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MANOIRS, MAISONS NOBLES ET TITRES A ERCE-PRES-LIFFRE |
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Dans cette partie j'ai noté, par ordre alphabétique, les maisons nobles, et aussi, dans une période relativement moderne, les maisons de maîtres d'Ercé, leurs possesseurs, et les personnages, dont le nom est suivi d'un nom de terre — que celle-ci soit ou non sur le territoire d'Ercé.
Lorsqu'il n'est pas fait mention spéciale de source, c'est dans les registres d'Ercé que j'ai relevé leurs noms. Les notes additionnelles que M. le marquis de l'Estourbeillon a ajoutées à mon travail sont désignées par les lettres : M. E.
Le dépouillement des registres d'Ercé montre qu'au XVIIème, siècle, il y avait un assez grand nombre de manoirs, de lieux nobles et de maisons de maîtres. A la fin du XVIIIème siècle, plusieurs habitants faisaient suivre leur nom de la qualification de sieur de ..., pour se distinguer des personnes portant le même nom patronymique ; partois cette appellation n’est motivée que par la possession d’une ou de plusieurs pièces de terre.
Ogée ne fait mention que de quatre maisons nobles, connues en l’an 1400 « On connaissait, dit-il, dans ce territoire les maisons nobles suivantes : Le Plesse (Plessix) à Thomas de Guébriac, l’Estourbillonnaye à Honorée de Montbourcher, dame de l’Estourbillonnaye, les Touches et le Rocher à M... ». Il est probable qu'il y en avait davantage, puisque le Bordage, qu'il ne cite pas, existait depuis cent ans environ. Au XVIIème siècle, il y avait en Ercè dix à douze châteaux ou manoirs.
L'Aubressonnière.
Suivant une tradition locale, le pasteur de l'église du Bordage demeurait au XVIIème siècle à l'Aubressonnière. C'est actuellement une simple ferme, mais il est facile de voir, par ce qui reste, qu'elle a été autrefois une sorte de manoir, du genre de ceux qu'on appelle gentilhommières.
— Elie Godier, sieur de l'Aubressonnière, abjure en 1685.
— En 1746, le 21 novembre, Me Guy Julienne, notaire, y meurt.
« Noble homme Jean-Baptiste Reboul, sieur Deruille, époux de damoiselle Françoise Lotineau, demeurait en 1688 au lieu de Laubressonnière (baptême de sa fille, 14 mars), parein : Jacques Bachelot, sieur de la Motte ; mareine : damoiselle Germaine Cochard, compagne de maistre Pierre Huchet, sieur de la Chesnaye, qui signe : DE LA CHESNAY HUCHET ».
— En 1754, Eulalie Pierres est qualifiée dame de l'Aubressonnière.
L'Aubépine.
— En 1652, Catherine Mévault est qualifiée dame de l'Aubépine.
La Baillie.
— Les registres parlent de Catherine Bossuel, fille de Me Gilles Bossuel, sieur de la Baillie (1610). Un de ses enfants est tenu sur les fonts en 1647 par Urbain Bedault, sénéchal de la Giraudaye et la Morlaye.
La Benardais.
— N. Coulon, sieur de la Benardais,
est parrain d'Alexis Guyot (7 juin 1740).
La Boucherie.
— En 1513, Guillaume de la Boucherie, sgr dudit lien et y demeurant, comparaît à la réformation (M. E).
— Jean Cordier, écuyer, sieur du Ronceray et noble Dlle Jeanne de la Boucherie, demeurant à Ercé, ont un fils Paul, le 9 juin 1577, qui, baptisé à Vitré, eut pour parrain Guy de Coligny (Reg, protestants de Vitré).
— En 1641, René Cordier, sieur de la Boucherye, est parrain d'une cloche.
— En 1653, damoiselle Françoize du Plessix est qualifiée dame de la Bouscherie et est enterrée dans l'église le 12 octobre.
