. Que si le duc n'allait pas par hasard, à la croisade, il restituerait tout ce qu'il aurait reçu à ceux que désignerait le Saint-Siège. De l'engagement que prendrait Jean III deux actes notariés seraient dressés : l'un serait destiné à Avignon par un messager fidèle ; l'autre resterait aux mains des exécuteurs testamentaires. On y spécifierait soigneusement la quotité de la somme d'argent qui serait versée au duc [Note : Bulle du 7 juillet 1317 : voir pièce justificative. n. I. — Il semble bien, d'après cette bulle, qu'en dehors du legs des 30.000 livres tournois le règlement de la succession relativement aux autres clauses du testament était achevé en 1317].

L'évêque d'Avranches et Geoffroy du Plessis s'acquittèrent-ils de leur mission ? Il est difficile de le savoir. En tout cas, le reliquat de l'héritage de Jean II n'était pas encore remis au duc de Bretagne en 1324. A une nouvelle sollicitation de Jean III, le pape, rendu défiant à son égard par l'affaire du legs des 30.000 livres tournois, répondit par un refus très catégorique (Bulle du 15 juin 1324 ; pièce justificative. n. III).

Jean XXII agit prudemment, car le duc ne partit pas pour la croisade. Il est même permis de croire qu'à l'exemple du roi de France [Note : Lehugeur, Histoire de Philippe le Long. roi de France (1316-1322), Paris, 1897, p. 194-199. — Le 6 juin 1313, alors que nombre de grands personnages se croisaient, le duc de Bretagne déclara qu'il attendrait, pour se croiser, « que le voyage fût plus avancé » (Cfr. Lehugeur, p. 14)] Jean III ne vit dans « le saint voyage outre­mer » qu'un expédient commode pour se procurer des subsides aux dépens du clergé. Le pape s'en doutait, peut-être, lorsqu'il lui refusait, en 1324, l'autorisation de lever l'annate et la décime au profit de la Terre-Sainte.

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Succession du duc de Bretagne (Partie 2)

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Succession du duc de Bretagne (Partie 3)

 

 

 

 

 

   

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Succession du duc de Bretagne (Partie 4)

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Succession du duc de Bretagne (Partie 5)

 

 

   

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Succession du duc de Bretagne (Partie 6)

   

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