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LA FAMILLE du BOURBLANC (ou BOURGBLANC).

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BOURBLANC (du). Armes : de gueules à une tour crénelée (aliàs à un château) d'or. – Couronne : de Marquis. – Supports : deux lions. - Devise : Dy Nans (en français : sans tache). - Autre devise : Custodi nos, Domine.

La famille DU BOURBLANC ou du Bourgblanc appartient à l'ancienne noblesse de Bretagne.

Elle a eu pour berceau la seigneurie du Bourgblanc, située dans la paroisse de Plourivo, aux environs de Paimpol. Dans la seconde moitié du XVème siècle Marie du Bourgblanc, héritière de la branche aînée de la famille, porta par son mariage cette terre et son antique château dans la famille Ruffault ; à la génération suivante un nouveau mariage fit passer la terre du Bourgblanc dans la famille Roquel ; après diverses vicissitudes, cette terre fut acquise vers le milieu du XVIIIème siècle par M. Armez du Poulpry, riche armateur de Saint Brieuc, dont les descendants la possèdent encore.

La Chesnaye du Bois a donné au XVIIIème siècle dans son Dictionnaire de la noblesse une généalogie de la famille du Bourblanc. Son travail, du reste très incomplet, a été reproduit par Saint Allais au siècle suivant. On trouvera aussi sur la famille du Bourblanc des renseignements, malheureusement confus et trop souvent contradictoires, au moins pour les premiers degrés, dans le Nouveau d'Hozier, au cabinet des Titres, dans le Répertoire de Biobibliographie bretonne de Kerviler, etc.

Les travaux mentionnés plus haut font remonter la filiation suivie à un Philippe du Bourblanc qui avait épousé Oderne le Vicomte. Ce mariage dut avoir lieu vers 1330 ; cependant Kerviler fait d'Oderne le Vicomte la propre sœur d'un Macé le Vicomte qui se croisa en 1248. D'après les mêmes travaux Philippe du Bourblanc aurait été père d'Alain, Sgr du Bourblanc, qui épousa Benoite de Kérimel, et grand-père d'Yves, Sgr du Bourblanc, qui épousa Cécile de Kermarec dans les dernières années du XIVème siècle. On trouve un René du Bourblanc au nombre des nobles de la paroisse de Goello qui prêtèrent serment au Duc en 1437. Un Philippe, deuxième du nom, était en 1444 seigneur du Bourblanc ; on en fait, mais sans preuves bien certaines, un fils d'Yves et de Cécile de Kermarec mentionnés plus haut. On lui attribue, toujours sans preuves bien certaines, deux fils, Philippe III, dont la fille unique, Marie, porta par mariage la terre du Bourblanc dans la famille Ruffault, et noble homme Rolland du Bourblanc à partir du quel seulement la filiation doit être considérée comme rigoureusement établie. Ce Rolland du Bourblanc épousa en l'an 1500 Catherine Meur qui lui apporta la seigneurie de Keramanach, dans la paroisse de Squiffiec, au diocèse de Tréguier. Il eut de cette alliance deux fils, François et Guillaume, qui furent les auteurs de deux grandes branches. D'après un tableau généalogique conservé dans le Nouveau d'Hozier, il aurait eu un troisième fils, Jean du Bourblanc, Sgr de Kéranroux, qui fut l'auteur d'une branche éteinte au cours du XVIIIème siécle ; mais, d'après la généalogie de la Chesnaye des Bois, ce Jean du Bourblanc n'aurait été que son petit-fils et aurait été un fils puiné de Guillaume, l'auteur de la seconde branche. Les représentants de ces diverses branches furent maintenus dans leur noblesse d'ancienne extraction le 19 décembre 1668, le 28 janvier 1669 et le 29 mars 1669 par divers arrêts des commissaires de la réformation.

François du Bourblanc, sieur de Carmarec, auteur de la branche ainée, aujourd'hui seule existante, épousa Catherine le Merdy qui était veuve en 1552. Sa descendance posséda, entre autres biens, la seigneurie de Guermel, dans la paroisse de Penvénan. Saturnin-Hercule du Bourblanc, chef de cette branche, né en 1739 au château de Keramanach, reçu en 1762 conseiller au Parlement de Bretagne, fut impliqué dans les affaires de la Chalotais, fut arrêté en 1765 et conduit à la Bastille, devint en 1776 premier avocat général au Parlement de Bretagne, se signala dans ces fonctions par un rare mérite et par son zèle à défendre les libertés bretonnes, fut chargé par Louis XVIII pendant l'émigration de plusieurs missions importantes, fut nommé en 1814 conseiller d'État extraordinaire et mourut en 1819 dans sa terre du Rouvre. De son mariage avec Adélaïde-Louise de Kernier, née à Rennes en 1755, il laissa plusieurs enfants. Son fils, Saturnin-Alexandre, connu sous le titre de comte du Bourblanc, né à Rennes en 1776, échappa par miracle au désastre de Quiberon en 1795, fut sous la Restauration gentilhomme de la chambre du roi Charles X et préfet de la Sarthe, donna sa démission en 1830, fut nommé en 1848 président du comité légitimiste d'Ille et Vilaine et mourut à Rennes l'année suivante. Il avait épousé Mlle du Pont de Gourville dont il laissa plusieurs fils.

Guillaume du Bourblanc. Sgr de Penanrun, auteur de la seconde branche, épousa en février 1555 Marguerite Regnaut, dame de la Villenisan. Sa descendance posséda dans la paroisse de Quimper-Guézennec la seigneurie de Kergaro ; au XVIIème siècle les du Bourblanc changèrent le nom de cette seigneurie contre celui d'Apreville qui en est la traduction française. Pierre du Bourblanc, capitaine de cavalerie au régiment des chevau-légers de Beaufort, marié successivement en 1660 à Jeanne d'Avaugour, puis à Renée de Chateaubriand, fut connu le premier sous le titre de marquis d'Apreville, Son arrière-petit-fils, Pierre du Bourblanc d'Apreville, signa en 1788 la protestation de la noblesse de Bretagne. Il fut père de Charles-Henri du Bourblanc, marquis d'Apreville, né à Falaise en 1766, capitaine de vaisseau, chevalier de Saint-Louis, qui fut le dernier représentant de sa branche et qui mourut à Paris en 1839 sans avoir eu d'enfants de son mariage en 1790 avec Mlle de Géraldin, fille d'un maréchal de camp.

La famille du Bourblanc a fourni de nombreux officiers, un capitaine de l'île de Bréhat en 1489, etc.

Principales alliances : de Quélen, d'Avaugour 1660, de Chateaubriand, de Poilley, de Cornulier-Lucinière 1767, de Gouyon-Miniac 1726, Tavignon de Kertanguy, le Cardinal de Kernier, de Derval, de Courson, de Contades 1890, de Baigneux de Courcival 1854, Artur de la Villarmois, de Guerrif de Launay, Thomé de Kéridec, de Poulpiquet de Coatlès, Guéneau de Mussy 1889, de Mauduit du Plessis 1896, Surcouf, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

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