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ERDEVEN

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La commune de Erdeven (bzh.gif (80 octets) An Ardeven) fait partie du canton de Belz. Erdeven dépend de l'arrondissement de Lorient, du département du Morbihan (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de ERDEVEN

Erdeven vient du breton "ar en tewen" (sur la dune).

Le territoire d'Erdeven est, semble-t-il, un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Ploemel.

Ville d'Erdeven (Bretagne).

Le cartulaire de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé mentionne dès le XIème siècle une villa romaine près de Saint-Germain. Etel est au début un simple village et fait partie de la paroisse d'Erdeven jusqu'en 1851. 

A l'époque médiévale, on recense à Erdeven plusieurs seigneuries dont les principales sont Keraveon, appartenant à Pierre de Talhouët (en 1350) et Kercadio, appartenant à Alain de Kercadiou (en 1427).

On rencontre les appellations suivantes : Erdeven (en 1427, en 1464, en 1481, en 1536), Ardeven (en 1477).

Ville d'Erdeven (Bretagne).

Note 1 : Erdeven, sur la côte, est limité à l'ouest par la rivière d'Etel, au sud par l'Océan et le ruisseau de Locperhet, à l'est par la frontière de Carnac et de Ploemel, et au nord par le ruisseau du Sach, qui le sépare de Belz. Le bourg est à 5 kilomètres de Belz, à 30 de Lorient et à 38 de Vannes. Son littoral est couvert de sables ou de dunes, et constitue ce qu'on appelle en Bretagne une falaise. C'est de là que vient son nom. Ardeven en effet, le nom populaire de la localité (il n'y a que l'administration qui écrive et prononce Erdeven), vient de deux mots bretons : Ar, sur, deven par euphonie pour teven, falaise ; c'est un pays qui est sur une falaise. Il est certain que la mer, en battant deux fois par jour la presqu'île de Quiberon, en a profondément modifié la configuration. Il est certain d'un autre côté que le sable qui en provenait était en partie transporté par la mer vers Erdeven, puis projeté par les hautes marées et les tempêtes sur la surface du sol cultivable. Pour s'en convaincre, il suffit de percer la couche de sable du littoral, à une certaine profondeur, et partout on arrive à une terre végétale. Sa superficie était naguère de 3288 hectares ; Etel, en 1850, lui en a pris 102, en sorte qu'il lui en reste encore 3186. Sa population en 1891 est de 2343 habitants. Son sol est assez bien cultivé, et produit des céréales et des oignons en abondance ; on y rencontre aussi des landes étendues, sans compter les dunes du littoral. Les Celtes ont laissé sur ce territoire de nombreuses traces de leur séjour. On peut voir au village des Sept-Saints un dolmen ruiné, à Saint-Germain un tumulus, à l'est de Kerangre un groupe de menhirs, à Mané-Groh deux dolmens, l'un bouleversé et très grand, à galerie et cabinets latéraux, l'autre sur le versant d'une carrière exploitée, et dont il ne reste que des ruines. On a découvert aussi quelques cists ou coffres de pierre à Mané-Groh, à Bovelann et au Pusso (Bull. 1883, p. 225, 229). Mais le principal monument d'Erdeven est l'alignement des menhirs de Kerzerho, au sud et au sud-est du bourg. Après un menhir isolé et un tumulus ruiné, se dressent une dizaine de lignes de grands menhirs allant vers l'est ; puis la série disparaît pour reparaître plus loin à l'état de pierres plus petites ; elle s'efface ensuite de nouveau pour se redresser aussi fière qu'au départ et aboutir à un tumulus, aujourd'hui affaissé. Vers le milieu du monument, la rangée du nord rase un beau tumulus de 8 à 10 mètres de hauteur, appelé le Mané-Bras. Son sommet présente les ruines de deux dolmens et de là on découvre l'ensemble des alignements. Sa pente méridionale est plantée de menhirs, qui paraissent figurer les restes d'un cromlech. Malgré ses mutilations, le monument d'Erdeven ou de Kerzerho compte encore 1,030 menhirs, c'est-à-dire 195 de plus que le Ménec en Carnac. Sa longueur totale dépasse deux kilomètres, qui présentent malheureusement quelques lacunes. Quant à sa destination, on peut revoir l'article de Carnac, où la question est traitée à fond. Y a-t-il d'autres monuments celtiques sous les dunes, comme on en trouve à Quiberon ? La question est intéressante, car en cas d'affirmative, on pourrait conclure que l'ensablement est postérieur à l'époque celtique. Quant aux vestiges romains, on en a trouvé sur le sable à Pénester, à Mané-Béleg et ailleurs ; mais on en a trouvé sous le sable à Kerhélio (Bull. 1871, p. 51) : ce qui semble aussi prouver que l'ensablement a commencé avant la période romaine et s'est continué depuis. On trouve aussi, dans le Cartulaire de Quimperlé, la mention d'une « villa des Romains », qui fut donnée vers 1040 au petit monastère de Saint-Cado, et qui se trouvait sur le bord de la route d'Erdeven à Saint-Germain, auprès des menhirs. On pourrait voir si on y trouve encore des vestiges. Plus tard, vers 1090, un certain Evenou donna au même monastère une maison, un jardin et un emplacement de maison, situés à Erdeven, et en confirma ensuite la propriété aux religieux de Quimperlé, en présence de Judicael, prêtre d'Erdeven, et de plusieurs autres témoins (Joseph-Marie Le Mené - 1891);

