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LA FAMILLES CARRE de LUZANÇAY. |
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CARRE de LUZANÇAY. Armes : d'azur à un chevron d'argent chargé de trois étoiles (alias de trois molettes) de gueules. - Alias (armes accordées à François-Hyacinthe Carre par le règlement d'armoiries de 1762) : d'azur à un chevron d'argent chargé de trois molettes de gueules, au franc-canton d'or chargé d'un léopard de gueules rampant. - Alias : écartelé aux 1 et 4 d'azur à un chevron d'argent chargé de trois étoiles de gueules ; aux 2 et 3 bandé d'or et de gueules de six pièces, au chef d'azur chargé d'un lion léopardé d'or. – Cimier : un soleil d'or. – Couronne : de Comte. - Supports : deux lions d'or (alias une licorne d'argent à dextre et un lion de gueules à senestre). – Devise : Nunquam devius.
La famille CARRE, aujourd'hui fixée en Bretagne, habitait la Normandie au XVIIème siècle. On trouvera sur elle des renseignements dans le Nouveau d'Hozier et dans le Nobiliaire universel de Saint-Allais ; on en trouvera aussi une généalogie dans les manuscrits de Chérin.
Son auteur, noble homme maître Nicolas Carre, était fils d'autre Nicolas Carre et de Judith Carrel. Il fut nommé par lettres du 17 janvier 1652 conseiller du Roi, lieutenant-général en la vicomté de Rouen, épousa par contrat du 24 septembre suivant Françoise d'Aquin, fille du premier médecin du Roi, fut pourvu le 10 décembre 1659, en remplacement de Guillaume Aubourg, de l'office de secrétaire du Roi, maison et couronne de France en la grande Chancellerie et obtint en 1675 des lettres d'honneur le dispensant du temps qui restait à parcourir pour acquérir la noblesse héréditaire attachée à son office après vingt ans d'exercice ; il fut dans la suite trésorier général de la Grande Chancellerie de France. Un de ses fils fut père de François Hyacinthe Carre, demeurant à Toulouse, qui obtint de d'Hozier en avril 1762 le règlement de ses armoiries et qui ne laissa que deux filles, la comtesse du Bouzet et la marquise de Gavarret. Un autre de ses fils, Nicolas Carre de Luzançay, baptisé à Rouen le 12 septembre 1654, fut nommé commissaire de la marine et des galères par lettres de septembre 1702 et fut en cette qualité envoyé à Nantes. Il épousa le 4 mars 1703 Louise Chevalier, fut maintenu dans sa noblesse le 28 décembre 1708 par jugement de l'intendant et acquit en 1709 la seigneurie de la Hautière, sur le territoire de la paroisse de Chantenay. Il fut lui-même père de Charles-Auguste Carre de Luzançay, commissaire de la marine royale à Lorient, qui épousa dans cette ville le 1er août 1757 Elisabeth-Anne de Montigny de Timeur et dont les deux fils continuèrent la descendance. Le plus jeune de ceux-ci, Pierre-Antoine Carre de Luzançay, né à Lorient en 1766, fit en 1782 ses preuves de noblesse devant Chérin pour obtenir une place de garde de la marine ; il épousa dans la suite à Nantes, en 1807, Mlle de la Poeze dont il eut deux fils.
Au XVIIIème siècle les généalogistes cherchèrent à attribuer à la famille Carre une origine très reculée et voulurent la faire descendre d'un Robert Carre, ou Carr, qui était en 1485 archer écossais de la garde de François II, duc de Bretagne.
La famille Carre de Luzançay a fourni des officiers de terre et de mer. Son chef est connu de nos jours sous le titre de baron de Luzançay.
Un de ses membres, Nicolas Carre, chanoine de l'église cathédrale de Notre-Dame de Rouen, fit enregistrer son blason à l'Armorial général de 1696 : d'azur à un chevron abaissé d'argent chargé de trois molettes de gueules et un franc quartier d'or chargé d'un léopard rampant de gueules.
Principales alliances : Binet de Jasson 1811, de la Poeze 1807, des Rochers des Loges 1891, Hay de Slade, Galbaud du Fort 1868, Bedeau de l'Ecochère, Burot de Carcouet, Falcon de Longevialle 1893, Thoinnet de la Turmelière 1907, Piet de Beaurepaire, etc.
(Chaix d'Est-Ange).
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