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BELLOT de GRANDVILLE et de KERGORRE. Armes : d'or à un buste de reine de carnation, chevelé de sable, couronné à l'antique d'azur, vétu du même, accompagné en chef de deux mouchetures d'hermine de sable et en pointe d'un huchet de gueules.

La famille BELLOT appartenait au XVIIIème siècle à la haute bourgeoisie de Nantes. Jacques-Prudent Bellot, sieur de la Granville, négociant dans cette ville, avait épousé vers 1760 Marie-Renée Cavaro de Kergorre. Il en laissa deux fils. L'aîné d'entre eux, Louis Bellot de Grandville, commissaire ordinaire des guerres, reçut le titre héréditaire de chevalier par lettres patentes du roi Louis XVIII du 20 mars 1816 et mourut sans laisser de postérité. Le cadet, Alexandre Bellot, né à Nantes en 1764, fut autorisé par ordonnance du 27 mai 1831 à joindre à son nom celui de : DE KERGORRE, épousa en 1823 une fille du baron Dupin et mourut en 1840 laissant deux filles qui épousèrent dans la suite l'une M. Lian, l'autre en 1860 M. de Laigue.

Il existait au diocèse de Nantes au XVIIIème siècle deux autres familles Bellot qui paraissent n'avoir aucun rapport avec celle des Bellot de Grandville. L'une d'elles, qui possédait, entre autres biens, les seigneuries de la Placelière et de la Roulière, dans la paroisse de Vertou, portait pour armes : d'argent à un paon rouant de sinople cantonné de quatre mouchetures de sable. Un de ses membres, Pierre Bellot de la Placelière, fut échevin de Nantes en 1698, 1700 et 1701.

L'autre famille Bellot portait pour armes : d'argent à une croix de sable accompagnée de quatre pieds de vautour de sable grilletés d'or, liés de gueules. Elle posséda, entre autres biens, la seigneurie de la Galmelière, en la paroisse de Moisdon. Lors de la grande recherche, trois de ses membres, Louis Bellot de la Rigaudière, Claude Bellot de la Rivière-Péan et Louis Bellot de la Galmelière, se désistèrent de leurs prétentions nobiliaires par acte du 31 août 1668 ; pIus tard elle fut maintenue dans sa noblesse par arrêt de l'intendant, en 1702. Elle a fourni un conseiller auditeur en la chambre des comptes de Nantes en 1672 (Pierre Bellot de la Hunaudais) et deux conseillers correcteurs en la même Chambre en 1684 et 1709 (Louis Bellot de la Galmelière et son fils Pierre Bellot de la Berthaudière).

(Chaix d'Est-Ange).