Note 2 : Liste non exhaustive des maires d'Erdeven : Le Gallo (Pluviôse an IX-Messidor an XIII), Mahéo (Messidor an XIII-décembre 1808), Jean-Marie Ezanno (1808-1819), Désiré Jacques Causique (1819-1825), Jean Ezanno (1825-1830), Aimé Alexandre Soymié (1830-1837), Michel Belz (1837-1843), Joseph Hubert Lemasson (1843-1848), Laurent le Visage (1848-1865), Charles-Louis Pieau (1865-1875), Pierre-Marie Diraison (1875-1878), Michel Stéphan (1878-1884)Pierre-Marie Diraison (1884), Alfred de Soussay (1884-1886), Jean-Pierre le Visage (1886-1900), Pierre-Marie Stéphan (1900-1912), Pierre-Vincent Guézel (1912-1920), Pierre-Michel Guézel (1920-1929), Marcellin Le Bail (1929-1945), Vincent Bourhis (1945), Pierre Bernard (1945-1947), Roger de Soussay (1947-1965), Jean Lorgeoux (1965-1975), Alexandre Kerzerho (1975-1977), Joseph Rollando (1977-1995), Léon Nabat (1995-2008), Marie-Françoise Le Jossec (2008-2014), Dominique Riguidel (2014-?), etc ...

Ville d'Erdeven (Bretagne).

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PATRIMOINE de ERDEVEN

l'église Saint-Pierre et Saint-Paul (XVIIIème siècle), restaurée aux XVIIIème et XIXème siècles. Cette église qui reconnaissait les seigneurs de Keravéon pour fondateurs, a été entièrement reconstruite au XVIIIème siècle. Le bénitier en marbre (XVIIIème siècle) est une donation de Mgr Gouyon de Vaudurand, ancien évêque de Laon, inhumé dans l'église paroissiale d'Erdeven le 19 juin 1780. La statue de la Vierge, en bois sculpté, date du XVIIIème siècle : il s'agit d'une statue de l'ancien retable. Le groupe des Sept-Saints, en plâtre, date du XXème siècle et provient de la chapelle des Sept-Saints, restaurée au XIXème siècle ;

Eglise d'Erdeven (Bretagne).