— En 1679, noble homme Pierre de Cherrueix, sieur de Bazille, époux de damoiselle Marguerite Deshaiers (des Hayers), demeure à la Boucherie.
— Françoise Cordier, dame de la Boucherye, y demeurant, y meurt le 8 août 1681.
— Damoiselle Renée-Anne de Costart, dame de la Boucherie, âgée d'environ cinquante ans, meurt au lieu noble de la Boucherie en 1690 et est enterrée en l'église le 16 janvier.
La Boulaye.
— Jean Nicollas, fils de noble J… Pierre Nicollas ; sieur de la Touche, et dame Jeanne Deshayer (des Hayers), sa compaigne, fut baptizé le vingt-septieme jour de may 1604, et le tint sur fonds : Jean Avenel, sieur de la Boulaye, damoiselle Suzanne (ill.). Le baptiza missire Urban Ygnat. (Signé) Ur. Ygnat, Avenel, Nicolas, Suzanne (ill.).
La Champagnaie.
— Marguerite Costard, âgée de plus de 60 ans, décède en la foi catholique à la Champagnais le 16 avril 1741 (Voir le Chapitre des abjurations).
— La Champagnais est qualifiée lieu noble dans l'acte de décès de Jeanne Bretier, 3 août 1744.
— Anne Bretier, demoiselle de la Chesnais, meurt le 7 juin 1760.
Le Champ-Thébault.
— Mariage de Joachim Briand de la Chauvinaye (originaire de Chasné), fils de noble homme Eugène Briand, sieur du Champ-Thébault, et de Sainte-Anne Le Chevalier, de la Gaultraye, 1781.
La Chesnaye.
— En 1686, Renée Roullé (Roulé), dame des Rochers demeurant au lieu de la Chesnaye, épouse René Day.
— En 1694, Dlle Ch... Roullé, demeurant à la Chesnaye, est enterrée dans l'église [Note : Jacques de Roullé avait été pasteur de l’église du Bordage. Pierre Roullé, fils du sieur du Rocher et de Louise Mérel, meurt le 2 septembre 1685, âgé de 23 ans (Registres de Vitré).
— Jean P. Huchet, sieur de la Chesnaye, signe à un baptême en 1724.
— Pierre Huchet, sieur de la Chesnaye, figure à un baptême en 1730.
Les Cochellnais, actuellement : les Cochinais.
— Sainte Françoise Guyot, demoiselle des Cochelinais, signe à un baptême le 8 décembre 1753.
— Me Julien Guyot, notaire et procureur, meurt aux Cochelinais en 1757.
Le Demain ou Demaine.
— Julien Davy, sieur du Demaine, signe à un baptême (1714).
— Julienne Delaunay, damoiselle du Demaine, meurt en 1714.
L’Espinay.
Le 14 avril 1652 a lieu le baptême de Judith, fille d’escuyer Jan Fournier, sr de l’Espinay, et de damoiselle Perrine Bernard sa compagne.
L’Estourbeillonnaye ou l'Estourbillonnaye.
L'Estourbeillonnaye forme actuellement deux fermes, chacune de 20 hectares environ, qui appartiennent à deux propriétaires différents. Celle des deux qui vraisemblablement a été le manoir présente encore sur la façade une fenêtre assez grande ; à l'intérieur se voit une cheminée large de près de 3 mètres, de forme ancienne, dont le manteau est soutenu par des corbelets ; le bas en demi-cercle porte encore des cordons de pierre ; elle est très ouverte, et la partie extérieure dépasse de beaucoup la toiture.
Aux alentours on ne voit aucune trace de fortification ; un ruisseau assez abondant alimente un petit vivier, qui est peut-être un reste des fossés. Vers 1894, le fermier Lorant, qui demeure depuis plus de quarante ans , m’a dit qu’il avait toujours vu les environs à peu près en l’état où ils sont ; il m’a affirmé n’avoir trouvé aucun débris en labourant.
