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LA FAMILLE de CHEUX. |
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CHEUX (de). Armes : D'argent à une croix ancrée de sable.
La famille DE CHEUX, aujourd'hui complètement éteinte, appartenait à l'ancienne noblesse de Normandie. Elle avait eu pour berceau une paroisse de son nom, située dans l'élection de Caen, dont elle possédait la seigneurie dès le XVème siècle. Elle avait pour premier auteur connu Robert-Onfroy de Cheux, écuyer, qui vivait en 1426. Jean de Cheux, de la paroisse et de la sergenterie de Cheux, fut maintenu dans sa noblesse lors de la célèbre recherche de Montfaut, en 1463. Richard de Cheux, écuyer, Sgr et patron de la paroisse de Cheux, et son cousin germain, Nicolas de Cheux, furent maintenus dans leur ancienne noblesse, lors de la recherche de 1666, par jugement de Chamillart, intendant de la généralité de Caen.
MM. de Cheux prirent part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Caen ; M. de Cheux de Banneville et Mme veuve d'Oilliamson, née de Cheux, prirent part cette même année à celles tenues à Falaise ; un M. de Cheux, enfin, prit part à celles tenues à Honfleur.
Le chef de la famille de Cheux fut contre-amiral sous la Restauration ; il était connu sous le titre de baron. Son fils unique fut page de Louis XVIII et garde du corps de Charles X. Il fut le dernier représentant de son nom et mourut en octobre 1884 à l'âge de 81 ans sans laisser de postérité. Il légua sa grosse fortune à un de ses parents, Georges de Banvilie, né en 1865, à charge de relever son nom, son titre et ses armes ; mais ce jeune homme mourut prématurément dès 1892 et le nom de la famille de Cheux se trouva définitivement éteint.
Un cadet de la famille de Cheux, Jean, vint se fixer en Bretagne par le mariage qu'il contracta en 1570 avec Jacqueline Biet, aliàs du Buat, de la paroisse de Gevrezé. Il fut père de Jean de Cheux, Sgr de la Garenne, qui épousa en 1616 Jacqueline d'Angennes. Un des descendants de celui-ci fut maintenu dans sa noblesse le 7 novembre 1668 par arrêt de la chambre de réformation. Mais un représentant de la même famille, Gabriel de Cheux, de la paroisse de Sougeal, au diocèse de Rennes, fut condamné comme usurpateur de noblesse à une amende de 400 livres par un autre arrêt de ladite chambre de réformation du 21 janvier 1669. Ce rameau breton de la famille de Cheux paraît s'être éteint dès la fin du XVIIème siècle. On en trouvera un tableau généalogique très sommaire dans les Dossiers bleus.
La famille de Cheux a fourni des officiers de mérite, des chevaliers de Saint-Louis, etc.
Principales alliances : Hébert de Beauvoir, de Percy 1821, de Cordouen, de Malherbe 1679, de Mons 1651, le Marchand de Louvagny 1781, de Gautier de Fleuriel, etc.
(Chaix d'Est-Ange).
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