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LA FAMILLE DE CORNOUAILLE.

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CORNOUAILLE (de). Armes : écartelé : aux 1 et 4 d'azur à un mouton passant d'argent, accorné et onglé d'or, qui est des anciens comtes de Cornouailles ; aux 2 et 3 fretté d'argent et d'azur de six pièces, qui est de Kerguern ; sur le tout d'argent à un croissant de gueules, qui est de Kernéau, ou Cornouaille.

La famille DE CORNOUAILLE, en breton DE KERNÉAU, aujourd'hui complètement éteinte, appartenait à l'ancienne noblesse de Basse-Bretagne. Elle avait eu pour berceau une seigneurie de son nom, située dans la paroisse de Lambézellec, au diocèse de Léon. Elle portait en écartelé dans son écusson les armoiries des anciens comtes souverains de Cornouailles, ce qui paraît indiquer qu'elle avait quelque prétention de se rattacher à cette puissante maison. On trouvera dans les Dossiers bleus un tableau généalogique de la famille de Cornouaille.

Kerviler mentionne un Reginald de Cornubia qui est cité dans une charte de 1158. Potier de Courcy mentionne un Helgomarc'h de Cornouaille dont la femme, Mabille, fut inhumée à Carnoet vers 1313 et dont le fils, Guillaume, servit vaillamment la comtesse de Montfort depuis 1342 jusqu'à sa mort. Le même auteur mentionne un Olivier de Cornouaille qui, en 1398, était capitaine de Lesneven.

La famille de Cornouaille figura de 1426 à 1534 aux réformations et montres de la noblesse des diocèses de Léon et de Cornouailles. Elle fut maintenue dans sa noblesse d'extraction, le 24 mai 1667 et le 4 décembre 1670, par arrêts des commissaires chargés de la recherche des faux nobles en Bretagne. Ces arrêts en font remonter la filiation à l'année 1437, date laquelle Olivier de Cornouaille, fils d'Yvon et petit-fils de Guichard, épousa Catherine Mesnoalet. On trouvera dans le Nouveau d'Hozier les preuves de noblesse que Michel-Armand de Cornouaille, né à Quimper en 1771, fit en 1788 pour être admis à l'École militaire.

Théodore-François-Joseph de Cornouaille, Sgr de Chalancourt, prit part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Douai.

La famille de Cournouaille s'est éteinte en la personne de la comtesse Hersart de la Villemarqué, née Cornouaille, décédée en 1891. M. Cyprien-Hippolyte Hersart de la Villemarqué demanda le 20 mars 1870 et obtint, par décret du 2 novembre 1871, l'autorisation de joindre à son nom celui de : DE CORNOUAILLE. M. Arthur-Melchior de Lagrené avait vainement demandé en 1865 l'autorisation de joindre à son nom celui de : DE CORNOUAILLE DE CHALANCOURT pour se conformer aux désirs testamentaires d'une parente dont il était légataire universel.

La famille de Cornouaille, assez obscure, a fourni quelques officiers.

Principales alliances : de la Pierre de la Forêt 1727, le Borgne 1756, Hersart de la Villemarqué 1845, etc.

(Chaix d'Est-Ange)

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La famille de Cornouaille (en breton Kernéau) est une maison florissante et en renom dès le début du XIIIème siècle, originaire du Léon et de la paroisse de Lambézellec ; elle comparut aux montres et réformations de 1426 à 1534, paroisses de Lambézellec et de Guipavas, évêché de Léon ; Hanvec, Ergué-Armel et Riec, évêché de Cornouaille, et lors de la réformation de 1669 fut reconnue noble et d'ancienne extraction chevaleresque, avec dix générations.

Sans remonter à son antique origine nous citerons : Messire Guillomarc'h de Cornouaille, vivant en 1313 ; — Guillaume, son fils, qui servit la comtesse de Montfort depuis 1342 jusqu'à sa mort ; — Olivier de Cornouaille, vivant en 1398, capitaine de Lesneven ; — Yvon de Cornouaille, son frère ; — Messire Olivier de Cornouaille, chevalier, marié en 1427 à Catherine Mesnoalet, dont deux enfants : messire Yvon de Cornouaille, marié à noble demoiselle Clémence de Kerguelen, fille et héritière de messire Yvon de Kerguelen et de noble dame Béatrix Le Normand, et Béatrix de Cornouaille, mariée à Guillaume de Kerguern ; — Messire Yvon de Cornouaille, chevalier, fils d'Yvon, mort sans alliance. — Messire René de Cornouaille, son frère, marié à noble dame Marie de Keraldanet, dont un fils qui suit, et Louise de Cornouaille, sa soeur, mariée à messire François de Mailly ; — Noble homme Hervé de Cornouaille, sgr de Kerinou, marié à Marguerite de Kervenozaël, qui était veuve et tutrice de ses enfants en 1548 ;

Messire Guillaume de Cornouaille, son fils aîné, marié : 1° à Françoise Le Gac, 2° à Marguerite de Kerhoënt.

— Du 1er lit naquit : messire Guy de Cornouaille, mort sans alliance ; messire Jacques de Cornouaille, sgr de Kerinou, marié à Renée Le Lagadec, et messire René-Louis de Cornouaille, sgr de Kerescar ;

— Du second lit naquit : messire Guillaume de Cornouaille, chevalier, sgr de Keroualan (parrain) ; marié en novembre 1662 ; à demoiselle Anne de Quélen, de la maison de Chasteaufur ;

Messire René-Louis de Cornouaille, chevalier, sgr de Kerinou fils de Jacques et de Renée Le Lagadec, avait épousé noble demoiselle Jeanne de Goulhezre ; — Messires Jacques de Cornouaille et Pierre de Cornouaille, ses frères.

La branche de Kerinou s'est fondue dans Le Borgne de la Palue et la dernièrc branche en 1845 dans la très ancienne maison HERSART DE LA VILLEMARQUÉ DE CORNOUAILLE, originaire d'Angleterre, connue dès le XIIIème siècle, où nous voyons Geffroy Hersart, Forestier héréditaire de Lamballe en 1250, Guillaume, croisé un 1248, Jean et Geffroy Hersart ratifient le traité de Guérande en 1281, etc., et moins anciennement messire François Hersart, sgr de la Villemarqué, marié à Jeanne de Châteaubriant.

Cette maison qui comparut aux montres et réformations du XVème et XVIème siècles, fut aussi reconnue noble d'ancienne extraction en 1669.

De Cornouaille, porte : Ecartelé aux 1° et 4° : d'argent au mouton de gueules, accorné et onglé d'or ; aux 2° et 3° : fretté d'argent et d'azur ; et sur le tout : un écusson d'argent au croissant de gueules. — Aliàs : Fretté d'argent et d'azur, qui est Kerguern, chargé d'un croissant de gueules, qui est Kernéau. — Hersart porte : D'or à une herse de sable. Devise : Evertit et aequat (Il renverse et aplanit).

(P. A-Grancière).

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