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LA FAMILLE CILLART.

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CILLART de la VILLENEUVE, de KERMAINGUY et de SUVILLE (de). Armes : de gueules à un greslier d'argent, enguiché de même en sautoir. - Aliàs (d'après l'Armorial de Guy le Borgne) : d'argent à un cor de chasse de sable, enguiché de même en sautoir. - Couronne : de Comte. - Devise : Mon cor et mon sang.

La famille DE CILLART appartient à l'ancienne noblesse de Bretagne. On en trouvera dans l'Annuaire de la noblesse de 1855 une généalogie très complète qui est l'oeuvre de M. Anatole de Barthélémy, de l'Institut.

Les premiers auteurs connus de la famille de Cillart étaient possessionnés dans les paroisses de Plourhan et de Plérin, au diocèse de Saint-Brieuc. Kerviler mentionne un Cillart, chevalier, appelé aussi le Sénéchal, ou propositus de Kérity, qui, en 1271, fut témoin d'une donation faite à l'abbaye de Beauport. Noble homme Henri Cillart de Kérilly fit en 1312 donation à la même abbaye d'une terre appelée la terre Cillart. Jean Cillart était abbé de Beauport en 1390. Eudes Cillart, chevalier de la paroisse de Plérin, âgé de 25 ans, fut témoin dans l'enquête faite à Angers en 1371 pour la canonisation de Charles de Blois, duc de Bretagne.

La famille de Cillart figure de 1423 à 1535 aux réformations et montres de la noblesse des paroisses de Plourhan et de Plérin, au diocèse de Saint-Brieuc, et de celle de Lanloup, au diocèse de Dol. Elle a été maintenue dans sa noblesse d'extraction par arrêts de la chambre de réformation du 8 novembre 1668, des 7 et 28 juin et du 27 août 1669.

Le travail de M. de Barthélemy, d'accord avec les jugements de maintenue de noblesse du XVIIème siècle, fait remonter la filiation suivie à un Jean Cillart, Sgr de la Villehélio, en la paroisse de Plourhan, et du Hancanaff, en la paroisse de Pleubihan, au diocèse de Tréguier, qui avait épousé vers 1400 Catherine de Lalande de Restmeur. Pierre Cillart, écuyer, Sgr de la Villehélio et du Hancanaff, fils des précédents, épousa vers 1430 Catherine de Keranprost. Il en eut, entre autres enfants, deux fils, Olivier et Prigent, qui furent les auteurs de deux grandes branches.

L'auteur de labranche aînée, Olivier Cillart, mourut jeune laissant de son mariage avec Jeanne le Forestier un fils unique, Jean, Sgr de la Villehélio et du Hancanaff, qui épousa, par contrat du 8 juillet 1501, Perrine Couffon, fille du seigneur de Kerdreux. Olivier Cillart, Sgr des mêmes domaines, fils de Jean, épousa, par contrat du 6 août 1543, Marguerite de la Villeneuve, héritière de la seigneurie de son nom, en la paroisse de Lanmondez (Lanmodez), au diocèse de Tréguier. Il fut père de Geoffroy Cillart, Sgr de la Villeneuve, de la Villehélio et du Hancanaff, qui épousa en 1569 Françoise de Kermel, et grand-père d'Étienne et de François Cillart, qui furent les auteurs de deux grands rameaux.

L'auteur du premier rameau de la branche aînée, Étienne Cillart, né en 1576, fut seigneur de la Villeneuve, de la Villehélio et du Hancanaff et épousa en 1613 Isabeau Gicquel, héritière de la seigneurie de Kérantrez. Un de ses descendants, Louis Cillart, né à Lanmondez (Lanmodez) en 1729, décédé à Ploërmel le 20 germinal an XIII sans laisser de postérité masculine, fut brigadier des armées du Roi, commandant au Havre en 1784 et premier veneur du comte d'Artois. Il était connu sous le titre de comte de la Villeneuve qui depuis lors a été conservé par le chef de ce rameau. Son frère cadet, Jean Cillart, chevalier de la Villeneuve, capitaine des vaisseaux du Roi, et ses deux neveux, Étienne et Armand Cillart de la Villeneuve, fils de son frère aîné, Jacques, furent du nombre des victimes de Quiberon, en 1795. Étienne de la Villeneuve avait épousé en 1779 Mlle de Rosmorduc. Il en laissa quatre fils dont l'aîné, Jean Cillart, comte de la Villeneuve, épousa Mlle de Forsanz et continua la descendance et dont le second, Étienne de la Villeneuve, officier de cavalerie, périt à la bataille de Wilna, pendant la campagne de Russie, en 1812. Ce rameau compte encore des représentants.

L'auteur du second rameau de la branche aînée, François Cillart, baptisé en 1593, marié à Aliette le Saint, décédé en 1658, posséda la seigneurie de Kermainguy, en la paroisse de Pleumeur-Gautier. Cette seigneurie, sous le nom de laquelle ses descendants ont été à peu près exclusivement connus, ne doit pas être confondue avec une seigneurie de Kermenguy, située en la paroisse de Cléder, au pays de Léon, qui a donné son nom à une famille de Kermenguy, encore existante. Un représentant de ce rameau, Joseph-François Cillart de Kérannio, fut reçu en 1771 conseiller au Parlement de Bretagne ; il mourut en 1821 sans avoir été marié. Joseph Cillart, neveu de ce magistrat, marié vers 1805 à Mlle de Gourden de Locmaria, fut connu le premier sous le titre de comte de Kermainguy. Il eut quatre fils dont l'aîné, Léonce-André de Cillart, comte de Kermainguy, a eu postérité de son mariage avec Mlle Fleuriot de Langle, dont le second, Auguste, né en 1809, décédé sans alliance en 1854, a publié plusieurs romans et dont le troisième, Edmond, né en 1814, marié à Mme de Milhau, décédé à Castres en 1894, a été colonel de gendarmerie et commandeur de la Légion d'honneur.

