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LA FAMILLE de CORBIÈRE.

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CORBIÈRE (de) et CORBIÈRE. Armes: (d'après le règlement d'armoiries du 4 novembre 1822) : d'azur à un chevron, d'or accompagné en pointe d'un coq du même.

La famille CORBIÈRE appartenait avant la Révolution à la haute bourgeoisie du diocèse de Rennes, en Bretagne.

Maître François Corbière, sieur de la Moysonaye, sénéchal d'Orgères, puis du Chastellier, décédé à Corps-Nuds en 1758, avait épousé en 1721 Mme Bitault, née Galleran, dont il eut plusieurs enfants. Une de ses filles, Julienne, épousa à Corps-Nuds en 1743 maître Joseph-Pierre Martin, sieur de la Feuillée ; elle a été la bisaïeule de M. Martin-Feuillée, ancien garde des sceaux. Jacques François-Pierre Corbière, neveu de Mme Martin de la Feuillée, né à Corps-Nuds en 1766, avocat à Rennes, conseiller général d'Ille-etVilaine en l'an VIII, député du même département sous la Restauration, doyen de la Faculté de droit de Rennes en 1817, président du Conseil royal de l'instruction publique et ministre d'État en 1820, fut ministre de l'Intérieur de 1821 à 1828 et fut créé pair de France héréditaire par ordonnance du 4 janvier 1828. Après la révolution de 1830, Corbière se retira dans sa terre d'Amanlis ; il mourut en 1853. Il avait reçu le titre héréditaire de comte, avec règlement d'armoiries, par lettres patentes du 4 novembre 1822 et avait été créé en 1827 commandeur des Ordres du Roi. Il avait épousé en 1800 la veuve du constituant le Chapelier, qui lui survécut jusqu'en 1857. Il en eut deux fils dont le plus jeune mourut dès 1827 et dont l'aîné, Ernest, comte de Corbière, conseiller à la Cour de Rennes, mourut sans alliance en 1869.

L'abbé Corbière, issu d'une branche demeurée non noble de cette famille, fut nommé recteur de Bourg-des-Comptes en 1869, puis de Visseiche en 1873.

Charles-Auguste Corbière, né en 1759 à Graulhet, en Albigeois, d'une famille d'honorable bourgeoisie tout à fait différente de celle dont il vient d'être parlé, était procureur général près la Cour de Toulouse quand il fut créé chevalier de l'Empire par lettres du 14 février 1810, puis baron par nouvelles lettres du 2 octobre 1813. Député du Tarn à la Chambre des Cent Jours, il vécut dans la retraite pendant toute la durée de la Restauration ; mais il fut nommé après la révolution de 1830 procureur général, puis président à la Cour de Toulouse et mourut dans cette ville le 21 juillet 1845.

On trouvera dans les manuscrits de Chérin des renseignements sur une famille de Corbière qui a possédé la seigneurie de la Combe, au diocèse de Castres. Le chef de cette famille, Marquis de Corbière, Sgr de la Combe, fut maintenu dans sa noblesse, le 22 juin 1669, par jugement de. M. de Bezons, intendant du Languedoc, après avoir justifié sa descendance de Sicard Corbière dont les fils partagèrent la succession par acte du 5 juin 1450. Son descendant, Louis de Corbière, sieur de la Devèze et de Lacombe, épousa en 1722 Bernardine de Bouffard de la Guarigue et en eut trois fils. L'un de ces fils, Jean-Paul, né en 1738, alla se fixer à Saint-Domingue et y épousa en 1767 Henriette Loustaud-Herrère.

Une famille de Corbière, qui était vraisemblablement une branche détachée de la précédente à une époque inconnue, résidait sous Louis XIV à Ambialet, au diocèse d'Albi. Elle portait pour armes : d'azur à une tête d'or en chef, coiffée d'une couronne de laurier de sinople et accompagnée de deux étoiles d'or, et à l'aigle d'argent en pointe. Son chef, Jean Corbière, sieur de Peiroles, marié en 1633 à Antoinette Bermon, fut maintenu dans sa noblesse, le 28 juin 1669, par jugement de M. de Bezons après avoir justifié sa descendance de Galban Corbière, marié le 14 décembre 1471 à Jeanne Reines.

(Chaix d'Est-Ange).

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