Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

LA FAMILLE BOULLÉ.

  Retour page d'accueil       Retour page "Seigneurs de Bretagne"  

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

BOULLÉ. Armes de la branche anoblie sous le Premier Empire : écartelé au 1 d'or à un œil ouvert au naturel, radié d'azur ; au 2 de gueules à une muraille crénelée d'argent, surmontée d'une branche d'olivier du même, qui est des barons préfets ; au 3 de pourpre à une balance d'or ; au 4 d'hermines.

La famille BOULLÉ, originaire des environs d'Auray, en Bretagne, y occupait dès avant la Révolution un rang honorable dans la bourgeoisie. On trouvera sur elle beaucoup de renseignements dans le Répertoire de biobibliographie bretonne de Kerviler.

Julien Boullé, sieur de Kernantec, fut maire d'Auray en 1725. Son parent, Jean-Baptiste Boullé de Kerzerho, était en 1754 notaire et procureur de la juridiction d'Auray ; il fut père de Joseph-Toussaint Boullé de Kerzerho, receveur et agent du comte de Lannion, qui épousa à Baud en 1757 Mathurine le Portz. Yves Boullé de Kernantec, sieur du Moustoir, né à Auray en 1705, fils de Julien mentionné plus haut, avocat, fut maire d'Auray en 1767, député aux États de Bretagne en 1768 et mourut en 1769. De son mariage avec Thérèse-Barbe Lauzer, fille d'un alloué de Largouet, il laissa, entre autres enfants, deux fils, Vincent-Alexis, né à Auray en 1740, et Jean-Pierre, né au même lieu en 1753, qui furent les auteurs de deux branches.

La branche aînée, demeurée non noble, s'est perpétuée en Bretagne avec distinction. Son auteur, Vincent-Alexis Boullé, d'abord négociant à Bordeaux, puis juge de paix du canton d'Auray et enfin secrétaire général de la préfecture de Vannes, marié en 1788 à sa cousine Thérèse Lauzer, eut quatre fils :
1° Jean, qui mourut jeune des suites de blessures reçues à la bataille de Wagram ;
2° Philippe, né au château de Kerzo en 1790, général de brigade en 1841, député du Morbihan en 1854, grand-officier de la Légion d'honneur, décédé à Vannes en 1868, qui n'eut qu'une fille mariée à son cousin, le premier président baron Germain Boullé ;
3° Joseph, membre de la Compagnie de Jésus décédé en 1859 ;
4° Vincent, architecte à Rennes, décédé à Saint-Brieuc en 1864, qui épousa une fille de son cousin Jean-Pierre Boullé et qui en laissa postérité.

Jean-Pierre Boullé, auteur de la seconde branche, né à Auray en 1753, était avocat à Pontivy quand il fut nommé député du Tiers-État de la sénéchaussée de Ploermel aux États généraux de 1789. Il siégea à gauche de cette assemblée, fut nommé maire de Pontivy en 1792, puis, après le 9 thermidor, procureur général syndic du département du Morbihan, contribua à la mise en jugement des prisonniers royalistes faits à Quiberon en 1795, fut élu en l'an V député du Morbihan au Conseil des Cinq-Cents, se rallia au Premier Consul, fut préfet des Côtes-du-Nord (aujourd'hui Côtes-d'Armor) pendant toute la durée du Premier Empire,fut destitué au retourdu roi Louis XVIII, fut préfet de la Vendée pendant les Cent Jours et mourut en 1816. Il avait été créé baron de l'Empire par lettres patentes du 31 janvier 1810. Il laissa deux filles, Mmes Habasque et Baron du Taya, et trois fils :
1° Germain-Joseph, baron Boullé (1786-1875), préfet sous Louis-Philippe, commandeur de la Légion d'honneur, qui épousa successivement Mlle du Clézieux et Mlle Bellon et qui eut plusieurs enfants ;
2° Jean-Pierre Boullé, armateur à Saint-Brieuc, maire et président de la Chambre de commerce de cette ville, décédé en 1858, qui laissa aussi plusieurs enfants ;
3° Joseph Boullé, receveur particulier des finances à Dinan, qui n'eut que des filles.

Germain-Pierre, baron Boullé, né en 1818, fils de Germain-Joseph, a été nommé en 1885 premier président à la Cour d'appel d'Orléans.

Principales alliances : Latimier du Clézieux, Geffrier 1864, Boby de la Chapelle, Boscher des Ardillets, de Brignon de Lehen, Habasque, Baron du Taya, Quarré de Verneuil 1829, Portalis.

(Chaix d'Est-Ange).

 © Copyright - Tous droits réservés.