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Origine. — On ne possède que fort peu de renseignements sur la très ancienne maison de Barac'h qui figurait cependant dès le XIVème siècle parmi les premières maisons nobles du pays de Tréguier. Elle comparut aux réformations et montres de 1513 à 1548 en la paroisse de Louannec et paraît y avoir formé les trois branches de Kerzon de Portzven et du Gareth (Bibl. de la ville de Saint-Brieuc. Mss. des Anciennes Réformations). L'histoire a conservé les noms de : Messire Olivier de Barac'h qui en 1307, souscrit à une charte du duc pour le changement du Bail en Rachat ; — Messire Geoffroy de Barac'h, l'un des chevaliers de la compagnie (P. de Courcy. Armorial de Bretagne, tome I, p. 29) de Geoffroy de Kerimel au siège de Brest (Dom Morice. Preuves, Tome II Col. 64) en 1373 ; — Messire Jean de Barac'h qui ratifie le traité de Guérande en 1381 (P. de Courcy. Armorial de Bretagne. Tome I p. 29) ; — Messire Rolland de Barac'h, marié en 1445 à Jeanne de Lannion (P. de Courcy. Armorial de Bretagne. Tome I p. 29) ; — Noble dame Jeanne de Barac'h, fille de Eon de Barac'h chevalier en 1447, mariée en 1449 à Messire Henry Budes, écuyer, sgr du Hirel ; — Messire Jean de Barac'h, chevalier, homme d'armes de la compagnie de Louis de Cresoles en 1462 (Le Laboureur. Histoire du maréchal de Guébriant). — Messire Henry de. Barac'h, homme d'armes de la paroisse de Ploubezre dans la montre de l'évêché de Tréguier (Mém. de la soc. Archéologique des Côtes du Nord, T. I. 218-220).

Seigneuries. — La maison de Barac'h a possédé les terres et seigneuries de Barac'h et de Portzven en Louannec ; — de Kerzon en Servel ; — du Gareth, etc.

Principales alliances. — Elle a contracté alliances avec les familles de Kersauson (XIVème s.), de Tournemine vers 1427, de Lannion (1445), Budes du Hirel (1449). Le Vayer (XVème s.), Phelippes (XVIème s.). Elle semble s'être fondue à la fin du XVème s. et au commencement du XVIème s. dans les familles de Tournemine, Budes et Phelippes [Note : Voir René Kerviler. Répertoire général de Bio-Biographie bretonne 3ème fascicule. p. 176-177. — Généalogie de la Maison de Kersauson par M. J. de Kersauson].

Armoiries. — De gueules à trois bandes d'or, alias : D'argent au cheval gai et effaré de sable.

(R. de L'Estourbeillon).