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LA FAMILLE de la CELLE de CHATEAUBOURG.

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CELLE de CHATEAUBOURG (de la), en Bretagne, et SELLE d'ECHUILLY (de la), en Anjou. Armes : de sable à un croissant d'or accompagné de trois quintefeuilles de même. – Supports : deux griffons debout. – Devise : Recte et fortiter.

Cette famille DE LA CELLE appartient à la noblesse de Bretagne. On trouvera sur elle des renseignements dans le Nouveau d'Hozier et dans les Dossiers bleus. Borel d'Hauterive en a donné un tableau généalogique dans l’Annuaire de la noblesse de 1853. On trouvera aussi dans les Carrés d'Hozier les preuves de noblesse qu'un de ses membres fit en 1766 pour être admis parmi les pages de la chambre du Roi.

La famille de la Celle est fort anciennement connue au diocèse de Rennes. Kerviler mentionne un Létard de la Celle qui en 1055 fut témoin d'une donation faite à l'abbaye de Saint-Florent par l'église de Hercé, près de Rennes ; un Guy de la Celle, qui fut témoin vers 1100 de la fondation du prieuré de la Celle-Guerchoise, en Dourdain ; un Geoffroy de la Celle, qui en 1294 devait un demi-chevalier d'ost pour sa terre du Loroux-Bottereau ; et un autre Geoffroy de la Celle, chevalier, qui fut tué au siège de Carthage.

La famille de la Celle figure de 1458 à 1513 aux réformations et montres de la noblesse de la paroisse de Mézières où elle possédait les seigneuries des Rouxières et de la Sécardais. Elle fut maintenue dans sa noblesse d'ancienne extraction, sur preuves de neuf générations, par arrêt de la Chambre de réformation du 15 février 1671. Cet arrêt fait remonter la filiation à un Perrin de la Celle, vivant en 1430, qui avait épousé Olive Ferron. Jean de la Celle, Sgr de la Sécardais, fils du précédent, marié à Jeanne le Vieil, était en 1455 châtelain de Saint-Aubin-du-Cormier. Il fut père de Jean de la Celle, sieur de la Sécardais, qui épousa en 1482 Perrine Montart, et grand-père de Raoul de la Celle, Sgr de la Sécardais, qui épousa en février 1511 Perrine Frogerais et qui continua la descendance.

Pierre de la Celle, sieur de la Sécardais, était dans les premières années du XVIIème siècle procureur du Roi au siège des eaux et forêts de Rennes, Saint-Aubin et Liffré. Son arrière-petit-fils, François de la Celle, baptisé le 16 février 1685, épousa par contrat du 25 juillet 1713 Anne-Charlotte Denyau, héritière de l'importante seigneurie de Châteaubourg dont sa descendance a conservé le nom. Cette terre avait été érigée en comté par lettres patentes de juillet 1675 en faveur de Charles Denyau, conseiller au Parlement de Bretagne. Depuis cette époque, le chef de la famille de la Celle a été connu sous le titre de comte de Châteaubourg. Paul-François de la Celle de Châteaubourg, petit-fils des précédents, né à Rennes en 1752, fit en 1766 ses preuves de noblesse pour être admis parmi les pages de la chambre du Roi ; il épousa dans la suite Bénigne de Chateaubriand, sœur du célèbre écrivain. Son frère, Emmanuel de la Celle de Châteaubourg, fut aussi admis en 1773 parmi les pages du Roi ; il épousa dans la suite, en 1791, Mlle Bichier des Roches.

Paul-François de la Celle de Châteaubourg, Emmanuel-Félicité Malo de la Celle, chevalier de Châteaubourg, et Charles-Joseph de la Celle de Châteaubourg signèrent en 1788 la protestation de la noblesse de Bretagne contre la réunion des États généraux.

La famille de la Celle de Châteaubourg a conservé jusqu'à nos jours la terre de la Sécardais, près de Saint-Aubin-du-Cormier (Ille-et-Vilaine).

Elle ne doit pas être confondue avec la famille Basset de Châteaubourg.