La terre de l’Estourbeillonnaye remonte à une époque fort ancienne ; en 1093 et 1130, elle était possédée par messire Pierre Estourbeillon, sgr de Saint-Digier, armiger. En 1204, un autre Pierre Estourbellion en était possesseur. — Ecuyer Pierre d’Estourbeillon, d’accord avec sa femme Jeanne de Penmarc’h, la vendit en 1313 à messire Regnauld de Montbourcher, sgr du Bordage. Elle resta dans cette famille une bonne partie du XVème siècle. En 1454 Honorée de Montbourcher était dame de l'Estourbeillonnaye. La réformation de l'évêché de Rennes en 1513 cite Jean de Rohan, sgr de Coaron, comme possesseur de ce manoir. Au XVIIème siècle, l'Estourbeillonnaye était la propriété de haute et puissante dame Louise de Rochechouart, comtesse de Maure, dans la maison de laquelle elle était entrée par Hélène de Rohan, fille de Jean de Rohan. — Dans les dernières années du XVIIIème, l'Estourbeillonnaye appartenait au duc de Coigny, héritier d'une Montbourcher. — Hélène de Rohan, ci-dessus citée, était fille de Jean de Rohan et de Guyonne de Lorgeril ; ladite Guyonne, fille de Jean de Lorgeril et de Francoise de Parthenay, lequel Jean de Lorgeril était fils d'autre Jean de Lorgeril et de Marie Madeuc fille de messire Rolland Madouc, sgr du Guémadeuc, et de Honorée de Montbourcher, fille de Messire Alain de Montbourcher et de Jeanne Le Vayer, dame de l'Estourbeillonnaye, fille de messire Alexis Le Vayer et de Perrine d’Estourbeillon (M. E.).
La Fontaine.
— Isaac Cornu, sieur de la Fontaine, abjure en 1683.
— Anne Boisadan, damoiselle de la Fontaine, est marraine le 4 février 1758.
La Fontenelle.
— Jacques Bourdon le jeune, sieur de la Fontenelle, abjure en 1685.
— Me Louis Bourdon, sieur de la Fontenelle, majeur d’âge, épousa la 19 avril 1712 Jeanne Courtois, de la paroisse de Guahard.
— Louis Bourdon, sieur de la Fontenelle, se marie le 16 février 1719 à Anne Morel.
— Marguerite Bourdon en 1766, âgée de 66 ans, meurt à la Fontenelle.
La Giraudaye.
En 1513, Jean de Crochenne ou Crocenne, était sgr de la Giraudaye qui appartenait en 1641 à M. de la Belinaye ; en 1653 à Pierre Bonnier, conseiller au Parlement de Bretagne, et à Francoise Audren, sa femme, sgr et dame des Grées de la Giraudaye (M. E.)
En 1785, écuyer Charles Tuffin, sgr du Breil, était aussi sgr de la Giraudaye (M. E.)
— Michel Guyot de la Giraudais signe sur le registre d'Ercé le 4 décembre 1758.
Grandmaison.
— Damoiselle Renée Roullé, en son vivant femme de noble homme René Day, sieur de Grandmaison, seneschal de la jurisdiction du marquisacq (sic) du Bordage, mourut l'onzième feburier de cet an mil six cent quatre vingt sept dans la ville et paroisse de Sainct-Sulpice, et son corps fut le lendemain apporté à notre église de Sainct-Jean d'Ercé où il fut inhumé sous une pierre tomballe qu'on dit estre de ses ancestres.
Les Haules.
— Maria-Jeanne Bouessel, damoiselle des Haules, signe à un baptême le 4 décembre 1755.
— Jean-Francois Guyot, sieur des Haules, signe à un baptême 31 janvier 1776 ; il a un fils le 27 mars 1789.
Les Landelles.
En 1427, les Landelles appartenaient à Honorée de Montbourcher, dame de l’Estourbeillonnaye (M. E.).
En 1513, les Landelles étaient possédées par les enfants de Jean de Raud (M. E.).
