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LA FAMILLE AMYS du PONCEAU

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AMYS du PONCEAU. Armes : d'argent à un chevron de gueules accompagné de trois feuilles de pampre de sinople. - Couronne : de Vicomte. - Supports : deux hermines. - Devise : PLUTOT MOURIR QUE DE SE SALIR. - Aliàs VlRTUS ET FIDELITAS !.

La famille AMYS DU PONCEAU, aujourd'hui complètement éteinte, avait occupé un rang distingué dans la noblesse de l'Anjou. On trouvera sur elle d'intéressants renseignements dans le Nobiliaire universel de Saint-Allais, dans le Dictionnaire historique et biographique de la Mayenne, dans le Parlement de Bretagne de M. Saulnier, dans l'Armorial de la noblesse de M. d'Auriac, etc.

Guillaume Amys, sieur du Ponceau, auquel remonte la filiation, marié vers 1550 à N... Héliand, résidait au lieu d'Olivet, dans la banlieue de Chateau-Gontier. Sa maison fut brûlée par les Ligueurs et ses deux fils, Zacharie et Salomon Amys, ruinés en partie par ce désastre, allèrent se fixer à Rennes. L'aîné d'entre eux, Zacharie, fut reçu en 1588 conseiller au Parlement de Bretagne ; il mourut en 1621 sans avoir eu d'enfants du mariage qu'il avait contracté à Angers, le 21 janvier 1583, avec Sainte du Boisguérin. Le puîné, Salomon, sieur d'Olivet, fut à son tour reçu le 17 août 1590 conseiller au Parlement de Bretagne il fut anobli par cette charge qu'il conserva pendant vingt-neuf ans. Il avait épousé honnête demoiselle Marie Varice par contrat passé, le 17 octobre 1593, devant notaire à Angers. Il en laissa trois fils qui partagèrent noblement sa succession :

1° Antoine Amys, sieur d'Olivet, président en l'élection de Château-Gontier de 1638 à 1655, dont le fils, Antoine, qui lui succéda dans sa charge, mourut prématurément peu d'années après son mariage, en 1663, avec Madeleine de Quatre-barbes ;

2° Gabriel Amys, assesseur civil et criminel, lieutenant particulier au présidial de Château-Gontier ;

3° Pierre Amys, sieur du Ponceau, né à Angers en 1605, qui continua la lignée. Celui-ci suivit Michel Servien, en qualité de secrétaire, dans plusieurs de ses ambassades et à son retour, en 1652, fut nommé capitaine du château de Sablé. Bien que son père eût exercé une charge anoblissante, il ne put faire reconnaître sa noblesse lors de la grande recherche des faux nobles commencée en 1666 et fut condamné à l'amende comme usurpateur avec son frère Gabriel et son neveu Antoine par jugement de M. Voisin de la Noiraye, intendant de Tours. Il mourut à Paris en 1667 au cours d'un voyage qu'il avait entrepris pour se faire relever de cette condamnation. Il avait épousé Marie Boylesve dont il laissa plusieurs enfants. L'aîné de ses fils, Pierre Amys, né en 1650, membre de la Compagnie de Jésus, décédé à Paris en 1735, est considéré par Moréri et par plusieurs autres auteurs comme un des fondateurs du Journal de Trévoux.

Le petit-neveu du Père Amys, Gabriel-François Amys, Sgr du Ponceau, de Villemoisan, etc., capitaine de dragons, décédé en 1787, épousa à Angers, le 22 avril 1768, Jeanne Cassin qui, étant veuve, prit part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Angers. Son fils, Gabriel Amys du Ponceau, né en 1775 à Monguillon, en Anjou, fit des preuves de noblesse pour être admis à l'Ecole militaire de la Flèche. Il prit part avec distinction à l'insurrection vendéenne, reçut le titre héréditaire de vicomte, par lettres patentes du 3 août 1816, avec institution en majorat de diverses terres qu'il possédait dans la commune de la Poèze, en Anjou, et mourut à Paris en 1858. Il laissait un fils, Sylvestre-Adolphe, dont il va être parlé, et une fille, qui épousa successivement le vicomte de Contades et le duc de Luynes. Sylvestre-Adolphe Amys, vicomte du Ponceau, né en 1804, fut le dernier représentant mâle de sa famille. Il mourut à Paris en 1878, survivant à son fils, Henri-Alexandre, décédé prématurément à Cannes en 1876, et à sa fille, mariée en 1863 au comte de Gontaut et décédée dès 1864, et laissa pour unique héritière sa petite-fille, Adèle-Viane de Gontaut, née en 1864, mariée en 1884 au comte Henri de Fitz-James, décédée sans postérité en 1902.

Principales alliances : Cassin (de la Loge et de Kainlis), de Bautru, de Quatrebarbes, de Contades 1822, d'Albert de Luynes 1846, Collet de Messine 1839, de Gontaut-Biron 1863, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

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