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LA FAMILLE BERNARD (de la Peccaudière).

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BERNARD de la PECCAUDIÈRE. Armes : d'argent à une tour de sable, couverte de gueules, posée sur un tertre de sinople, soutenue de deux ours de sable.

Cette famille, distincte de la famille Bernard de Courville et de la Gatinais, appartient comme elle à la noblesse de Bretagne et a possédé un certain nombre de domaines importants dans les environs de Nantes. Les nobiliaires de Bretagne lui attribuent pour premiers auteurs connus Pierre Bernard, Sgr de la Houdinière, en la paroisse de Haute-Goulaine, qui fut compris en 1543 dans le rôle de la garnison de Nantes, et Jean Bernard qui était en 1556 payeur des gages de la Chambre des Comptes de Nantes.

La souche se partagea en plusieurs branches. La plus en vue de ces branches, celle des Sgrs de la Turmelière, en la paroisse de Chàteau-Thébaut, descendait de Jacques Bernard, sieur de la Turmelière, qui fut successivement juge consulaire à Nantes en 1567, échevin de cette ville en 1573 et enfin sous-maire en 1575. Pierre Bernard de la Turmelière, né en 1568, fils du précédent, fut procureur général, puis président en la Chambre des comptes de Nantes, maire de cette ville en 1615 et enfin conseiller d'État, fut anobli par ses charges et mourut en 1618. Son fils, René Bernard de la Turmelière, fut maire de Nantes en 1633. Cette branche s'éteignit avec deux sœurs, Marie-Jacqueline et Renée-Jacqueline Bernard de la Turmelière qui épousèrent l'une en 1799, l'autre en 1803 deux frères, MM. Lelou de la Biliais.

La branche des Sgrs de la Peccaudière, la seule qui se soit perpétuée jusqu'à nos jours, fut condamnée à l'amende comme usurpatrice de noblesse lors de la grande recherche dite de 1666 ; mais fut anoblie dans la suite par les charges que ses représentants exercèrent à la Chambre des comptes de Nantes. Elle a eu pour dernier représentant Henri-Édouard Bernard de la Peccaudière, avoué à Nantes, dont la fille unique a épousé M. Talvande, ancien président du tribunal de commerce de cette ville.

La famille Bernard a fourni deux maires de Nantes, un président en la Chambre des Comptes de cette ville, quatre conseillers en ladite Chambre (René Bernard, sieur du Préau, en 1672, François Bernard, sieur de Grandmaison, en 1702, Pierre-François Bernard de la Peccaudière, en 1782, etToussaint-Ange Bernard de la Peccaudière en 1783).

La famille Bernard de la Turmelière et de la Peccaudière n'a aucun rapport avec une famille Bernard de Bazouges et de Procé, également originaire de Nantes, qui portait pour armes : d'argent à une bande d'azur chargée d'un croissant d'argent et dont un représentant, Imbert Bernard de Procé, conseiller au présidial de Rennes, fut maintenu dans sa noblesse par arrêt du 20 octobre 1670, en vertu du privilège des échevins de Nantes et moyennant le paiement d'une somme de mille livres.

Note : Il a existé en Bretagne plusieurs autres familles nobles du nom de Bernard. L'une d'elles, connue sous le nom de BERNARD DE BEAUMONT, était une branche de la famille normande Bernard de Marigny. Une autre, qui a possédé, entre autres biens, les seigneuries de Kerméno, du Cosquer et de Kergrée, au diocèse de Tréguier, avait pour premier auteur connu Geoffroy Bernard qui prêta serment en 1437 avec les nobles de Tréguier et de Goello et figura depuis cette époque jusqu'en 1543 aux réformations et montres de la noblesse du diocèse de Tréguier. Ses représentants furent maintenus dans leur noblesse d'extraction sur preuves de sept générations par arrêts du Parlement du 28 mars 1669, des 21 et 30 juillet 1670. Un de ses membres, M. Bernard de Kergrée, exerça de 1745 à 1778 la profession d'avocat à Rennes. Cette famille, que l'on croit s'être éteinte vers la fin du XVIIIème siècle, portait pour armes : de gueules à deux épées en sautoir, la pointe en haut, accompagnées de deux fleurs de lys, l'une en chef et l'autre en pointe, et flanquées de deux molettes, le tout d'argent.

Une famille Bernard qui possédait les seigneuries de Lesmé, des Greffins et de Launay, au diocèse de Saint-Malo, portait pour armes : d'or à trois têtes de maure de sable, tortillées d'argent. Ses représentants furent maintenus dans leur noblesse d'extraction par arrêt du Parlement du 19 juillet 1670 après avoir prouvé six générations depuis Jean Bernard qui épousa vers 1458 Jeanne du Plessis, de la maison des Sgrs de Mauron Marie-Anne Bernard des Greffins épousa à Malestroit en 1707 Gilles de Castel.

(Chaix d'Est-Ange).

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