Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

LA FAMILLE DE CHARBONNEAU.

  Retour page d'accueil       Retour page "Seigneurs de Bretagne"  

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

CHARBONNEAU (de), en Savoie. Armes : d'azur à un bras d'or, armé d'une fronde d'argent, chargée d'une pierre de même, et sortant d'un nuage également d'argent volant à semestre. – Cimier : un homme issant, portant un casque et une cuirasse et tenant une lance d'argent. – Devise : Nec ferro, nec igni.

La famille DE CHARBONNEAU appartient à la noblesse de la Savoie où elle vint du Dauphiné s'établir au cours du XVIIème siècle. Le comte de Foras en a donné une généalogie dans son Armorial de Savoie. Cet auteur en fait remonter la filiation à Pierre Charbonneau, du lieu de Sainte-Marie-d'Alloïs, en Dauphiné, dont la femme, Denise Combé, ou Tombé, fit son testament le 29 août 1652. Jean-Louis et Ignace Charbonneau, fils du précédent, prirent du service dans l'armée du duc de Savoie qui les anoblit par lettres patentes du 25 août 1659. Ignace fut tué en 1664 dans un combat contre les Turcs et ne laissa pas de postérité. Son frère, Jean-Louis, capitaine, fut tué en 1672 dans l'expédition de Savone. Il avait épousé en Savoie Jacqueline Mary qui fit enregistrer son blason à l'Àrmorial général de 1696 (registre de Dauphiné). Il en laissa un fils, noble Marc de Charbonneau, qui épousa le 19 février 1708 dans les environs de Grenoble demoiselle Barbe de Quintal, demeurant à Aiguebelle. Celui-ci eut à son tour deux fils :

1° Joseph de Charbonneau, né en 1719 à Sainte-Marie d'Alloïs, en Dauphiné, qui épousa le 11 février 1751 Marie-Césarine Ginod de Montagny et qui continua la lignée ;

2° Alexis de Charbonneau, né à Aiguebelle, chevalier des Saints Maurice et Lazare, brigadier général d'infanterie au service de Sardaigne, commandant des ville et château d'Annecy, qui mourut à Turin en 1796 sans laisser de postérité. Maurice de Charbonneau, né à Aiguebelle en 1768, fils de Joseph, fut officier au service de Sardaigne et chevalier des Saints Maurice et Lazare. Sa descendance a fourni un grand nombre d'officiers de l'armée sarde. Elle n'est pas titrée.

Principales alliances : de Villette 1835, Millet de Saint-Albin 1863, de la Palud, Guillot de Chamoux, etc.

La famille savoisienne dont il vient d'être parlé est vraisemblablement une branche d'une famille de Charbonneau qui appartenait aux XVIIème et XVIIIème siècles à la noblesse de robe du Dauphiné et qui portait à peu de chose près les mêmes armoiries : de gueules à une fronde tortillée en triple sautoir d'or, mise en pal, chargée d'un caillou rond d'argent, cotoyé de deux autres cailloux de même en pointe. Jean Charbonneau, de Grenoble, fut pourvu sous Louis XIV de l'office de conseiller maître en la Chambre des comptes du Dauphiné. Son fils, Joseph de Charbonneau, était trésorier de France au bureau des finances de Grenoble quand il fit enregistrer son blason à l'Armorial général de 1696.

Il a existé en Poitou et au diocèse de Nantes, en Bretagne, une famille de très ancienne noblesse du nom de Charbonneau. Cette famille portait pour armes : d'azur à trois écussons d'argent, 2 et 1, accompagnés de dix fleurs de lys d'or posées 4, 3, 2, 1 avec la devise : Pro fide scuta, a Rege lilia. On en trouvera une généalogie, malheureusement assez incomplète, dans le Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou de Beauchet-Filleau. Elle fut maintenue dans sa noblesse le 17 décembre 1668, sur preuves de treize générations, par jugement des commissaires chargés de la recherche des faux nobles en Bretagne. Ce jugement en fait remonter la filiation à un Guillaume Charbonneau, varlet, marié à Marguerite de Lucé, qui possédait dès la seconde moitié du XIIIème siècle la seigneurie de l'Échasserie, sur le territoire de la paroisse de la Bouffetière, en Poitou. Guillaume Charbonneau, écuyer, Sgr de l'Échasserie, qui représente le quatrième degré de la filiation, épousa en 1376 Pernelle Maynard et en eut deux fils, Jean et Guillaume, qui furent les auteurs de deux grandes branches. La branche cadette posséda, entre autres biens, les seigneuries de la Belourdière, de la Poupelinière et de la Fortescuyère et s'éteignit au cours du XVIIIème siècle. On trouvera dans les Dossiers bleus les preuves de noblesse qu'un représentant de la branche aînée, Alexis-Gabriel de Charbonneau de l'Échasserie, né en 1703 à Montaigu, au diocèse de Luçon, fit en 1720 pour être admis parmi les pages de la Grande Écurie. Godefroy de Charbonneau, issu de la même branche, né à Mouzeil en 1755, fut reçu en 1780 conseiller au Parlement de Bretagne ; il mourut à Nantes en 1844 sans avoir eu d'enfants de son mariage, en 1821, avec Mlle le Petit de Boissouchard, décédée à Nantes en 1854. La famille de Charbonneau s'est éteinte avec ce magistrat et avec son cousin germain, Félix de Charbonneau, né vers 1790, inspecteur des postes, décédé sans alliance. Elle avait donné quatre chevaliers à l'ordre de Malte (Louis Charbonneau de l'Échasserie, en 1627, Louis Charbonneau de la Moricière, en 1647, Charles Charbonneau de la Fortescuyère, en 1654, et Gabriel Charbonneau de l'Échasserie, en 1657). Deux de ses représentants périrent dans l'expédition de Quiberon, en 1795.

(Chaix d'Est-Ange).

 © Copyright - Tous droits réservés.