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LA FAMILLE CHRESTIEN de TRÉVENEUC.

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CHRESTIEN de TRÉVENEUC. Armes : de sinople à une fasce d'or accompagnée de trois heaumes de profil du même (aliàs d'argent). - Devise : En bon chrétien.

La famille CHRESTIEN DE TRÉVENEUC appartient à la vieille noblesse de l'ancien diocèse de Saint-Brieuc, en Bretagne. On en trouvera un tableau généalogique dans les manuscrits de Chérin. Le vicomte Révérend en a donné une généalogie dans l'Annuaire de la noblesse de 1904.

Hervé Chrestien se croisa en 1248 d'après un titre de la collection Courtois ; son nom a été inscrit aux Salles des Croisades du musée de Versailles avec les armes de la famille Chrestien de Tréveneuc. Dom Maurice mentionne un Guillaume Chrestien qui était écuyer de Beaumanoir en 1369. Raoulet (aliàs Roland) Chrestien était en 1380 écuyer de la garde du château de Lehon. Guy Chrestien était trésorier du Duc lors de la prise de possession de Saint-Malo, en 1394. François Chrestien, d'abord valet de chambre de François, fils du duc Jean V, était en 1444 bouteiller de la duchesse Yolande.

La famille Chrestien figure de 1440 à 1535 aux réformations et montres de la noblesse des paroisses de Maroué et de Tréveneuc, au diocèse de Saint-Brieuc. Elle a été maintenue dans sa noblesse d'ancienne extraction par arrêt du 16 janvier 1669 sur preuves de huit générations.

Noble Pierre Chreslien, écuyer, Sgr de Pontmorio, auquel remonte la filiation suivie, était en 1458 conseiller et chambellan du duc de Bretagne François II. Il est rappelé comme défunt dans un acte de 1485 avec sa femme, Guillemette de la Motte-Rouge. Son fils, François Chrestien, qualifié vicomte de Pontmorio et de Tréveneuc, était procureur de la juridiction d'Auray quand il fut nommé, en 1481 chancelier de Bretagne. Il échangea cette charge en 1485 contre celle de maître d'hôtel du Duc et sénéchal de Rennes et fut un des exécuteurs testamentaires de la Duchesse douairière, Isabeau d'Écosse. Il obtint le 4 mai 1485 des lettres du Duc lui permettant d'avoir un receveur et un sergent dans sa paroisse de Tréveneuc avec exemption de tous fouages, aides, tailles, etc. De son mariage avec Françoise Hingant il laissa un fils, Vincent, et une fille qui partagèrent sa succession par acte du 17 novembre 1503. Son fils, Vincent Chrestien, Sgr de Pontmorio et vicomte de Tréveneuc, marié à Margélie Dolou du Pont, fut père d'autre Vincent Chrestien, Sgr de Kérouguer, qui épousa Marguerite le Cozic par contrat du 11 octobre 1521. Deux des fils de celui-ci, René, Sgr de Pontmorio et de Tréveneuc, marié à Jeanne du Boisgelin, et Pierre, Sgr de la Villehélio, en la paroisse de Plourhan, marié à Françoise le Roux, puis en 1578 à Jeanne Guéhenneuc, furent les auteurs de deux branches.

La branche aînée s'est seule perpétuée jusqu'à nos jours. Un de ses représentants, René Chrestien de Kerabel, fut admis en 1664 dans l'Ordre de Malte. Deux autres, Jean et Pierre Chrestien de Tréveneuc, signèrent en 1788 la protestation de la noblesse de Bretagne contre la convocation des Etats généraux. Ferdinand Chrestien de Tréveneuc, né en 1824, décédé en 1873, fut député royaliste du Finistère à l'Assemblée nationale de 1871 ; il ne laissa qu'une fille, la comtesse René de Beaumont Son frère aîné, Henri-Louis Chrestien, comte de Tréveneuc, né en 1815, marié à Nantes en 1850 à Mlle Sallentin, conseiller général, député et sénateur des Côtes-du-Nord (aujourd'hui Côtes-d'Armor), décédé en 1893, a été père de Robert Chrestien, comte de Tréveneuc, né au château de Tréveneuc en 1856, député, puis sénateur des Côtes-du-Nord (aujourd'hui Côtes-d'Armor), qui a eu deux enfants de son mariage, en 1892, avec Mlle de Barthélemy.

L'auteur de la seconde branche, Pierre Chrestien, Sgr de la Villehélio, laissa trois fils :

1° Jean, Sgr de la Villehélio, qui n'eut qu'une fille ;

2° Prigent, Sgr de la Masse, qui continua la lignée ;

3° François, dont la descendance fut comprise dans le jugement de maintenue de 1669 et paraît s'être éteinte peu de temps après. Cette branche était représentée au XVIIIème siècle par Alexandre-Jean Chrestien, Sgr de la Masse, né en 1670, qui épousa en 1705 Louise de Kérérault et qui en eut trois fils vraisemblablement décédés sans postérité. Alexandre-Jean Chrestien de la Masse eut aussi une fille, Guionne-Yvonne, née en 1710 à Carhaix, au diocèse de Quimper. On trouvera dans le Cabinet d'Hozier les preuves de noblesse que celle-ci fit en 1718 pour être admise à Saint-Cyr.

La famille Chrestien de Tréveneuc a fourni, en dehors des personnages cités au cours de cette notice, des officiers de grand mérite dont l'un mourut en 1786 des suites de blessures reçues devant Madras, un chanoine de Toul, etc.

Principales alliances : de Boisgelin, de Lannion, du Breil de Rays 1720, 1777, Harscouet de Saint-Georges 1780, 1806, de Kergariou 1800, 1839, le Corgne de Launay 1805, de Geslin de Bourgogne 1810, de Perrien 1859, Bonin de la Bonninière de Beaumont 1882, de Quinemont 1894, Sauvaire de Barthélémy 1892, de Guéhenneuc 1578, de Courson, de la Motte-Rouge, etc.

Une famille Chrestien, qui possédait la seigneurie des Vallées, en la paroisse de Carfantain, au diocèse de Dol, se désista de ses prétentions nobiliaires le 11 septembre 1668. Un sieur Chrestien de Gouaffanton, de la même province, fut condamné à l'amende comme usurpateur de noblesse par jugement de 1699.

(Chaix d'Est-Ange).

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