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LA FAMILLE CHATON ou CHATTON.

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CHATON, ou CHATTON, des MORANDAIS. Armes : d'argent à un pin de sinople, arraché et fruité de trois pommes d'or. – Couronne : de Marquis. – Supports : deux lions. - Devise : A peine un chat y peut atteindre. - Autre devise : Dieu et mon courage.

La famille CHATON, ou CHATTON, DES MORANDAIS, fixée en Berry au cours du XIXème siècle, appartenait à l'ancienne noblesse des environs de Lamballe, en Bretagne. Elle est connue depuis l'an 1204, date à laquelle René Chatton confirma à l'église de Dol diverses donations faites par son père, Thibaut, et lui vendit la forêt de Mezun, près de Dinan, du consentement de sa femme, Marie, et de son fils, Hervé. Guillaume Chatton jura en 1272 la paix avec Robert, abbé de Saint-Aubin-des-Bois. Hervé Chatton, capitaine sous le sire de Craon, donna quittance de ses gages par acte du 6 août 1363. La famille Chatton figure de 1423 à 1525 aux réformations et montres de la noblesse du diocèse de Saint-Brieuc. Les jugements de maintenue de noblesse rendus en sa faveur au XVIIème siècle en font remonter la filiation à Jean Chatton dont le fils Roland, écuyer, capitaine du château du Plessis pour Alain de Rohan, comte de Porhoet, fut un des 300 gentilshommes qui accompagnèrent le duc Richard III quand celui-ci vint à Paris en 1419 pour traiter de la paix avec le roi de France. Robert Chatton, sieur des Vaux, petit-fils de Roland, eut ses biens confisqués par la duchesse Anne en 1489 pour avoir suivi le parti français. Il avait épousé en 1462 Guillemette du Cambout ; il en eut trois fils, Guyon, Sgr des Vaux, François, sieur du Bois, et Guillaume, sieur de la Touche, qui furent les auteurs de trois branches. Les représentants de ces trois branches furent maintenus dans leur noblesse d'extraction le 30 janvier 1669 et le 6 mars 1671 par arrêts de la Chambre de réformation.

Le chef de la branche aînée, Pierre-François Chatton des Salles, né au Quiou en 1690, épousa en 1719 Renée-Guillemette du Bois, héritière de la seigneurie des Morandais, en la paroisse d'Evran. On trouvera dans le Nouveau d'Hozier les preuves de noblesse que son fils, Eugène Chatton, Sgr des Morandais, fit en 1776 pour obtenir l'admission à Saint-Cyr de sa fille, Céleste-Jeanne, née en 1764, et dans le Cabinet d'Hozier les preuves de noblesse que le même gentilhomme fit en 1771 pour obtenir l'admission parmi les pages du comte de Provence de son fils aîné, Eugène-François, né en 1755, connu dans la suite sous le titre de comte des Morandais et décédé sans postérité. Charles Chatton, comte des Morandais, second fils d'Eugène, épousa à Jersey, pendant l'émigration, Marie Thérèse de la Marque ; il fut père de Charles-Eugène Chatton, comte des Morandais, né à Jersey en 1799, qui épousa en 1836 Mlle de Montaignac, et grand-père de Charles-Eugène, comte des Morandais, né en 1837.

La seconde branche s'est partagée en plusieurs rameaux qui ont possédé, entre autres biens, les seigneuries du Boispigneul, du Quillio et de Fougeray. Elle paraît avoir eu pour derniers représentants Pierre-Cyprien Chatton du Fougeray, lieutenant-colonel d'infanterie, chevalier de Saint-Louis, décédé à Jersey en 1801, et sa sœur, Georgine-Catherine Chatton du Quillio, supérieure des Augustines de Saint-Yves, décédée en 1813.

La troisième branche subsistait à l'époque de la Révolution. On trouve que Joseph-Jacques Chatton de la Touche fut baptisé à Plouhinec le 17 juillet 1789.

Henri de Chaton, Eugène Chaton des Morandais et son fils, Pierre Chaton de Vaugerny et Guillaume-René Chatton de Ranléon signèrent en 1788 la protestation de la noblesse de Bretagne contre la convocation des États Généraux.

La famille Chaton a fourni de nombreux officiers, un vaillant navigateur qui accompagna Jacques Cartier au Canada (Etienne Chatton de la Jaunais), etc.

Principales alliances : du Cambout (de Coislin), de Visdelou, de Bréhan 1650, du Bois des Morandais, le Corgne, le Mintier, de Montagnac 1836, de Lanjamet 1625, Tuffin de la Rouerie 1797, de Trémaudan, le Gonidec, Jegou, de Cargouet 1660, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

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