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LA FAMILLE BUROT.

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BUROT de CARCOUET et de l'ISLE-CHALLAN. Armes : d'azur à trois étoiles mal ordonnées d'or. - Aliàs (d'après l'Armorial général de 1696) : d'argent à trois têtes de loup arrachées de sable. - Devise : Pro Deo, pro Rege moriamur.

La famille BUROT est anciennement connue à Nantes. Elle avait déjà des prétentions à la noblesse sous Louis XIV, mais elle ne put les faire reconnaître lors de la grande recherche commencée en 1666. On trouve que deux de ses membres, MM. Burot de la Bistière et Burot de la Parise, se désistèrent à cette époque de leur noblesse le premier par acte du 10 septembre 1668, le second par acte du 10 septembre 1670. Un autre, M. Burot de la Rosière, fut condamné par jugement du 6 septembre 1669 à payer comme usurpateur une amende de 400 livres.

La souche était partagée dès cette époque en un certain nombre de branches dont, faute de renseignements suffisants, on ne peut indiquer ici le point de jonction. Deux de ces branches, celle des sieurs de Carcouet et celle des sieurs de l'Isle-Challan, se sont perpétuées jusqu'à nos jours.

On trouvera sur la première de ces branches beaucoup de renseignements dans les manuscrits de Chérin. Son chef, Jean Burot, sieur du Pré, négociant à Nantes, premier consul de cette ville en 1637, en fut élu échevin en 1659, mais mourut en mai 1660 sans avoir pu prêter serment, ni siéger et ne put donc acquérir la noblesse héréditaire attachée à ses fonctions. Jean Burot laissa un fils, Pierre Burot, sieur de Carcouet, baptisé en janvier 1645, juge consul des marchands de la ville de Nantes, échevin de cette ville en 1704, sous-maire en 1705, qui épousa par contrat passé à Nantes le 10 août 1676 Catherine Michel, fille d'un contrôleur des décimes du diocèse de Cornouailles, et qui rendit hommage le 15 novembre 1686 des trois quarts de l'étang de Carcouet. Jean Burot, sieur de Carcouet, né en 1727, petit-fils de Pierre et aïeul des représentants actuels, fut nommé en 1748 conseiller et en 1758 président en la Chambre des comptes de Nantes et fut définitivement anobli par ces charges. Il demanda vainement sous Louis XVI à faire reconnaître sa noblesse d'extraction. Chérin fils, chargé d'examiner sa demande, écrivait le 28 février 1787 à M. Laurent de Villedeuil la lettre suivante :

« Monsieur, j'ai l'honneur de vous repasser les titres et la requête de M. Jean Burot de Carcouet, président de la Chambre des Comptes à Nantes et commissaire aux États de Bretagne, qui demande à être relevé des omissions de qualifications nobles commises par Pierre et Jean Burot, ses aïeul et père, et à être admis au paiement des taxes ordonnées par l'édit de 1691 et l'arrêt de 1730. J'ai vérifié avec le plus grand soin les titres de cette production. Le sieur Burot de Carcouet prouve par titres en bonne forme qu'il descend au 4ème degré de Jean Burot qui fut échevin de la ville de Nantes le 24 février 1659. Les offices municipaux de cette ville sont du nombre de ceux de ce genre auxquels nos Rois ont attaché le privilège d'anoblir ceux qui en sont revêtus, mais il a été ordonné à différentes époques des taxes sur ces officiers et sur leurs descendants pour droit de confirmation de leur noblesse. Les édits qui les ont exigés contiennent expressément la clause de déchéance des privilèges lorsqu'on n'y a point satisfait. Or la famille du sieur Burot n'a payé aucune de ces taxes. Ce n'est pas la seule objection qu'on puisse faire contre sa demande. Pierre Burot, son aïeul, juge consul des marchands de la ville de Nantes, n'a pris aucune qualification noble. Jean Burot, son père, pourvu du même office, n'a pris également aucune qualification noble. On ne voit pas que l'échevin même en ait pris. Ainsi, nulle possession ; le principe de noblesse s'est éteint à sa source. Je ne crois pas qu'on puisse appliquer à l'espèce la maxime qui fait que la noblesse ne se perd pas en Bretagne par omission ou par dérogeance par la raison qu'il n'est pas ici question d'une noblesse de race et qu'en supposant que cette même maxime eût lieu à l'égard de la noblesse de concession, il faudrait en constater l'acquisition d'une manière plus authentique et moins incertaine. D'après ces considérations nous estimons que le sieur Burot de Carcouet n'est pas suceptible de la grâce qu'il demande ».

On attribue parfois de nos jours au chef de cette branche le titre de comte de Carcouet.

L'autre branche de la famille Burot est demeurée non noble. Un de ses représentants, Michel Burot de l'Isle-Challant, était au XVIIIème siècle procureur au présidial de Nantes. M. Julien-Jules Burot, né à Laval en 1811, chef de bureau au ministère des Finances, chevalier de la Légion d'honneur, demanda le 31 août 1869 et obtint par décret du 22 juin 1870 l'autorisation de joindre régulièrement à son nom celui de : DE L'ISLE-CHALLAN.

La famille Burot a fourni dans ses diverses branches des officiers de mérite, un député de la Loire-Inférieure, etc.

Principales alliances : Carré de Luzançay, de Cargouet de Ranléon, Aupépin de la Motte-Dreuzy, Majence de Camiran, Marraud des Grottes 1873, Gouyon de Matignon 1836, de Becdelièvre 1906, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

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