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Il a existé une famille DE CORDON, originaire de Bretagne, qui portait pour armes : d'hermines à deux fasces de gueules.

D'après Potier de Courcy, cette famille avait pour premiers auteurs Pierre Cordon, qui fut affranchi par lettres de 1436, et Georges de Cordon qui, en 1484, était archer de la garnison de Nantes. Les jugements de maintenue de noblesse du XVIIème siècle attribuent à cette famille de Cordon une origine beaucoup plus ancienne et la font descendre de monsieur Alain de Cordon, chevalier, dont la femme, Agnès de Sarzay, fit en 1271 une donation à son fils puîné Robert, Sgr de Kermeling, près de Vannes. Celui-ci épousa Mariette de Fortquin, dame de Château-Prombit, dans l'île de Jersey, et passa un acte à Londres en 1303. Il fut père de Robert de Cordon, Sgr de Fresnoy, qui fut écuyer d'écurie du roi Philippe VI de Valois, et grand-père de Robert de Cordon, Sgr de Fresnoy, qui vint se fixer dans le Maine par son mariage avec Jeanne, dame de Montguion. Un descendant de ce dernier, Pierre de Cordon, Sgr de Montguion, se fixa dans les environs de Langres, en Champagne, par le mariage qu'il contracta, en 1628, avec Anne de Giey. Il eut trois fils qui furent maintenus dans leur noblesse en 1669 par jugement dé Caumartin, intendant de Champagne.

Un cadet de cette famille, Etienne de Cordon, épousa par contrat du 8 février 1549 Anne de la Bouère. Ses enfants furent substitués au nom et aux armes de la famille de la Bouère : de gueules au lion d'argent, armé, lampassé et couronné d'or. Jean de la Bouère, Sgr dudit lieu, en la paroisse de Jallais, en Anjou, fut maintenu dans sa noblesse en 1667 par jugement de Voisin de la Noiraye, intendant de Tours. Marie-Anne de Cordon de la Bouère, héritière de cette branche, épousa en 1701 Philippe Gazeau, chevalier, dont la descendance s'est perpétuée jusqu'à nos jours sous le nom de Gazeau de la Bouère.

(Chaix d'Est-Ange).