— En 1647, Gilles Roulin, sieur des Landelles, était greffier du Bordage.
— En 1667, Gilles Roulin, sieur des Landelles, épouse Michelle Dartois.
— En 1787, Bernardin Fouquet, comte de Chalain et seigneur d’Escures, était seigneur des Landelles (M. E.).
Longrais.
— Me Guillaume Pagnon, sieur des Longrais, épouse le 13 octobre 1728 Perrine Joullaux.
La Maisonneuve.
— Louis Godier, sieur de la Maisonneuve, abjure en 1685.
La Mézerette.
— 12 novembre 1715 escuyer Hyacinthe du Boisgueheneuc, de la paroisse de Caro, épouse Anne-Marie Malo [Note : Vaurigaud, Eglises réformées de Bretagne, t. III, p. 3, mentionne parmi les protestants en 1685 Olivier du Boisguehéneuc, seigneur de la Fleuriais, qui ne résidait pas alors à Ercé, et Jean du Boispéan, sieur du Boispéan, qui a été, ainsi qu'on le verra plus loin, seigneur du Val. La présence à Ercé de ces deux familles protestantes, au XVIIème siècle, se lie vraisemblablement à l'église et au château du Bordage, bien qu’on ne les voie dans les actes d’Ercé que postèrieurement à la Révocation de l’édit de Nantes. La Mézerette, dont le nom peut venir de Maceria, et indique une fortification, est situé sur une hauteur ; les constructions actuelles apparentes ne paraissent pas remonter au delà du XVIIIème siècle ; il y avait un pavillon avec toiture élevée, qui a été découronné vers 1880 ; un champ assez voisin, dépendant d’une des fermes du Bordage, se nomme le Champ de la Muraille].
— Damoiselle Marie Herveleu, âgé de 78 ans, décéda à la Mézerette le 3 mai 1730.
— Me Guillaume Malo, sieur du Clairay, âgé d’environ 70 ans, décédé chez lui à la Mezerette, est enterré le 24 janvier 1738 dans sa chapelle.
— Demoiselle Bonaventure-Marie de Boisguehenneuc, décédée à Lande-Ronde, paroisse de Gosné le 24 septembre 1755, fille de messire Pelage Malo du Boisguehenneuc, chevalier, seigneur de Vernée et de la Petitaye (la Petite-Haie), est inhumée le 2 juin 1756 dans la chapelle de la Mézerette.
— Dame Jeanne Malo, époque de Me J.-B. Pierre, sieur de la Poulinière, mourut au lieu de la Mézerette le 25 octobre 1759, et fut inhumée dans sa capelle (sic) joignant cette église.
N. de Deulin ? (Deelin ou Declin ?) de la Menardière, avocat au Parlement de Rennes, époux de Mlle Pierre, demeurait en 1770-1171 à la Mézerette.
La Miennaie.
— Marguerite de la Motte, dame de la Miennaie, épouse de la Celle, sieur de la Miennaie, meurt le 21 janvier 1722.
Néraunay.
— En 1685 Jean de Beaulieu et Henriette du Bosquays, sieur et dame de Néraunay, abjurent le protestantisme.
— Sur les registres, à la date du 24 février 1705, Nérauné est qualifié lieu noble.
— Demoiselle Henriette du Bosquays, dame de Néraunay, meurt le 22 septembre 1737.
— En 1782 Le Chevalier, sr de Néraunay, procureur du roi de la juridiction de Bazouges, signe à un haptême ; le 25 avril 1785 il a un fils à Néraunay.
Le Plessis.
Au Plessis, il ne subsiste aucun vestige de l'ancien lieu noble de ce nom ; le fermier m'a montré le jardin et un sapin prês duquel, suivant la tradition, se trouvait une tonnelle ; le château, qui n’a pas dû être très considerable, était dans le haut d’un champ à côté de la ferme actuelle ; il y a au reste une élévation du terrain à et endroit ; le fermier y rencontre des pierres, il est probable que la maison a été rasée, et qu’en fouillant on trouverait les fondations.
