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BOURNÉ de CHEFDUBOIS (du). Armes : d'argent à un chef d'azur chargé de trois macles d'or.

La famille DU BOURNÉ, aujourd'hui éteinte, appartenait à la noblesse de l'ancien diocèse de Saint-Brieuc, en Bretagne, où elle a possédé une terre de son nom dans la paroisse de Lannébert. On en trouvera un tableau généalogique dans les Dossiers bleus. Elle figure de 1427 à 1513 aux réformations et montres de la noblesse des diocèses de Saint-Brieuc et de Tréguier. Kerviler mentionne un G. du Bournet qui habitait en 1445 la maison noble des Ouches, en Tréverien, et un Yvon du Bourné qui figure en archer à cheval, pour Lannebert, à la montre de Goello en 1481. Nicolas du Bourné, auquel le jugement de maintenue de 1670 fait remonter la filiation suivie, parut la réformation de 1513 ; il avait épousé Renée Rolland et fut père d'Yves du Bourné de Lescouedec qui continua la descendance. L'arrière-petit-fils de celui-ci, Yves du Bourné, sieur de Lesnédec, fut maintenu dans sa noblesse d'extraction le 3 avril 1670, sur preuves de cinq générations, par arrêt de la Chambre de réformation.

Joseph-Louis du Bourné, sieur de Kerdounart, Chefdubois, etc., épousa en 1776 Mlle de Charette et en eut une nombreuse postérité ; un de ses fils, Hippolyte-Ange, capitaine de frégate, gendre du conventionnel Fleury, laissa deux filles, Mme le Noir de Tournemine, née en 1818, et Mme, de la Saudraye, née en 1820 ; un autre laissa une fille, née à Paimpol, qui épousa en 1853 M. Drouet de Montgermont.

Louis-Marie du Bourné de Chefdubois avait signé en 1788 la protestation de la noblesse de Bretagne.

La famille du Bourné, plus ancienne qu'illustre, avait produit peu de personnages marquants.

Elle n'a jamais été titrée.

Principales alliances : de la Noue, de Charette, de Launay, de Kéremar, le Noir de Tournemine, Drouet de Montgermont 1853, etc.

(Chaix d'Est-Ange).