Prigent Cillart, auteur de la seconde branche, fut seigneur de Kergonez et de Kérarzol et épousa Jeanne de Ploesquellec. Sa descendance a possédé, entre autres biens, la seigneurie de Suville, en la paroisse de Trémeloir. Armand de Cillart, connu sous le titre de comte de Suville, né en 1730 à Séglien, au diocèse de Vannes, marié en 1763 à Mlle de Parcevaux, décédé dans l'île de Jersey en 1801, fut un officier de marine des plus distingués, arriva en 1786 au grade de chef d'escadre et obtint le cordon rouge. Il fut le dernier représentant mâle de sa branche, ayant survécu à son fils unique, et ne laissa que des filles ; deux de celles-ci se marièrent dans les familles de Lesguern et de Kéranflech.

Etienne Cillart de la Villeneuve, Jean Cillart et Joseph Cillart, chevalier de Kergrist, signèrent en 1788 la protestation de la noblesse de Bretagne contre la convocation des États généraux.

La famille Cillart a fourni, en dehors des personnages cités au cours de cette notice, un grand nombre d'officiers de terre et de mer distingués. Mais c'est par erreur que la plupart des biographes lui ont attribué le vicomte de Kermenguy qui fut député royaliste du Finistère à l'Assemblée nationale de 1871.

Principales alliances : de Parcevaux au XVème siècle et en 1763, le Forestier, Couffon 1501, de la Villeneuve 1541, 1543, de Kermel 1569, de Trogoff 1614, de Cresolles, de Montfort 1590, du Buc de Bonnefond 1773, de la Boessière-Lennuic, du Breil de Rays, Artur de Kéralio 1812, 1829, de Ploesquellec 1790 et vers 1810, le Gentil de Rosmorduc 1779, Rogon de Carcaradec, du Chastel de Trémazan, de Roquefeuil 1831, de Forsanz, Jegou du Laz, Péan, de Gourden de Locmaria, de Fleuriot de Langle, de Bizien du Lézard, de Lesguern, du Hamel de la Bothelière, de Méhérenc de Saint-Pierre 1896, etc.

Il a existé en Bretagne d'autres familles Cillart.

Celle des seigneurs de la Cillardière, en la paroisse d'Amanlis, au diocèse de Rennes, portait pour armes : d'hermines à trois chevrons de gueules. Elle était connue dès le XIVème siècle, figura de 1427 à 1513 aux réformations et montres de la noblesse du diocèse de Rennes et s'éteignit antérieurement à la grande recherche commencée en 1666.

Une famille Cillart, qui possédait la seigneurie de Kérampoul, en la paroisse de Sarzeau, au diocèse de Rennes, et dont un représentant fut maire de Vannes en 1859, dut, le 10 octobre 1668, se désister de ses prétentions nobiliaires et payer, comme usurpatrice, une amende de cent livres. Jacques Cillart de Kérampoul fut sénéchal de Rhuisen 1670. Son fils, François, lui succéda en 1692. Claude-Vincent Cillart de Kérampoul, fils de celui-ci, né à Sarzeau en 1686, recteur d'Arradon, puis de Grandchamp, décédé en 1749, fut un celtiste distingué.

Toussaint Cillart, né en 1667, d'une famille bourgeoise différente de celles dont il vient d'être parlé, fut reçu en 1719 greffier en chef garde-sacs au Parlement de Rennes. Il eut pour successeur, en 1720, son fils, Jean-Toussaint Cillart. Celui-ci mourut en 1780 laissant une fille unique, Mme Gardin de la Glestière.

(Chaix d'Est-Ange).

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La famille Cillart est une très ancienne maison ayant comparu à toutes les montres et réformations du XVème et XVIème siècles, évêchés de Saint-Brieuc et de Tréguier, connue dès le XIVème siècle, et maintenue dans sa noblesse d'ancienne extraction lors de la rélormation de 1668. — En l'année 1312, noble homme Henri Cillart de Kerilly donnait à l'abbaye de Beaufort (Beauport), du consentement de sa femme, tout ce qu'il possédait à Escrapes et à Coasgazec. — Un extrait des comptes de Pierre Truschan, trésorier des guerres du roi, du 27 janvier 1378, mentionne Jehan Cillart, écuyer, un chevalier et huit autres écuyers, reçus à l'armée de Bergerac. — Suivant une montre de 1380, Olivier Cillart servait contre les Anglais dans la compagnie du sire de Deuil, sous le duc de Bourgogne.  — Louis d'Anjou, roi de Sicile, s'obligea en 1384 à payer, quand ses finances seraient rétablies, 11.025 florins d'or à son bien-aimé écuyer Jean Cillart, qui l'avait puissamment secondé dans son expédition de Sicile.

Cette maison se divisa en 3 branches : 1° Celle de la Villeneuve, qui a pour auteur Jean Cillart, écuyer, sgr de la Villehelio, en Plourhan, et du Hancanaff, en Pleubihan (Pleubian), marié vers 1400 à Catherine de Lalande de Rostrenen, dont il eut postérité qui s'est poursuivie jusqu'à nos jours. 2° Celle de Kermainguy, qui a pour auteur François Cillart, seigneur de Kermenec, né le 20 mai 1593, qui existe également encore. 3° Celle de Suville, qui s'est éteinte en la personne du comte Cillart de Surville, chef d'escadre, cordon rouge.

Armes : De gueules, au greslier d'argent, Devise : Mon corps et mon sang, aliàs : Mon cor et mon sang.

(P. A-Grancière).

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