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LA FAMILLE CHAUVEL du RUMAIN.

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CHAUVEL du RUMAIN. Famille de haute bourgeoisie.

Mme Célina-Françoise le Bihan-Durumain, veuve de M. Chauvel, née en 1821 à Pont l'Abbé, demeurant à Rennes, et ses deux fils, Arthur-Timoléon et Charles Gustave Chauvel, nés à Quimper, l'un en 1840, l'autre en 1846, demandèrent le 6 juin 1883 l'autorisation de joindre régulièrement au nom de CHAUVEL celui de la famille LE BIHAN-DURUMAIN. Il ne semble pas que cette autorisation leur ait été accordée.

La famille le Bihan-Durumain paraît être distincte de la famille le Bihan de Pennelé, qui appartient à l'ancienne noblesse de Bretagne.

Il a existé en Haute-Bretagne et en Anjou une famille de Chauvel qui portait pour armes : d'argent à trois feuilles de scie de sable posées en chevron brisé. M. de Farcy, dans sa Recherche de la noblesse dans la généralité de Tours en 1666, attribue aussi à cette famille les armes suivantes : de sinople à trois fasces d'argent. Jérôme Chauvel, sieur des Nouettes, procureur des bourgeois de Rennes en 1603, fut anobli en 1606 par lettres du roi Henri IV. Il avait épousé Françoise Blandin, qui se remaria en 1621 à Pierre de la Forest d'Armaillé, conseiller au Parlement de Bretagne. Son fils, Ignace Chauvel, né en 1619 à la Boullaye, en la paroisse de Betton, près de Rennes, alla se fixer en Anjou, fut procureur du Roi à Angers et épousa Renée Grimaudet. Lors de la grande recherche des faux nobles commencée en 1666, Ignace Chauvel, Sgr de la Boullaye, baptisé à Angers en 1643, fils du précédent, fit le 9 juillet 1667 la déclaration qu'il n'était pas noble. Il fut nommé en 1672 conseiller au Parlement de Bretagne en remplacement de son oncle, François Grimaudet de Rochebouet, et eut pour successeur dans sa charge, en 1701, son fils Ignace Chauvel de la Boullaye, baptisé à Angers en 1677, marié en 1701 à Renée Lezineau, décédé en 1733. Eugène Chauvel de la Boullaye prit part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Angers.

A la même souche se rattachait peut-être une famille Chauvel qui possédait la seigneurie de Launay, au ressort de Rennes, et qui se désista de ses prétentions nobiliaires en 1668.

Une famille de Chauvel, de l'élection de Bernay, en Normandie, fut maintenue dans sa noblesse le 9 avril 1666 par jugement de M. de la Gallissonnière, intendant de Rouen. Elle portait pour armes : d'azur à un chevron d'or accompagné en chef à dextre d'un croissant d'argent, à sénestre d'une molette d'éperon du second émail et en pointe d'une rose du même.

Pierre Chauvel, né en Normandie, major du régiment royal de cuirassiers, fut anobli en décembre 1719 par lettres patentes rapportées tout au long dans le Nouveau d'Hozier. Il obtint en même temps le règlement de ses armoiries : de gueules à une épée et un espadon d'argent passés en sautoir, la pointe de l'épée en haut, la lame de l'espadon en bas, les gardes et les poignées d'or et une cuirasse d'argent brochant sur le tout.

Il a existé à Bourges une famille Chauvel de la Martinière qui portait pour armes : d'argent (aliàs de sable) à une croix échiquetée d'or et de gueules contournée de quatre têtes humaines chauves de sable (aliàs d'argent). L'auteur de cette famille, Nicolas de Chauvel, fut pourvu en 1642 de la charge anoblissante de trésorier de France à Bourges. Son fils, Nicolas Chauvel, sieur de la Martinière, était en 1656 trésorier général du marc d'or. Il eut lui-même deux fils, Nicolas et Jean, qui furent officiers. Jean-Pierre Chauvel de la Martinière, mestre de camp de cavalerie, bailli d'épée d'Orléans, fut nommé en 1717 chevalier des Ordres de Saint-Lazare et de Notre-Dame du Mont-Carmel.

François-Alexandre Chauvel, né à Honfleur en 1766, général de Brigade, décédé sans postérité en 1832, fut créé baron de l'Empire par lettres du 20 juillet 1808. Il reçut les armes suivantes : d'azur à un chien courant d'argent, bouclé et bande d'or, accompagné à dextre d'un casque du même ; au franc-quartier des barons militaires.

(Chaix d'Est-Ange).

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