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LA FAMILLE de BELLOUAN.

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BELLOUAN (de). Armes : de sable à une aigle éployée d'argent.

La famille DE BELLOUAN, aujourd'hui éteinte dans les mâles, appartenait à l'ancienne noblesse chevaleresque de Bretagne. Elle a eu pour berceau la terre seigneuriale de son nom, dans la paroisse de Ménéac, au diocèse de Saint-Malo, et la conserva jusqu'au milieu du XVIème siècle. A cette époque Bonne de Bellouan, héritière de la branche aînée de sa famille, fit entrer cette terre par mariage dans un rameau de la maison d'Avaugour ; elle passa plus tard à la famille de Montbourcher qui la vendit en 1648 à François de Derval. Elle appartenait de nos jours à la famille Apuril.

Olivier de Bellouan, d'après une charte de la collection Courtois, aurait donné procuration à Limisso au mois d'avril 1249 pour charger le marinier Hervé, de Nantes, de pourvoir à son passage en Égypte.

La famille de Bellouan fut admise en 1787 aux honneurs de la Cour de France après avoir fait les preuves d'ancienne noblesse prescrites par les règlements. Le rapport du généalogiste des Ordres du Roi chargé d'examiner ces preuves est conservé dans les manuscrits de Chérin. Il commence dans les termes suivants :

« La famille de Bellouan paraît avoir pris son nom de la terre ou domaine de Bellouan, situé dans la paroisse de Ménéac, juridiction de Fougères. Elle est connue depuis 1350, jouit en Bretagne de la réputation d'ancienneté et a été employée dans les réformations de la noblesse de cette province des années 1426, 1427, 1440, 1448. Gillet de Bellouan, premier sujet connu de ce nom, possédait plusieurs héritages au village du Bas-Lestoey, en la paroisse de Ménéac. Il fut père de Pierre de Bellouan, Sgr de Bellouan, qui vivait en 1350 et était mort avant 1398. Il eut pour fils Renaud de Bellouan, sieur de Bellouan, qui scella de son scel des actes de 1386, 1391 et 1394 et est qualifié fils aîné et héritier principal de son père dans une transaction qu'il passa en novembre 1398. Ce sujet est l'auteur d'une branche qui s'est éteinte vers le milieu du XVIème siècle et qui a formé des alliances avec les maisons de Prigny, d'Avaugour, etc., etc. On ignore son degré de parenté avec Grégoire qui suit ; mais tout porte à croire qu'il lui appartenait de très près. Grégoire de Bellouan, premier du nom, scella de son sceau et signa plusieurs actes des années 1394, 1396, 1408, 1410, 1414, 1418, 1420 et 1427, fut employé comme noble dans la réformation de la noblesse de la paroisse d'Augan, au diocèse de Saint-Malo, des années 1426 et 1427, fit un échange le 2 février 1427. Il est encore connu par trois actes passés devant lui en 1429, 1434 et 1436. Le nom de sa femme est ignoré. Il eut trois enfants :

1° Guillaume, Sgr de la Villefief, qui fut l'auteur d'une branche connue sous le nom de Sgrs de la Villefief et de la Prévostaye ;

2° Benoît, qui suit ;

3° Martine.

Benoît de Bellouan, premier du nom, Sgr de la Minière, eut pour femme Marie Bestanc ou de Lestang, passa avec elle trois actes en 1436, 1440 et 1443, était lieutenant de Ploermel lorsqu'il fut nommé commissaire de la réformation de la noblesse de la paroisse de Guer, au diocèse de Saint-Malo, en 1442, reçut un aveu qui lui fut rendu le 1er février 14.., transigea le 7 juillet 1470 et vivait encore en 1476. Il fut père, entre autres enfants, de Grégoire qui suit. On croit devoir observer que cette filiation n'est établie que par un acte de 1511 qui n'est produit qu'en copie informe ; mais cette copie est du temps même de sa date et mérite d'autant plus de confiance que l'on voit Grégoire en possession de la terre de la Minière qui avait été possédée par Benoît, son père.