Le château du Plessis fut à une certaine époque la terre seigneuriale de la paroisse. En 1427, il appartenait à messire Thomas de Québriac, chevalier, mais il fut acquis avant 1513 par le seigneur du Bordage qui l'unit à la châtellenie de ce nom. A la seigneurie du Plessis-d'Ercé, étaient attachés le droit de quintaine sur tous les nouveaux mariés d'Ercé et celui de tenir à Ercé un marché tous les mardis et quatre foires par an (M. E.).
Le Poirier.
— Escuyer Pierre de la Celle, sieur de Poirier ou Poirias, mort au village de la Broussinaye (la Berouessinaye en Ercé), fut enterré en l'église de Mézières en son enfeu le 20 septembre 1681.
La Pommerais.
— Jean Le Compte, sieur de la Pommerais, abjure en 1685.
— En 1714, Jeanne de Launay, dame de la Pommerays, signe à un baptême.
— Renaud Davy, sieur de la Pommerais, époux de damoiselle de Lannay, dame du Demaine, signe à un baptême en 1723.
La Poulinière.
— J.-B. Pierre, sieur de la Poulinière, avocat au Parlement, meurt à la Mezerette en 1785.
La Ridelais.
— Emmanuel Day, sieur de la Ridelaise, meurt en 1761.
Le Rocher-Douzemy.
Au Rocher-Douzemy, qu'on appelle maintenant assez souvent le Rocher des Amis, dans des bâtiments convertis en fermes et en dépendances, sont deux cheminées anciennes. Sur l'un de ces bâtiments à la porte cintrée, on voit des fenêtres dont le bas était orné de moulures ; au-dessous de celle du premier étage on remarque une sorte d'ogive, dans laquelle est un écusson, rongé par le temps, en quatre quartiers.
C'est à peine si dans le village on se rappelle qu'il y exista une maison importante ; une femme m'a pourtant dit que l'ancien seigneur s'appelait des Hayers, ce qui est exact ; dans la partie avoisinant le pignon, le terrain est assez élevé je n'ai remarqué aucune trace de douve ou de muraille.
— En 1427 cette terre noble appartenait à Jehan Douxemy.
— En 1573 à Jean Douxemy, qui le tenait par succession de deffunts Etienne et Pierre Douxemy (M. E.).
— En 1604, Jeanne des Hayers était l'épouse de Nicolas, sieur de la Touche ; Marguerite des Hayers était mariée à noble homme Pierre de Cherrueix, sieur de Bazille (1679).
Le Rocher-Douxemy est qualifié lieu noble dans plusieurs actes, notamment lors du baptême de Bonaventure des Hayers vers 1695 ; Jean-Raoul des Hayers, fils de noble homme René des Hayers, sieur de la Roche, y naît en 1644 ; maître chirurgien, y demeurait en janvier 1698.
— En 1706, Marie-Debora Godier meurt à sa maison du Rocher.
— Le 29 mai 1644, Raoul, fils de noble homme Jean Deshayers (Des Hayers), sieur du Rocher, et de damoiselle Guyonne Blssil (?), dame du Rocher, a pour parrain : Raoul Deshaiers, sieur de la Tousche, et damoiselle Jeanne Gallais, dame de la Gou (ill.).
— Raoul des Hayers est procureur et notaire au marquisat du Bordage (1732).
Le Rocher-des-Hayes.
— Jeanne Noël était dame du Rocher-des-Hayes en 1711.
La Roberdière.
— Trechet, procureur du marquisat, demeurait à la Roberdière en 1757.
Les Rues.
— Jeanne de Launay, dame des Rues, figure en 1713 à un baptême.
La Sudairie.
— La maison de la Sudairie est citée en 1711 (décès de Richer).
La Taudais.
— Daniel Godie (Godier), sieur de la Taudais, figure en 1685 parmi les protestants qui abjurent.
