Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

LA FAMILLE de CIBON ou SIBON.

  Retour page d'accueil       Retour page "Seigneurs de Bretagne"  

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

CIBON (de). Armes : d'or à l'aigle d'Empire de sable, nimbée, armée et lampassée de gueules, chargée sur l'estomac d'un écusson de gueules à la bande échiquetée d’argent et d’azur de trois tires. — Couronne : de Comte.

La famille DE CIBON, actuellement fixée en Bretagne, est originaire de la Provence. Ses premiers auteurs portaient indistinctement le nom de Cibon ou celui de Sibon. Elle n'est mentionnée dans aucun nobiliaire de Provence. Mais M. d'Auriac en a donné une généalogie dans son Armorial général de la France..

Jean Sibon, marchand de Toulon, auquel remonte la filiation, avait épousé vers 1635 Marguerite Guillet, ou Grellet. Leur fils, Pierre Sibon, baptisé à Toulon le 31 octobre 1639, fut officier de la marine royale ; il épousa d'abord Anne Mourche, par contrat passé à Toulon le 17 janvier 1664, puis Thérèse Aguilhon. Il était vraisemblablement parent d'un Jean Sibon, ou Sibou, marchand corroyeur en la ville de Toulon, qui eut son blason enregistré d'office à l'Armorial général de 1696. Pierre Sibon laissa deux fils :

1° Joseph Sibon, né du premier lit à Toulon le 9 janvier 1672 ;

2° Joseph-César Sibon, né du second lit à Toulon le 17 janvier 1699.

Le second de ces deux frères, Joseph-César Sibon, était capitaine de vaisseau et chevalier de Saint-Louis quand il mourut à Toulon le 8 juilet 1770. Il avait épousé successivement le 23 octobre 1721 Marguerite Vidal et le 18 janvier 1724 Victorine Toulousan. Il eut de sa seconde union cinq fils dont plusieurs servirent avec distinction dans la marine. Un de ces fils, François-Elzéar, né en 1733, fut père de Jean-François-Elzéar-Paul de Cibon qui fut admis en 1792 dans l'ordre de Malte, probablement à la faveur du désarroi amené par la Révolution française ; il eut aussi deux filles dont l'une, décédée dans la suite sans postérité, épousa l'amiral comte de Grasse. Jean-Baptiste Sibon, ou Cibon, né en 1735, un autre des fils de Joseph-César, fut capitaine de vaisseau et chevalier de Saint-Louis ; il mourut à Gibraltar en 1796. Il avait épousé à Marseille, en 1771, Marie-Jeanne Robert. Leur fils, Pierre-Joseph de Cibon, né en 1772, chevalier de Saint-Louis, aïeul des divers représentants actuels, vint se fixer en Bretagne où il épousa successivement Mlle de Kersauson et Mlle Dibart de la Villetanet. Il figure avec le titre de comte sur un brevet de pension qui lui fut délivré, le 5 novembre 1816, au nom du roi Louis XVIII. Ce titre a été conservé depuis lors par le chef de la famille.

On ne connaît pas à la famille de Sibon, ou de Cibon, de principe d'anoblissement régulier et on ne voit pas qu'elle ait pris part en 1789 aux assemblées de la noblesse. Mais elle peut être considérée comme ayant été anoblie par le fait d'avoir produit trois générations de chevaliers de Saint-Louis. On trouve aussi qu'un Jean François-Éléazar-Paul de Cibon fut admis en 1792 dans l'Ordre de Malte.

La famille de Cibon alla après la Révolution se fixer en Bretagne où elle subsiste avec beaucoup de distinction.

La famille de Cibon a fourni de nombreux officiers de terre et de mer, un zouave pontifical (Louis, comte de Cibon, né à Brest en 1830), etc.

Principales alliances : de Grasse, de Kersauson, Dibart de la Villetanet, Collas de la Motte, du Beaudiez, le Bihannic de Tromenec 1889, de Cramezel de Kerhué, Desmier de Ligouyer 1890, etc.

Les noms de Cibon et de Sibon sont assez répandus en Provence. On ignore si la famille dont il vient d'être parlé est la même que celle d'un Gaspard Cibon, marié à Anne Roux, qui était en 1667 un des trois consuls de la ville d'Aix. Le fils de ce magistrat, Honoré Cibon, né en 1625, marié à Jeanne Longis, décédé en 1686, fut pourvu en 1678 de l'office anoblissant de trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Provence en remplacement de son oncle, Pierre de Roux.

On trouve encore qu'un Nicolas Sibon fut nommé en 1676 deuxième consul de Sisteron. Un François Cibon, né à Sisteron en 1672, fils de François et de Claire de Coustans, marié successivement à Marguerite de Bonnet et à Anne-Marquise de Moustiers, fut reçu en 1700 lieutenant général en la sénéchaussée générale de Provence. Il paraît devoir être identifié avec un François Sibon, avocat au Parlement de Provence, qui fit enregistrer à l'Armorial général de 1696 ses armoiries telles que les portent les représentants actuels de la famille de Cibon.

(Chaix d'Est-Ange).

 © Copyright - Tous droits réservés.