Nota : La paroisse est sous le patronage de saint Pierre et de saint Paul : ce qui est souvent chez nous une marque d'antiquité. Elle fut annexée au chapitre dans le courant du XIIIème siècle, et sa présentation attachée à un canonicat en particulier. Le chapitre devait avoir les deux tiers des dîmes et le vicaire perpétuel l'autre tiers. Dès 1378 la part du chapitre était taxée à la somme annuelle de 18 livres monnaie : ce qui, à 5 sous par perrée, représentait 72 perrées de grain. Au XVIème siècle, les chanoines avaient déjà perdu leur droit de patronage, et les recteurs étaient nommés directement par le pape ou l'évêque, à l'alternative. Mais la pension de 18 livres monnaie, ou 21 livres tournois et 12 sous, était toujours payée, et elle le fut jusqu'en 1790, bien qu'à cette époque elle fut loin de représenter les 72 perrées primitives. L'église paroissiale, dédiée aux saints apôtres Pierre et Paul, a été reconstruite au XVIIIème siècle ; elle reconnaissait les seigneurs de Keravéon pour ses fondateurs. Les chapelles publiques sont : — 1° Celle de la Congrégation au bourg. — 2° La Vraie-Croix, ou Langroéz en breton, belle construction ogivale du XVIème siècle, de forme rectangulaire. — 3° Saint-Germain, au village de ce nom, vers l'ouest, mentionnée dès le XIème siècle. — 4° Les Sept-Saints, vers le nord-ouest ; aujourd'hui ruinée ; souvenir lointain d'un pèlerinage breton. — 5° Saint-Sauveur, au village de ce nom, vers l'est, n'offrant rien de particulier. — 6° Sainte-Brigitte, en breton Brehet, au village de Locperhet, dédiée aujourd'hui à Notre-Dame. Les chapelles privées étaient celles de Keravéon et de Kercadio. Quant aux chapellenies les seigneurs de Keravéon en avaient successivement fondé six, dont ils s'étaient réservé la présentation, et qui devaient se desservir chacune d'une messe par semaine dans l'église paroissiale. Il y avait en outre celle de Grégoire Kerzerho, curé d'Erdeven, fondée en 1641 au maître-autel, à raison de deux messes par semaine, et dotée d'une tenue située au village de Henlis en Plouharnel. Celle de Pierre Le Héno, recteur d'Erdeven, fondée vers le même temps, au maître-autel, était dotée des fonds de quatre tenues à domaine congéable, sises à Kerdavid. Celle des époux Bertrand Le Cloerec et Brigitte Coriton était chargée d'une messe par semaine à l'autel du Rosaire et dotée d'une rente sur leur tenue du Sach. Les frairies, à la fin du XVIème siècle, se groupaient autour de Kerévin, Kervach, Kergruguec et Kerbérennieu. Plus tard elles prirent les noms des chapelles de Saint-Germain, de la Vraie-Croix, de Saint-Sauveur et de Sainte-Brigitte. Le recteur percevait la dîme de sa paroisse à la 33ème gerbe. Son revenu net était évalué, en 1756, à la somme de 1,010 livres. Erdeven faisait partie du doyenné de Pontbelz, et de la sénéchaussée d'Auray. En 1790, il fut érigé en commune, du canton de Ploemel, et du district d'Auray. En 1791, son recteur Joseph Le Franc refusa de se soumettre à la constitution civile du clergé, et fut plus tard déporté à l'île de Ré. Pendant la révolution, on vendit diverses tenues, situées à Kerminihy, Kerjosselin, Kerangre, Kerouriec, Kergross, Lesven, Locperhet, etc., appartenant à plusieurs établissements religieux. Les habitants, persécutés dans leur foi, finirent par se soulever contre les oppresseurs, et prirent part aux luttes de 1795 et 1799. Le presbytère, transformé en caserne par les Bleus, fut laissé dans le plus pitoyable état : il n'avait plus ni portes, ni fenêtres, ni planchers, ni cloisons. En 1801, au remaniement des cantons, Erdeven fut rattaché à celui de Belz, qui appartenait à l'arrondissement de Lorient, et cette situation a été maintenue dans l'organisation du nouveau diocèse de Vannes. Depuis ce temps, Erdeven n'a subi d'autre modification que la perte du quartier d'Etel en 1850 (Joseph-Marie Le Mené).

