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LA FAMILLE de BOUSSINEAU.

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BOUSSINEAU (de). Armes (d'après le règlement d'armoiries de 1720) : d'azur à trois globes d'or, cintrés de sable, surmontés chacun d'une croix d'or. - Armes enregistrées à l'Armorial général de 1696 : d'azur à trois mondes croisés d'or, cerclés de sable.

La famille DE BOUSSINEAU appartient à la noblesse de Bretagne. On trouvera sur elle des renseignements dans le Nouveau d'Hozier et dans le Répertoire de Biobibliographie bretonne de Kerviler. Elle est originaire de l'Anjou et revendique une origine commune avec une famille Boussineau qui portait les mêmes armoiries, qui possédait dès 1502 la terre de Chapeau, en Saumurois, qui comparut de 1542 à 1567 à l'arrière-ban d'Anjou et qui se fondit en 1570 dans la famille le Coq.

La famille de Boussineau actuellement existante vint se fixer à Nantes dans les premières années du XVIIème siècle et y acquit dans le commerce une grosse fortune. André Boussineau, conseiller du Roi, receveur général des décimes de Bretagne, acheta en 1662 la seigneurie de la Patissière, dans la paroisse de Saint-Herblain, fut nommé en 1665 membre de la première Chambre de direction du commerce de Nantes, devint échevin de cette ville en 1668 et fut maintenu dans sa noblesse par arrêt du 28 août 1669 comme ayant été anobli par l'échevinage et moyennant le paiement d'une somme de mille livres ; il fut plus tard sous-maire de Nantes en 1670 et premier consul en 1671. André Boussineau laissa plusieurs fils ; l'un de ceux-ci, Jean Boussineau de Boispéan, fut nommé en 1687 conseiller maître en la Chambre des comptes de Nantes ; un autre, André Boussineau de la Patissière, conseiller et procureur au présidial de Nantes, maire de cette ville en 1716, obtint en 1720 des lettres patentes de confirmation de noblesse et d'anoblissement en tant que besoin et fit au cours de cette même année régler ses armoiries par d'Hozier. Ce dernier personnage laissa lui-même de Marie Pellier plusieurs fils dont l'un, Pierre Boussineau, sieur de Maure, continua la descendance.

Louis-Étienne de Boussineau, officier dans l'armée vendéenne, fut fait prisonnier à la bataille du Mans et fut fusillé à Châteaubriant en décembre 1793. Un de ses frères, Jean-Sylvestre de Boussineau de la Joliverie, né à Saint-Herblain en 1766, lieutenant au régiment de Rohan, prit part à l'expédition de Quiberon, fut fait prisonnier et fut fusillé le 15 thermidor an III. Plus récemment Léger de Boussineau a servi dans les zouaves pontificaux.

Le chef de la famille Boussineau est aujourd'hui connu sous le titre de comte.

Principales alliances : Pantin de la Guère 1742, de Charette de la Gascherie, de Becdelièvre 1872, de la Roche-Saint-André 1866, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

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