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LA FAMILLE COLLOT D'ESCURY.

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COLLOT d'ESCURY. Armes : d'azur à un chef d'argent chargé d'une molette de sable. - La branche fixée en Hollande porte : d'azur à la fasce d'argent chargée d'une molette de sable.

On trouvera dans la France protestante de Haag beaucoup de renseignements sur la famille COLLOT D'ESCURY, aujourd'liui fixée en Hollande. Cette famille est originaire de la Haute-Picardie où, d'après Haag, elle aurait possédé au XVIème siècle une seigneurie d'Escury, près de Noyon. Le même auteur mentionne un Ginon Collot (marchand ?), qui vivait en 1411. Jean Collot était en 1531 homme d'armes des ordonnances du Roi sous le commandement du connétable Anne de Montmorency. La famille Collot d'Escury embrassa la Réforme. Son chef, David Collot, étant venu se réfugier à Vitré, en Bretagne, y épousa en 1583 Françoise-Philippe de Villoris ; il se remaria en 1606 à Marie Lenoir et mourut dès 1612 laissant deux fils en bas âge. Il possédait, aux portes de Vitré, un domaine auquel il donna le nom d'Escury, ou de l'Ecurie. Il possédait aussi une seigneurie de Landauran, dans la paroisse de Saint-Aubin-des-Landes.

Philippe Collot de Landauran, fils aîné de David, rentra dans le giron de l'Eglise catholique. Il épousa vers 1638 Marie Le Coq de la Plesse et en eut onze enfants qui furent baptisés à Vitré de 1639 à 1653. Un de ses fils, Jacques, né en 1647, épousa Agnès de Gennes et en eut lui-même cinq enfants qui furent baptisés à Vitré de 1681 à 1686. Cette branche fut maintenue dans sa noblesse en 1699 par jugement de l'intendant de Bretagne et parait s'être éteinte vers l'époque de la Révolution. Un de ses représentants était en 1780 commissaire des guerres à Rennes.

André Collot, sieur de l'Ecurie, en Vitré, né en 1610, second fils de David, resta attaché à la religion protestante ; il fut nommé en 1653, en récompense de ses services militaires, gentilhomme servant de la chambre du Roi et obtint en 1675 des lettres patentes de confirmation de noblesse et d'anoblissement en tant que besoin ; il se réfugia en Hollande lors de la révocation de l'Edit de Nantes et mourut à Nimègue en 1686. Il avait épousé en 1640 une demoiselle de la Primaudais et en avait eu deux fils dont l'aîné, Daniel, le suivit en exil et dont le second, officier au régiment d'Auvergne, fut tué en 1674 à la bataille de Senef. Daniel Collot d'Escury avait épousé, le 19 mai 1677, Anne-Catherine de la Valette, héritière de la seigneurie de la Touche, en Touraine. Il fut major au service du roi d'Angleterre et mourut à Dublin en 1714. Son fils, Henri Collot, né à la Touche en 1682, fut capitaine dans l'armée hollandaise et épousa, le 23 octobre 1715, Jeanne-Gertrude Swerts. Il fut le grand-père de Robert Collot d'Escury, décédé en 1834, qui fut créé baron par diplôme du roi des Pays-Bas du 14 janvier 1816. Le baron Henri Collot d'Escury, neveu du précédent, liltérateur distingué, a été président de la seconde chambre des Etats généraux et conseiller d'Etat. Il est décédé en 1848 laissant plusieurs enfants de son mariage avec Ida-Cornélia van Raes.

La famille Collot d'Escury n'a aucun rapport avec celle de Jean-Pierre Collot, receveur général des finances, ancien directeur de la Monnaie, qui fut anobli par lettres du 18 novembre 1815. Celui-ci était né en 1774 à Montpellier, où son père était simple marchand droguiste. Il épousa une sœur du baron Lajard et en eut un fils qui mourut en 1872 sans avoir été marié. Il eut aussi trois filles dont l'aînée, décédée en 1859, épousa successivement le comte de Vaudreuil et le marquis de Radepont, dont la seconde épousa en 1831 le comte de Saint-Aignan et dont la troisième, décédée en 1895, épousa le marquis de Lillers.

Une famille DE COLLOT DE SAULX, en Lorraine, portait pour armes : d'azur à deux dards d'or passés en sautoir, acérés et empennés d'argent, les pointes renversées, surmontés d'un alérion aussi d'argent, coupé d'or à un tertre de sinople mouvant de la pointe. Elle avait pour auteur Gérard Collot, avocat à la Cour, qui fut anobli le 12 mars 1663 par lettres du duc de Lorraine. On trouvera dans le Nouveau d'Hozier les preuves de noblesse que César-Auguste de Collot, né en 1766 à Saulx, en Barrois, fit en 1776 pour être admis à l'École militaire. Charles-Louis de Collot, Sgr de Saulx, chevalier de Saint-Louis, prit part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Bar-le-Duc.

(Chaix d'Est-Ange).

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