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APURIL (aliàs Apvril et Avril). Armes concédées en 1827 : d'argent au chêne arraché de sinople, englanté d'or, accosté de deux colombes affrontées de gueules tenant chacune dans le bec une palme de sinople. - On attribue souvent à la famille APURIL les armes des anciens Avril ou Apuril anoblis en 1547 : d'argent au lion de sable armé et lampassé de gueules.

Il a existé en Bretagne une ancienne famille Apuril ou Apvril dont l'auteur Alain Apvril, Sgr de Lourmaye, la Bouesière et autres lieux, en la paroisse de Nivillac, chargé d'une mission par le Roi François Ier en 1532, trésorier des États de Bretagne de 1534 à 1539, fut anobli par lettres patentes de 1547. Il laissa trois fils qui furent les auteurs de trois rameaux tous éteints avant la grande recherche de 1666. L'un de ces fils, Jean Apvril, Sgr de Lourmaye, la Grée, la Bouexière, etc., payeur des gages de la chambre des Comptes de Bretagne, fut père de Jean Apuril, sieur de Lagrée, conseiller au parlement de Bretagne en 1568, 1er président de la Chambre des comptes de Bretagne en 1584, décédé en 1596.

La famille Apuril aujourd'hui existante est originaire du diocèse de Nantes et descend de Mathieu Avril, sénéchal du duché de Retz an siège de Pornic, qui épousa Perrine de Baulon, rendit aveu en 1566 pour sa seigneurie de Langolière et mourut en 1592. Des généalogistes modernes ont avancé, mais sans preuves, que ce Mathieu Avril était issu d'un second mariage d'Alain Apvril anobli en 1547 dont il a été parlé plus haut. Cette communauté d'origine entre les deux familles est peu vraisemblable et, en tous cas, la descendance de Mathieu Avril, tout en tenant dans sa région un rang fort honorable, ne fut jamais l'objet d'un jugement de maintenu de noblesse antérieurement à la Révolution. Elle était représentée sous Louis XVI par Christophe Apuril, Sgr de la Ponsinais et de la Mesvraie, avocat en parlement, décédé en 1788, qui avait épousé en 1775 Thérese Arot. Leurs fils, Alexandre-Christophe Apuril, né à Rennes en 1773, ancien lieutenant-colonel des armées vendéennes, et Jean-Toussaint Apuril, obtinrent du roi Charles X le 7 juillet 1827 des lettres patentes de confirmation de noblesse. L'aîné d'entre eux laissa deux fils nés en 1812 et 1816 qui ont été les auteurs de deux rameaux.

La famille Apuril joint souvent à son nom celui de la terre de Lourmaye que possédaient les anciens Avril anoblis en 1547.

Elle n'est pas titrée.

Principales alliances : de Rorthays 1798, Lechauff de Léhellec 1811, de Raguenel de Montmorel, de Talhouet-Brignac 1819, Huchet de Cintré 1841, de Dieuleveult, du Quengo du Rocher 1887, de Gennes.

(Chaix d'Est-Ange).