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Le nom de DU BOUAYS, qui en breton signifie du Bois, était porté en Bretagne, lors de la grande recherche de 1666, par quatre familles nobles distinctes (Bouays de la Bégassière, Bouays de Couesbouc, Bouays de Langotière, Bouays de Pacé).

La famille DU BOUAYS DE LANGOTIÈRE, fixée à Cancale, portait pour armes : d'argent semé de pointes de sable, à la branche de chêne d'azur chargée de six glands de sinople, 3, 2, 1, ayant leurs coques d'azur. Elle remontait par filiation Olivier du Bouays, que avait épousé Marguerite de la Bouexière, et à leur fils, Briand du Bouays, sieur de Langotière, à Cancale, qui avait épousé Geffline Berthelemer et qui vivait en 1451. Jean du Bouays, sieur de Langotière, fils de Briand, épousa Charlotte le Ferté et en eut deux fils, Gilles et Jean, qui furent les auteurs de deux branches. Alexis du Bouays, sieur de Langotière, chef de la première branche, marié en 1638 à Françoise de Bruc, et son cousin Gilles du Bouays de Vallerays, chef de la seconde branche, d'abord condamnés comme usurpateurs de noblesse par arrêt du 23 juin 1669, furent maintenus nobles le 21 octobre 1670 par un nouvel arrêt de la Chambre de réformation. Cette famille du Bouays paraît s'être éteinte peu de temps après.

(Chaix d'Est-Ange).