Voir aussi   Ville d'Erdeven (Bretagne) "L'histoire de la paroisse d'Erdeven et ses recteurs"

la chapelle de la Vraie-Croix (XVIème siècle). Il s'agit d'une construction de forme rectangulaire de la fin du XVIème siècle, remaniée au XIXème siècle sur toute sa façade occidentale pour élargir une route. La porte Sud, en anse de panier, est surmontée d'une accolade décorée et flanquée de pilastres à pinacles ornés de losanges et de cercles. Au-dessus, deux anges soutiennent un blason seigneurial mutilé et une banderole écrite. Les fenêtres en tiers-point à réseau flamboyant ont été bouchées et celle du choeur est ornée, à l'extérieur, d'une accolade portée sur des colonnettes. La façade méridionale de la chapelle comporte un banc de pierre extérieur qui fait le tour du monument ;

Chapelle d'Erdeven (Bretagne).

la chapelle Saint-Germain (1635), abondamment restaurée au cours des siècles. Mentionnée dès le XIème siècle, au village de ce nom, elle fut reconstruite au XVIIème siècle. Dans le mur du chevet, on lit la date de 1635. Les deux pignons sont aveugles. La porte du mur Nord comporte un arc en plein cintre mouluré qui retombe sur des piédroits ;

Chapelle d'Erdeven (Bretagne).

la chapelle Saint-Guillaume de Lisveur, reconstruite en 1885. La façade occidentale présente une petite porte en anse surbaissée surmontée d'une petite niche puis d'une rosace aveugle. Au sommet, un joli clocheton. On trouve une porte et deux fenêtres sur la façade nord, trois fenêtres sur celle du midi, toutes garnies de vitraux datant du XIXèm siècle ;

Chapelle d'Erdeven (Bretagne).

l'ancienne chapelle de la Congrégation (XIXème siècle), édifiée au bourg de Erdeven et mentionnée en 1930 ;

l'ancienne chapelle Notre-Dame (XVIIème siècle), située au village de Locperhet et mentionnée en 1930. Elle était dédiée jadis à sainte Brigitte ;

l'ancienne chapelle Saint-Sauveur (XVIIIème siècle), située au village Saint-Sauveur et mentionnée en 1930 ;

Chapelle d'Erdeven (Bretagne).

la croix Cordier (VIIème siècle), taillée dans un menhir et située au lieu-dit "Croix-Cordier" ;

le château de Kercadio (moyen âge), avec des éléments du XVIIème et du XVIIIème siècles (corps du logis). Siège d'une ancienne seigneurie appartenant en 1427 à Alain de Kergadiou. Ce château appartient successivement aux familles Kercadiou, Larlan (en 1466), Gouyon de Vaudurand (au XVIIIème siècle), au marquis de Rougé, puis à François de Plessis-Bellière. Le château est reconstruit au début du XVIIIème siècle par la famille Gouyon de Vaudurand. A la Révolution, l'édifice est vendu comme bien national à M. Kerviche. Il devient ensuite la propriété des familles Pieau, Arnous, Hédan, Le Moing (en 1885). Ce château appartient à Joseph Rollando (ancien maire d'Erdeven) à partir de 1970. Le château se compose d'une tour médiévale sur laquelle s'appuie un bâtiment de la même époque, prolongé par un édifice du XVIIème siècle. Le château est transformé aujourd'hui en restaurant et crêperie ;

Château d'Erdeven (Bretagne).

