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BOISBÉRANGER (du). Armes : d'argent à une bande de gueules.

La famille DU BOISBÉRANGER, originaire du Maine, appartient à l'ancienne noblesse de cette province. On n'en connaît pas de généalogie complète et on n'a pu se procurer sur elle que des renseignements insuffisants.

Elle a eu pour berceau la seigneurie de son nom située dans les environs de Laval.

Henri du Boisbéranger se croisa en 1158. Guillaume du Boisbéranger se signala en 1173 parmi les défenseurs de la ville de Dol assiégée par le roi d'Angleterre. Geoffroy du Boisbéranger figure dans une montre de 1386.

Une branche de la famille du Boisbéranger acquit dans la suite la seigneurie de la Masure, dans la paroisse de Châtillon-en-Vandelais, en Bretagne, et figura en 1449 à la réformation de la noblesse de l'évêché de Rennes.

Lors de la grande recherche du XVIIème siècle la famille du Boisbéranger fut maintenue dans sa noblesse d'extraction le 18 novembre 1670 par arrêt du Parlement de Bretagne après avoir prouvé quatre générations depuis Jean du Boisbéranger qui avait épousé vers 1570 Marguerite Vallay. Elle fut encore maintenue dans sa noblesse en 1702 par jugement de l'intendant de Bretagne. Jude du Boisbéranger, écuyer, sieur de Vigré, demeurant en la paroisse de Saint-Martin-du-Bois, dans l'élection d'Angers, et son frère Guy, demeurant en la paroisse de Charné, dans l'élection de Mayenne, furent maintenus dans leur noblesse le 1er février 1668 par jugement de Voisin de la Noiraye, intendant de Tours, après avoir prouvé leur filiation depuis leur bisaïeul vivant en 1556. Dame Françoise Barbe, veuve de Louis du Boisbéranger, écuyer, sieur de la Rouveraye, demeurant à Laval, et ses deux fils en bas âge, Louis et Jean, issus d'une branche de la famille des précédents détachée de la souche à une époque inconnue, furent maintenus dans leur noblesse par le même jugement après avoir prouvé leur filiation depuis 1463. Jean-Baptiste du Boisbéranger, Sgr de Boismarie, demeurant à Ernée, dans l'élection de Mayenne, marié à Mayenne le 27 septembre 1699 à Magdeleine-Renée Haudry, fut encore maintenu dans sa noblesse le 18 juin 1715 par jugement de Chauvelin de Beauséjour, intendant de Tours ; son descendant, Jean-Baptiste-Louis du Boisbéranger, né le 13 septembre 1772, fit en 1785 ses preuves de noblesse pour être admis parmi les pages du comte d'Artois. Gilbert du Boisbéranger avait été admis en 1762 parmi les pages de la Chambre du roi Louis XV. Augustin-César-René du Boisbéranger fit en 1785 ses preuves de noblesse pour être admis à l'École militaire.

Louise des Nos, veuve de Gilbert, baron du Boisbéranger, dame de Clivoy ; Renée-Suzanne du Boisbéranger, demoiselle majeure, chanoinesse, dame du Boismarie ; Louise-Perrine-Jeanne du Boisbéranger, demoiselle majeure, dame des fiefs de la Salle ; Gilbert du Boisbéranger, colonel d'infanterie ; Jean-Baptiste-René du Boisbéranger, chevalier, Sgr de Beauvais, prirent part en 1789 aux assemblées de la noblesse du Maine.

La famille du Boisbéranger a fourni de nombreux officiers.

Son chef est connu depuis le XVIIIème siècle sous le titre de baron.

Principales alliances : Le Gonidec de Traissan, des Nos, de Champagné 1610, de Chappedelaine 1630, Tardieu de Maleissye, Busnel de la Touche 1765, etc.

(Chaix d'Est-Ange).