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LA FAMILLE de BIRÉ.

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BIRÉ (de). Armes : d'azur à une branche de grenadier d'or posée en fasce, chargée de trois grenades de même grénelées et couronnées de gueules, deux en chef et une en pointe.

Le nom de BIRÉ est porté de nos jours par plusieurs familles bien distinctes qu'il importe de ne pas confondre. Celle de ces familles qui donne lieu à cette notice appartient à la noblesse de la région de Nantes, en Bretagne. La Chesnaye des Bois en a donné une généalogie et on trouvera sur elle des renseignements dans les manuscrits de Chérin, dans les Carrés d'Hozier et dans le Nouveau d'Hozier, au Cabinet des Titres. Les jugements de maintenue de noblesse rendus en sa faveur en 1670 et 1671 n'en font remonter la filiation qu'à François Biré, sieur de la Senaigerie, marié le 8 mars 1563 à Louise de Mirande, qui fut échevin de Nantes en 1568, 1569 et 1570 et qui aurait été anobli par ces fonctions. La famille Biré revendiqua au XVIIIème siècle une origine plus reculée et se fit accorder le 9 août 1748 par le Parlement un arrêt qui la maintenait cette fois dans sa noblesse d'ancienne extraction sur preuves de huit générations remontant à un Antoine Biré, mari d'Anceline Bastard, vivant en 1240. On trouve que Jean Biré fut maître d'hôtel du duc de Bretagne en 1424 ; son fils, Thomas Biré, fut nommé le 4 février 1437 écuyer d'écurie du comte de Montfort. Jean Biré, fils de Thomas, obtint le 25 février 1485 des lettres d'abolition pour sa participation au meurtre de Landais, favori du Duc.

La famille Biré était représentée au XVIème siècle par deux branches dont les représentants, malgré l'autorité de l'arrêt de maintenue de noblesse de 1748, paraissent n'avoir appartenu qu'à la haute bourgeoisie de leur région. D'après la Chesnaye des Bois ces deux branches auraient eu pour auteur commun un Thomas Biré qui aurait épousé vers 1495 Catherine Eder et qui aurait été fils de Jean mentionné plus haut.

La branche aînée posséda, entre autres biens, les seigneuries de la Doucinière et de la Grenotière. Un de ses rejetons, Pierre Biré de la Doucinière, avocat du Roi au siège présidial de Nantes, décédé en 1638, fut un littérateur de mérite. D'après la Chesnaye des Bois cette branche comptait encore sous Louis XVI des représentants fixés à l'étranger ; on ne voit pas qu'elle ait jamais été l'objet d'un jugement de maintenue de noblesse.

Guillaume Biré, auteur de la seconde branche, épousa Guillemette Mauxion par contrat du 21 septembre 1528. Son fils, François Biré, échevin de Nantes en 1568, 1569, 1570, fut anobli par ces fonctions. d'après les jugements de maintenue de noblesse de 1670 et de 1671. Il possédait dans la paroisse de Bouaye la terre de la Senaigerie que sa descendance a conservée jusqu'à nos jours. Son fils, Philippe Biré, sieur de la Senaigerie, marié par contrat du 28 février 1601 à Élisabeth de Brenezay, acquit le 19 juin 1602 la terre seigneuriale de Jasson, en la paroisse de Port-Saint-Père, dont il rendit hommage au Roi le 21 juin 1629 ; il laissa lui-même, entre autres enfants, deux fils, Bernardin Biré, Sgr de la Senaigerie, marié en 1643 à Gabrielle le Lou, et Guillaume Biré, Sgr de Jasson, né en 1618, marié le 23 mars 1654 à Marie Simon, qui furent les auteurs de deux grands rameaux.

Bernardin Biré, auteur du rameau aîné, laissa à son tour deux fils, Maurice, Sgr de la Senaigerie, marié le 30 mars 1666 à Anne Gazet, et Guy, demeuré célibataire, qui furent maintenus dans leur noblesse d'extraction par arrêt du Parlement du 16 mars 1671 en vertu du privilège des échevins de Nantes. René Biré, écuyer, sieur de la Senaigerie, fils de Maurice, épousa le 5 décembre 1692 Sainte Baudouin. Il laissa lui-même trois fils : 1° René Biré, Sgr de la Senaigerie, né en 1693, qui siégea en 1736 aux États de Bretagne dans l'ordre de la noblesse et qui laissa postérité ; 2° Louis Biré, sieur de la Marionnière, né en 1698, marié en 1736 à Anne Godet de Chatillon, dont le petit-fils, Louis-Pierre Biré, né à Nantes en 1768, fit en 1782 ses preuves de noblesse pour être nommé garde-marine ; 3° Philippe Biré, né en 1701, dont le fils, Philippe de Biré, signa en 1788 la protestation de la noblesse de Bretagne et dont le petit-fils, Philippe-Joseph de Biré, né en 1771, sollicita la faveur d'être admis parmi les pages de la Grande Écurie du roi Louis XVI.

Guillaume Biré, Sgr de Jasson, auteur du second rameau, laissa trois fils, Thomas, Julien et Mathurin, qui furent maintenus dans leur noblesse d'extraction le 5 novembre 1670 par arrêt du Parlement en vertu du privilège des échevins de Nantes. L'aîné de ces trois frères, Thomas Biré, Sgr de Jasson, né en 1655, épousa en 1714 Marie-Thérèse Guiton et fut père de Louis-Thomas, connu sous le titre de vicomte de Biré, qui ne laissa qu'une fille.

La famille de Biré n'est pas titrée, au moins régulièrement.

Elle avait été maintenue dans sa noblesse en 1704 par jugement de l'intendant de la province.

Elle a fourni de nombreux officiers dont l'un, chef vendéen distingué, fut tué à Noirmoutiers en 1794.

Principales alliances : le Lou 1643, Godet de Chatillon, de Cornulier, de Chevigné 1764, de Rorthays 1800, 1808, de Lorgeril, de Siochan de Kersabiec, de la Roche-Saint-André, de Mauduit, Dean de Luigné 1897, Rado du Matz 1876, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

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