Grégoire de Bellouan, deuxième du nom, Sgr de la Minière, fut employé comme noble dans la réformation de la noblesse de la paroisse d'Augan, au diocèse de Saint-Malo, des années 1440 et 1448, reçut un aveu qui lui fut rendu le 21 février 1500, vieux style, passa encore divers actes en 1501, 1504 et 1505 et était mort en 1511 laissant de Jeanne le Bastard, sa femme, Benoît, qui suit, et Françoise, mariée par contrat du 22 septembre 1494 à Jean Huchet, Sgr de la Bédoyère... ».

Un Jean de Bellouan, qui n'est pas mentionné dans les preuves de cour et dont on ne connaît pas exactement le degré de parenté avec les personnages précédemment cités, bien que la Chesnaye des Bois et d'autres auteurs en aient fait, mais sans aucune preuve, un fils de Grégoire de Bellouan, épousa en 1430 Blanche d'Avaugour, dame de Kergrois, héritière d'une branche de l'illustre maison d'Avaugour qui descendait d'Alain de Penthièvre, fils du comte de Tréguier, cadet de la famille des ducs de Bretagne. Il on eut un fils, Louis de Bellouan, qui abandonna le nom et les armes de Bellouan pour adopter le nom et les armes de la famille de sa mère : d'argent au chef de gueules et qui fonda ainsi une nouvelle maison d'Avaugour. Sa descendance se partagea en un certain nombre de rameaux qui jouirent d'un vif éclat et qui furent maintenus dans leur noblesse d'ancienne extraction chevaleresque par arrêt du 27 septembre 1668.

Le dernier de ces rameaux s'éteignit avec Antoine-Érard, marquis d'Avaugour, brigadier de cavalerie en 1719, qui épousa en 1715 Mlle Fleury, fille naturelle du Dauphin, et qui mourut en 1755 sans laisser de postérité. C'est à cette branche de la famille de Bellouan, substituée au nom d'Avaugour, qu'appartenaient Jean d'Avaugour, chevalier de l'Ordre du Roi en 1576, lieutenant général de ses armées en 1587, commandant de l'armée royale en Bretagne, décédé en 1607, et son fils, autre Jean d'Avaugour, chevalier de l'Ordre du Roi en 1608, décédé en 1654, qui fut créé marquis du Bois de la Motte par lettres patentes d'avril 1621, puis baron du Guildo par nouvelles lettres de 1623.

La famille de Bellouan proprement dite se partagea elle-même en un certain nombre de rameaux qui figurèrent de 1426 à 1536 aux réformations et montres des diocèses de Saint-Malo et de Vannes et dont les représentants furent maintenus dans leur noblesse d'ancienne extraction par arrêt du 17 juillet 1668 sur preuves de douze générations. Le seul de ces rameau qui se soit perpétué jusqu'à nos jours fut celui des Sgrs de Vauniel, dans la paroisse de Guer. Ce rameau qui avait pour auteur Guillaume de Bellouan, Sgr de la Villefief, fils aîné de Grégoire, marié en 1435 à Marie de Scépeaux, a eu lui-même pour derniers représentants Paul-Alexis de Bellouan, marié vers 1840 à Marie-Louise le Provost de la Voltais, et leur fille unique, Marie-Anne, mariée en 1868 au comte de l'Estourbeillon.

M. de Bellouan, admis aux honneurs de la Cour en 1787, prit dans cette circonstance le titre de comte de Bellouan d'Avaugour.

Paul-Romain de Bellouan et Alexis-Timothée, chevalier de Bellouan, signèrent en 1788 la protestation de la noblesse de Bretagne.

La famille de Bellouan a fourni un connétable de Ploermel en 1420, un chevalier de l'Hermine en 1454 (Jean de Bellouan), une abbesse de Notre-Dame de la Joie en 1469, une dame d'honneur de la duchesse de Bretagne en 1452, un lieutenant général des armées du Roi en 1587, des chevaliers de l'Ordre du Roi, etc.

Principales alliances : de Scépeaux 1435, de Saint-Gilles, d'Avaugour, de Coetquen, de Saint-Pern, de Montbourcher, le Provost de la Voltais, de Derval, de l'Estourbeillon, de Maillé, de la Bourdonnaye.

(Chaix d'Est-Ange).

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