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Origine. — Originaire d'Angleterre, d’où elle vint en Bretagne au cours des émigrations bretonne ; s'il faut en croire ses propres traditions, la maison de Bellingant, résidait dès le XIIIème, siècle au pays de Léon où elle possédait la terre et seigneurie de Kerbabu en la paroisse de Lannilis. Elle comparut en cette paroisse aux réformations et montres de 1443 à 1534 et à la réformation de 1669, fut déclarée noble d'ancienne extraction chevaleresque avec huit générations (Bibl. de la ville de Nantes. Mss. des Réformations). Elle a compté parmi ses membres : Messire Hervé de Bellingant, l'un des croisés réunis à Limisso (H. de Fourmont. L'Ouest aux Croisades, tome II, p. 146 et Roger. La noblesse de France aux Croisades, pp 132 et 251) en avril 1249 ; — N. de Bellingant, écuyer de du Guesclin (P. de Courcy. Armorial de Bretagne, tome I, p. 51) en 1372 ; — Ecuyer Guyon de Bellingant, marié en 1400 à Mahaut de Kermavan ; — Guyomarc'h de Bellingant, l'un des nobles de la paroisse de Lannilis lors de la réformation de 1443 (Bibl. de la ville de Rennes. Mss. des anc. réformations) ; — Ecuyer Michel de Bellingant, sgr de Kerbabu, marié vers 1460 à Jeanne de Kerouartz et dont l'arrière petit-fils Jean de Bellingant de Kerbabu épousa en 1581 demoiselle Marie de Quelen (Arch. Dép. de la Loire-Inférieure. Série B. 271, 275, 302) ; — Messire Olivier de Belingant, sgr de Kerbabu, marié en 1653 à noble demoiselle Anne de Perrien, qui lui apporta en mariage le titre de: Marquis de Crenan (René Kerviler. Rep. gén. de bio-bibliographie bretonne, 5ème fascicule p. 377) ; — Messire Joseph-Marie de Belligant, prêtre, docteur en théologie, recteur de Plouvien en 1733, titulaire de la chapelle de notre dame de Brelez qui soutient un procès au présidial de Quimper en 1747 (Arch. Dép. du Finistère. Série B. 67) ; — Noble dame Marie-Jeanne de Bellingant de Kerbabu, vivant en 1729, veuve alors de Messire Gilles, comte d'Hautefort, lieutenant général des armées navales (René Kerviler Rep. gén. de bio-bibliographie bretonne, 5ème fascicule p. 378) ; — Messire Joseph-Marie de Bellingant, chevalier, sgr, Marquis de Crenan, qui fit partie des membres de la noblesse de l'évêché de Saint Brieuc, aux Etats de Bretagne de 1736 et épousa demoiselle Marie-Françoise de la Haye de Kergomar (René Kerviler Rep. gén. de bio-bibliographie bretonne, 5ème fascicule p. 378) ; — Messire Vincent-Jean, comte de Bellingant, né le 17 juin 1700, chef d'escadre et chevalier de Saint-Louis, mort le 4 août 1775, marié à Anne-Jacquette de la Haye et père de Jean-Marie-Louis, comte de Bellingant, marquis de Crenan, dernier du nom, aide-de-camp du prince de Condé, chevalier de Saint-Louis, émigré en 1792, qui ne laissa qu'une fille de son mariage avec demoiselle Marie-Anne-Josèphe Le Picart de Lanloup (René Kerviler Rep. gén. de bio-bibliographie bretonne, 5ème fascicule p. 378).

Seigneuries. — La maison de Bellingant a possédé les terres et seigneuries de Kerbabu en Lannilis ; — de Kerambellec ; — et de Crenan, paroisse de Fœil.

Principales alliances. — Elle s'est alliée aux familles de Kermavan (1400), de Kermabon (XVème s.), de Kerouartz vers 1460, de Kerlozrec (XVème s.) de Lanuzouarn (XVIème s.), de Quelen (1581), de Lescoët (XVIème s.), de Kerbic (XVIIème s.),. de Perrien de Crenan (1653), de Lannion vers 1678, de Kerlec'h (XVIIème s ), de Penmarc'h vers 1720, d'Hautefort (XVIIIème s.), de la Haye vers 1729, de la Haye de Kergomar (XVIIIème s.), de Kersauson vers 1737, le Picart de Lanloup vers 1755, etc, etc. [Note : Voir René Kerviler Rep. gén. de bio-bibliographie bretonne, 5ème fascicule p. 378 ; — J. de Kersauson. Généalogie de la maison de Kersauson, p. 115 ; — G. de Carné. Les chevaliers bretons de Saint-Michel, p. 225 ; — Anc. Reg. paroissiaux de Lannilis et du Fœil, etc.].

Armoiries. — D'argent à trois quintefeuilles de gueules.

Devise. — Dieu pourvoira !

(R. de L'Estourbeillon).