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LA FAMILLE CORNULIER DU BOISCORBEAU.

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XIII. — Arnaud-Désiré-René-Victor DE CORNULIER DU BOISCORBEAU, second fils de Charlemagne II de Cornulier et de Rose-Charlotte de Goyon, naquit à la Caraterie le 15 juin 1774, émigra au commencement de la Révolution à Jersey, d'où il rejoignit l'armée des princes français, et fut incorporé, en 1792, dans la compagnie noble de chevau-légers d'ordonnance commandée par M. de Clarac. Il fit partie de l'expédition de Quiberon en qualité de sergent-major dans le régiment du Dresnay. Blessé au genou par une balle et fait prisonnier, il fut conduit dans les prisons d'Auray, où la commission militaire le condamna à mort. Mais la nuit qui devait précéder son exécution, il parvint à s'échapper avec deux de ses compagnons, dont l'un, qui était le domestique de M. de Sombreuil, eut le courage de le porter sur ses épaules jusqu'à ce qu'il l'eût mis en sûreté dans une ferme, sa blessure l'empêchant tout-à-fait de marcher. Aussitôt qu'il fut rétabli, il servit sous les ordres de Georges Cadoudal, dans la division Bonfils ; puis, à la pacification, il alla rejoindre, dans la Vendée, sa mère et son jeune frère qui y étaient restés et qui le croyaient mort. Il est inscrit, sous le nom de René de Cornulier, sur le monument de Quiberon, à la chartreuse d'Auray, au nombre des victimes qui ont été fusillées dans le champ des martyrs. Cette erreur provient de ce que ces noms ont été pris sur les procès-verbaux des condamnations à mort, sans qu'on ait pu reconnaître les rares exceptions pour lesquelles la sentence n'avait pas été exécutée. Il fut nommé chevalier de la Légion-d'Honneur à la Restauration, et mourut à Nantes le 21 avril 1830.

Il avait épousé à Foucaucourt, département de la Somme, le 9 janvier 1799, Marie-Françoise-Gabrielle DES FRICHES-DORIA, née à Framerville le 11 avril 1772, morte à Troyes le 21 avril 1804, et inhumée dans le cimetière de Payens. Elle était fille de Marie-Marguerite-François-Firmin des Friches, chevalier, comte Doria, marquis de Payens, en Champagne, et de Cayeu, en Picardie, seigneur de Bethencourt, d'Ollé, de Saint-Ouen, de Cernoy, etc., ancien capitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, et de Catherine-Julie-Alexis de Rougé.

De ce mariage est issu un fils unique, qui suit.

 

XIV. — Arnaud-René-Victor, vicomte DE CORNULIER, né à Paris le 20 octobre 1799, acquit en 1825 la terre de Lucinière. Suspect au gouvernement de Juillet, il fut arrêté et conduit en prison à Bourbon-Vendée, lors de l'apparition dans le pays de madame la duchesse de Berry. Elu plusieurs fois membre du Conseil Général de la Loire-Inférieure et du Conseil Municipal de Nantes, il s'acquit dans ces assemblées l'estime de ses collègues par la fermeté de ses principes, et leur affection par son esprit conciliant, l'aménité et la modestie de son caractère. Soldat discipliné dans les rangs où ses convictions l'avaient placé, il abandonna ces fonctions et renonça à toute candidature aussitôt qu'il apprit l'invitation que monseigneur le comte de Chambord faisait à ses amis de s'abstenir de participer aux affaires publiques. Rentré à regret dans la vie privée, il continua à exercer autour de lui une influence salutaire en encourageant l'agriculture et en s'associant à toutes les oeuvres de charité. Il est mort à Nantes le 25 mai 1862, et a été inhumé à Saint-Hilaire-de-Loulay, paroisse de sa terre du Boiscorbeau.

Il avait épousé à Angers, le 24 juin 1823, Marie-Emilie DE BLOCQUEL DE WISMES, née dans la commune de Mesnil-Martinsart, département de la Somme, le 13 mars 1804, morte à Nantes le 26 juin 1862, fille de Stanislas-Catherine-Alexis de Blocquel, baron de Wismes, en Artois, alors préfet de Maine-et-Loire, et d'Emilie-Joséphine-Jeanne Ramires de la Ramière.

De ce mariage sont nés trois fils et une fille, qui suivent.

1° Gaston de Cornulier, né le 4 avril 1824, mort le 21 février 1830.

2° Stanislas-Victor de Cornulier, né à Nantes le 5 octobre 1828 ; ordonné prêtre à Saint-Pierre de Rome, à Noël 1857 ; nommé camérier secret du Saint Père, et prélat romain, avec le titre de Monsignor, à la Trinité de 1858.

3° Jean-Louis-Arthur de Cornulier, qui suit.

4° Marie-Léonie de Cornulier, née à Nantes le 20 mars 1825, mariée dans la même ville, le 27 janvier 1845, à Félix, vicomte de Villebois-Mareuil, fils de Félix, comte de Villebois-Mareuil, et de Sophie Foucault de Vauguyon. Elle en a trois fils.

 

XV. — Jean-Louis-Arthur, vicomte DE CORNULIER, né à Nantes le 28 mai 1830, est entré comme volontaire dans les zouaves de l'armée pontificale, et était à la prise de Ponte-Corvo le 18 septembre 1860, jour de la bataille de Castelfidardo. Il a épousé à Nantes, le 7 octobre 1861, Victoire-Marie DE MONSORBIER, fille unique de Charles, comte de Montsorbier, et de feue Victoire Guillet de la Brosse, née à Nantes le 23 novembre 1842. (E. de Cornulier-Lucinière).

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