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LA FAMILLE BERNARD (de Courville et de la Gatinais).

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BERNARD DE COURVILLE ET DE LA GATINAIS. Armes : d'argent à deux lions léopardés de sable, armés et lampassés de gueules, passant l'un sur l'autre.

On trouvera sur cette famille de Bretagne beaucoup de renseignements dans les manuscrits de chérin. Elle revendique avec celle de Bernard de la Roche, du Breil, etc. (qui appartient à la noblesse d'Anjou) une communauté d’origine que celle-ci aacceptée. On lui attribue généralemente pour auteur un Jean Bernard que serait venu se fixer en Bretagne au cours du XVIème siècle et qui aurait été un fils cadet d’autre Jean Bernard, secretaire du Roi, marié en 1524 à Anne Brette, un des auteurs de la famille Bernard de l’Anjou. Ce Jean Bernard aurait épousé vers 1560 N… du Bot et en aurait eu un fils, Julien Bernard, baptisé en 1562. On ignore le nom de la femme de ce dernier. Son fils, Gaspard Bernard, écuyer, sieur de la Cocheraie, marié à Jacquemine le Dos, résidait en sa maison noble de la Pichardaie, dans la paroisse de Tréhen, au diocèse des Saint-Malo, à l’époque de la grande recherche des faux nobles commencée en 1666. Ayant été invité à produire ses titres de noblesse. Il se désista spontanément de ses prétentions nobilaires par acte du 28 septembre 1668 et paya une amende de cent livres. Il avait eu deux fils, Julien Bernard, qui n'eut pas d’enfants, et Jean Bernard, sieur de Courville, en la paroisse de Pluduno, qui épousa le 11 octobre 1663 demoiselle Françoise Collas, dame de la Motte, et qui continua la descendance. Celui-ci eut lui-même trois fils dont les deux plus jeunes, Maurice Bernard de la Fayelle et Claude Bernard de la Cocheraie, tous deux procureurs à Rennes, moururent sans laisser de postérité. L'aîné, Julien-André Bernard, écuyer, sieur de Courville, chevalier de Saint-Louis en 1710, fut tué en 1713 à la prise du Chemin-Couvert de Fribourg ; il avait épousé en 1712 Anne Cousin, fille d'un avocat en Parlement, et en laissa un fils en bas âge, Guy-André Bernard, écuyer, Sgr de Courville, baptisé en 1713. Ce dernier épousa le 20 septembre 1740 Thomasse Suriré, héritière de la terre de la Gatinais, prit part en 1758 au combat de Saint-Cast et fut nommé en 1775 chevalier de Saint-Louis. Il obtint le 12 mai 1738 un arrêt du Parlement de Bretagne qui déclarait commun avec lui et avec ses deux oncles l'arrêt de maintenue de noblesse rendu le 13 juin 1670 en faveur de Charles Bernard de la Hussaudière, déclarés nobles et issus d'extraction noble et qui leur permettait ainsi qu'à leurs descendants en légitime mariage de se qualifier écuyers. Guy-André Bernard de Courville laissa six fils ; l'un d'eux, Anne-Étienne, né en 1749 à Calorguen, au diocèse de Saint-Malo, décédé dans la suite sans laisser de postérité, avait fait en 1760 ses preuves de noblesse pour être admis à l'École militaire ; trois autres, Louis-Guy, marié à Saint-Malo en 1779 à Claire de Launay, Victor-Jean, marié en 1783 à demoiselle Couéron, et Claude-Joseph, marié en 1800 à demoiselle Bonin de la Villebouquais, furent les auteurs de trois rameaux. Le chef du rameau aîné est connu sous le titre de comte de Courville. Le troisième rameau se distingue par le surnom de LA GATINAIS.

Louis-Guy Bernard de Courville signa en 1788 la protestation de la noblesse de Bretagne contre la convocation des États généraux.

La famille Bernard de Courville et de la Gatinais a fourni de nombreux officiers ; l'un d'eux, Alfred-Joseph Bernard de Courville, né à Vitré en 1816, décédé en 1875, fut nommé général de brigade en 1871.

Principales alliances: de la Motte-Rouge, Jegou du Laz, du Bouays de la Bégassière 1829, Picot de Plédran 1869, de Quemper de Lanascol 1782, de Raismes, le Beschu de Champsavin, Blanchard de la Buharaye 1899, de Ferron de la Sygonnière 1852, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

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