Principales alliances : Denyau, de Chateaubriand, de Farcy 1788, de Ferron, le Poictevin de la Croix-Vaubois, Léziart, de Lavaysse 1821, d'Adhémar de Lantagnac 1907, de Plouays de Chantelou, de Bérauville, Bonjean 1908, etc.

Une famille DE LA SELLE, venue de Bretagne se fixer en Anjou au cours du XVIIème siècle, revendique une origine commune avec la vieille souche bretonne dont il vient d'être parlé et en porte actuellement les armoiries. Cette communauté d'origine paraît avoir été acceptée par la famille de la Celle de Châteaubourg, bien qu'elle ne semble pas rigoureusement démontrée. M. de Magny, qui dans son Nobiliaire universel de France a consacré une notice à la famille de la Selle, la fait descendre d'un Jean de la Selle, ou de la Celle, qui aurait été un fils puîné de Jean de la Celle, sieur de la Sécardais, marié en 1482 à Perrinne Montard, dont il a été parlé plus haut. Ce personnage n'est pas mentionné dans les généalogies de la famille de la Celle de Châteaubourg. On lui attribue pour fils un Pierre de la Selle, ou de la Celle, qui aurait épousé en 1545 Jeanne le Tellier. Un descendant de celui-ci, Nicolas de la Celle, né en 1642, marié à Anne Fornier de Montagny, vint se fixer en Anjou et y acquit la terre de la Forgetterie, près de Saumur. On ne voit pas qu'il se soit fait maintenir dans sa noblesse, soit en Bretagne, soit en Anjou, lors des diverses recherches ordonnées par Louis XIV. A cette époque la famille de la Selle n'avait pas encore adopté le blason des la Celle de Châteaubourg ; Denais, dans son Armorial d'Anjou, lui attribue, d'après un sceau du XVIIIème siècle, les armes suivantes : d'or à un arbre de… soutenu par un croissant montant, au chef de gueules. Jean de la Selle, petit-fils de Nicolas, marié en 1736 à Marie-Anne Jacob de Tigné, vendit la terre de la Forgetterie et acquit en 1737 celle d'Echuilly, également située près de Saumur. Il fit construire sur cette terre un château que sa descendance possède encore. Il se fit maintenir dans sa noblesse d'ancienne extraction par arrêt du 17 février 1771 et mourut en 1795. Son fils, Jean-Joseph de la Selle d'Echuilly, Sgr d'Echuilly, Saint-Just-les-Verchès, Ligné, le Vauldenay, etc., reçu en 1767 conseiller en la Cour des aides de Paris, prit part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Saumur. Il avait épousé Mlle Choart dont il eut une fille, Mme de Charnières, et trois fils. Deux de ceux-ci, Jean de la Selle d'Echuilly, né en 1768, décédé en 1827, et René de la Selle, né en 1776, marié successivement à Mlle de l'Etang et à Mlle de Mac-Mahon, sœur du maréchal duc de Magenta, ont été les auteurs de deux rameaux actuellement existants.

On attribue souvent le titre de comte au chef de la famille de la Selle d'Echuilly.

Principales alliances : de Charnières, Choart, de Becdelièvre, de Mac-Mahon, Achard de la Haye, Gibert, de Baudreuil, de Geoffre de Chabrignac 1886, de Siochan de Kersabiec, Roullet de la Bouillerie, le Normand de Grandcourt, Huchet de Quénétain 1902, de la Coussaye 1905, etc.

Il a existé une autre famille de la Selle qui était originaire du Berry et qui vint à la fin du XVème siècle se fixer dans le Vexin. D'après une généalogie conservée dans le Cabinet d'Hozier, cette famille portait pour armes : d'azur à deux lions adossés d'or, la queue passée en sautoir, accompagnés de deux molettes de même, une en chef, l'autre en pointe. Elle s'éteignit avec Anne de la Selle, dame de Neuilly, née en 1653, qui épousa Charles de Brunet.

(Chaix d'Est-Ange).

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