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LA FAMILLE BERTIN (de la HAUTIÈRE).

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La famille BERTIN DE LA HAUTIÈRE, fixée de nos jours dans les environs de Valognes, appartient à la vieille bourgeoisie de la Haute Bretagne. Un de ses membres, Anne Bertin, sieur de la Hautière, fut reçu en 1712 substitut au Parlement de Bretagne. Un autre, Exupère-Joseph Bertin, né en 1712 au Tremblay, près de Rennes, décédé en 1781, fut nommé en 1742 premier médecin de l'hospodar de Valachie ; son fils, le docteur René-Hyacinthe Bertin, né à Gahard en 1767, mort à Fougères en 1827 fut membre de l'Académie de médecine en 1820 et professeur d'hygiène à la Faculté de Paris en 1822. Joseph-Eusèbe Bertin, né à Fougères en 1774, fils de Jacques Bertin de la Hautière et proche parent des précédents, marié à Mlle de la Fruglaye, décédé en 1839, fut directeur de l'École secondaire de médecine de Rennes. Son fils, Amédée Bertin, né en 1805, fut député d'Ille-et-Vilaine en 1848 et conseiller général du même département de 1874 à 1885.

Il a existé en Normandie une autre famille Bertin ou Berthin qui portait pour armes : d'azur à trois chevrons d'or. Les représentants de cette famille étaient Sgrs de Montabar et de Vaudeloges, dans l'élection d'Argentan, quand ils furent maintenus dans leur noblesse le 14 avril 1667 par jugement de M. de Marie, intendant d'Alençon, après avoir justifié qu'ils descendaient de Guillaume Bertin, de la vicomté de Conches et de Breteuil, anobli en 1470 par la charte des francs fiefs et nouveaux acquêts et taxé à six livres.

Le nom de Bertin, très répandu en France, y était porté au XVIIIème siècle par plusieurs familles nobles dont de nombreuses paraissent être aujourd'hui éteintes. L'une d'elles, fixée en Languedoc et en Rouergue, portait pour armes : d'azur au château sommé de trois tours d'argent, maçonné de sable. Son chef, Sébastien de Bertin, capitaine, gentilhomme verrier, domicilié au diocèse de Montpellier, marié le 25 février 1629 à Jeanne de la Roque, fut maintenu dans sa noblesse le 23 septembre 1669 par jugement de M. de Bezons, intendant du Languedoc, avec ses deux fils, Francois, Sgr de la Plane, dans l'élection de Milhau, et Claude, Sgr du Peirou, dans la même élection, après avoir prouvé sa filiation depuis son trisaïeul, Jean de Bertin, marié le 9 novembre 1458 à Marguerite de Clausel. Cette famille de Bertin fut encore maintenue dans sa noblesse le 28 avril 1699 sur preuves remontant à 1458 par jugement de M. le Pelletier de la Houssaye, intendant de Montauban.

On trouvera dans les manuscrits de Chérin beaucoup de renseignements sur une famille BERTIN DE FLIGNY, fixée en Lorraine, qui demanda en 1787 à faire reconnaître sa noblesse. Les titres que cette famille produisit dans cette circonstance au Cabinet des ordres du Roi en font remonter la filiation à N. Bertin, capitaine au régiment de Renoncourt, tué auprès de l'abbaye de Clairmarais, dont le fils, noble, Jean Bertin, écuyer, marié à Anne de Fligny, figure avec la qualification de noble dans tous les actes passés depuis 1660 et était en 1686 capitaine-major au service de S. A., receveur de la prévôté de Mandre et Bouconville. Jean Bertin laissa deux fils, Joseph Bertin de Fligny, dont la descendance ne tarda pas à s'éteindre, et Théodore Bertin de Ressoncourt, écuyer, Sgr de Rambucourt, qui épousa le 24 mai 1697 Marguerite de Suigny et qui continua la descendance. Ce fut le petit-fils de celui-ci, Jean-Joseph Bertin de Fligny, né en 1735, avocat en la Cour souveraine de Lorraine et Barrois, marié en 1761 à Françoise Raulin, qui sollicita en 1787 une reconnaissance de noblesse. Il prit part en 1789 aux assemblées de la noblesse du bailliage de la Marche, en Lorraine. Il avait eu deux fils jumeaux, Jean-François et Joseph-Antoine, nés à Nancy en 1771 il eut aussi plusieurs filles dont l'une épousa en 1801 M. Pernot du Breuil et dont une autre fut Mme Husson de Prailly.

(Chaix d'Est-Ange).

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