 

Château d'Erdeven (Bretagne).

le château de Keravéon (IXème siècle), agrandi au XVIIème siècle et reconstruit au XIXème siècle. Des ruines de l'ancien manoir fortifié sont encore visibles au niveau d'un mur d'enceinte. Siège d'une ancienne seigneurie du nom de Keravéon ou Kervaviou, citée dès 1275 et propriété de Guillaume de Talhouët. Propriété de Pierre de Talhouët en 1350. La partie du château bâtie au XVIIème siècle est probablement l'oeuvre de Georges-René de Talhouët. Ce château devient ensuite la propriété de la famille Cambout de Coislin (dont le dernier marquis est fusillé en 1795 par les républicains), de la famille Botdéru, puis du vicomte de Soussay (en 1847). Il sert de quartier général à Hoche en 1795, puis est incendié par les républicains. Il est racheté en 1798 par Adélaïde de Coislin du Botdéru qui reconstruit l'édifice. Le bâtiment actuel, haut de cinq étages avec sa tour, est une construction du XIXème siècle. La maison de garde est acquise par la commune d'Erdeven en 1981 après la mort du dernier châtelain, le vicomte de Soussay. L'ensemble a été transformé en hôtellerie de luxe et en gîtes. Le château possédait jadis un colombier, une triple enceinte avec douves et échauguettes, une entrée monumentale flanquée de deux grosses tours, et une "maison du garde" en granit sculpté. Le portail et le colombier datent, comme le bâtiment bas de la construction, du XVIIème siècle. Le château appartenait autrefois à la famille Géraud-Diamedo qui l'avait transformé en hôtel de luxe ;

Château d'Erdeven (Bretagne).

le moulin à vent de Narbon (1805) ;

A signaler aussi :

les dolmen à couloir de Mané-Croch ou Mané-Groh, de Run er Luizen, de Kerangre ;

Dolmen d'Erdeven (Bretagne).

le tumulus de Mané-Bras ;

l'alignement de Kerzerho. On y trouve 1130 menhirs disposés sur onze files. Ces menhirs sont encore appelés "Soldats de Saint-Cornely" et le terrain sur lequel ils se trouvent est surnommé "Camp de César" ;

Alignement de Kerzerho à Erdeven (Bretagne).

l'alignement de menhirs de Kerascoët ;

Menhirs d'Erdeven (Bretagne).

la table du sacrifice. Il s'agit d'un menhir couché situé dans l'alignement de Kerzerho ;

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ANCIENNE NOBLESSE de ERDEVEN

Les seigneuries d'Erdeven étaient :

1. Keravéon, qui appartenait, en 1350, à Pierre de Talhoet, et qui a été possédé par ses descendants jusqu'à nos jours (vers 1891). L'habitation moderne est construite en partie sur les ruines de l'ancien château, dont il reste quelques fortifications.

2. Kercadio, habité en 1763 par Mgr Jean-Louis Gouyon de Vaudurant, évêque démissionnaire de Saint-Pol-de-Léon. Le prélat y mourut le 18 juin 1780, à l'âge de 77 ans, et fut inhumé le lendemain sous son banc, dans l'église paroissiale. Aucune dalle ne marque aujourd'hui le lieu précis de sa sépulture.

3. Kerdelam, 4. Kerédo, 5. Keroret, 6. Le Lys, sont sans importance (de Joseph-Marie Le Mené - 1891).

 

A la réformation de 1427, on comptabilise la présence de plusieurs nobles de Erdeven : Catherine Bocher, veuve d'Allain de Thalhouait (Keravéon), Allain de Kergadiou et son fils (Kercadio), Jehan Labbé et Perret Guillemot (Keredo), Eon Le Priolic (Kerbernès), Guillou Juzellou (Kervasic), Allain Maceot (Kergouet ou Kerouriec), Jehan Perou (Kerdelam).

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence de 4 nobles de Erdeven :

Jehan KERCADIO (60 livres de revenu) : défaillant ;

Pierre de BROERECH (50 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque), comparaît armé d'une vouge et d'une épée ;

Guillaume LE PRIOLLIC (25 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque), comparaît armé d'une épée ;

Guillaume MACEOT : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une épée et d'un arc ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence de 5 nobles de Erdeven :

Jehan de TALHOET (400 livres de revenu) : comparaît en homme d'armes ;

Guillaume KERCADIO, remplacé par Guillaume Larlan : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Guillaume PRIOLLIC, remplacé par son fils Henry : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Jehan PLAMET : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Thomas de TALHOET ;

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