La Tousche.
A la Tousche une porte a quelques moulures ; le pignon est à peu près intact à
l'intérieur, où se voit une cheminée en pierre ; au-dessous des corbelets
de
chaque côté sont deux têtes, en bas des fleurs de lis sur une boule.
Une maison se trouve entre la Tousche et la Haute-Tousche [Note : Comme il n'est pas toujours facile de distinguer les deux Touches, je les ai réunies sous le même article] qui fut aussi une maison noble ; il n’en reste plus rien ; Mme Louis m’a dit qu’une tour tombant de vétusté avait été démolie, il y a 35 ans (vers 1860), par le fermier qui y trouva, dit-on, assez de pièces d’argent pour se mettre à l’aise.
La Réformation de 1427 cite le manoir de la Tousche en Ercé « qui fust à Mgr de Chasteaugiron » (M. E.).
— En mars 1439, la Haute-Tousche appartenait à messire Julien Estourbeillon, écuyer, sgr du Brin, époux de demoiselle Perrine de Mezeray.
— En 1450, écuyer François Estourbeillon, fils de Julien en était possesseur (M. E.).
— En 1455, Jehan Dusson était sgr de Garou et de l’hôtel de la Tousche (M. E.).
— En 1513, Jean Dangeon, sgr de Cahan, possédait avec Anne et Ysabeau, ses soeurs, le manoir de la Tousche, qu'ils tenaient de la succession de Jean Dangeon, leur père (M. E.).
— En 1684, Gilles Deshayers (des Hayes), sieur de la Gilleray, sénéchal de Gahard, meurt à la Haute-Tousche.
— La Tousche est qualifiée lieu noble dans l’acte de baptême de Claude-Jacques Bedault, fils de maître Urbain-Baptiste Bedault, sieur de la Murlais [Note : Village de Gahard], et de damoiselle Jacquemine Lemaire (25 mars 1696).
— Noble homme Pierre de Cherrueix, sieur de Bazille, âgé de 55 ans, mourut de la dysenterie à sa maison de la Tousche et fut enterré en l’église le dix octobre 1701.
— Damoiselle Anne Bouffo, dame de la Tousche, est enterrée le 4 décembre 1711 en l’église.
— Julienne Nicolas décède au noble lieu de la Tousch, 1707.
— Pierre Pagnon, sieur de la Tousche, signe à un baptême le 7 mai 1738.
— Raoul des Hayers meurt à la Basse-Tousche en 1741.
— Juliette Hauvespre décède au lieu noble de la Basse-Touche le 20 octobre 1775.
— Hyacinte Guedeu naît au lieu noble de la Haute-Tousche, 4 septembre 1785.
Le Val.
— Messire Jean de la Porte est qualifié sgr du Val en 1615.
— Noble homme Bertand Baumont, sieur du Val (XVIIIème siècle).
— Le Val qualifié maison noble (XVIIème siècle).
— En 1760, le Val appartenait à dame Suzanne Marion, veuve d'écuyer Charles du Boispéan.
Veuve.
Gabriel Cullerot, sieur de Veupve, signe à un baptême le 25 juin 1730.
Note : Je n'ai pu savoir où étaient la Chauvinaye, Dervillé, Grandmaison et Veuve ou Veve : les autres noms de lieux cités sont sur le territoire d'Ercé . La Baillie, la Poulinière sont en Liffré ; la Bénardaie, le Demaine, la Ménardière, en Gosné ; la Fontaine, la Miennais, le Ronceray, Gilleraye (qui serait la Chelleraie) en Gahard ; la Basille, la Maisonnauve en Mézière ; La Ridelais en Moussé ; la Boulaye, la Gautraye en Saint-Aubin-du-Cormier ; les Longrais en Saint-Jean-sur-Couesnon ; l’Epinay en la Chapelle-Saint-Aubert ; la Morlaye en Chasné (Note de M. Barre, instituteur à Ercé).
(Paul Sébillot).
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