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LA FAMILLE CORNULIER DE LA CARATERIE.

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IX. — Charles DE CORNULIER, chevalier, seigneur des Croix et des Gravelles, fut connu sous le nom de la première de ces seigneuries jusqu'à l'époque de son mariage, et, depuis, sous celui de la seconde. Il était fils puîné de Claude Ier de Cornulier et de Judith Fleuriot, et naquit à Nantes le 19 août 1623. Il reçut de son frère aîné, Pierre IV de Cornulier, baron de Châteaufremont, son partage de juveigneur, par acte du 22 janvier 1650 ; fut élu capitaine de la noblesse par les gentilshommes du pays de Retz, au comté nantais, et confirmé dans cette charge par lettres du Roi du 3 septembre 1666. Il mourut à Nantes le 10 mai 1678, et fut inhumé dans l'église de Sainte-Radégonde. Il avait épousé dans cette ville, par contrat du 30 avril 1651, Louise DE LA JOU, fille unique de feu Jean de la Jou, écuyer, seigneur de la Blanchardière et de la Caraterie, dans la paroisse de Saint-Etienne-de-Mer-Morte, et d'Elisabeth Nepvouet. Louise de la Jou se retira à Machecoul après le mariage de son fils, auquel elle abandonna la Caraterie, et mourut dans cette ville le 26 novembre 1693.

Charles de Cornulier avait reçu en partage définitif la terre et seigneurie des Gravelles, située aux paroisses de Saint-Onen et de Saint-Méen ; des métairies dans les paroisses de Plouasne et de Saint-Pern, évêché de Saint-Malo, et un hôtel à Nantes, ce qui constituait un fort bel aportionnement de juveigneur. Sa femme était plus riche encore : elle lui avait apporté en mariage les terres de la Caraterie, de la Blanchardière, de Pinglou, du Fief-Bérard, du Vivier, etc. Elle héritait, en outre, pour la totalité de sa cousine, Jeanne de la Jou, dame de la Bertrandière, et en partie de Philippe de la Loirie, chanoine de Guérande. Charles de Cornulier trouva le moyen de dissiper toute cette fortune, qui aurait assuré un avenir prospère à sa postérité. Sans s'occuper du lendemain, il payait ses dettes en créant des rentes, et s'estimait libéré quand il avait esquivé par ce moyen le remboursement du capital ; aussi, après que sa succession fut liquidée, il ne resta à son fils que la terre de la Caraterie toute seule, et encore n'était-elle pas complétement dégrevée. Toutefois, il est juste d'observer que, pour satisfaire aux idées de l'époque, sa charge de capitaine de la noblesse lui imposait une représentation ruineuse ; il n'était pas jusqu'au maréchal de la Meilleraye qui ne vint s'établir chez lui à son passage à Nantes. Charles de Cornulier et Louise de la Jou n'eurent pas moins de douze enfants, qui suivent :

1° Pierre de Cornulier, né à Nantes le 14 août 1652, mort jeune, après 1668.

2° Charles-Yoland de Cornulier, qui restait unique héritier de son père en 1693, et qui suit.

3° Autre Charles-Yoland de Cornulier, né à Nantes le 10 février 1665.

4° Claude de Cornulier, né le 11 juillet 1669, baptisé à Paulx le 7 mars 1679, vivait encore en 1687.

5° Jean-Baptiste de Cornulier, nommé à la Caraterie le 17 avril 1675, mort à Nantes le 25 septembre 1685, avait été destiné à l'état ecclésiastique et était déjà pourvu, en 1684, de la chapellenie ou légat de la Savarière, en la paroisse d'Aigrefeuille.

6° Charlotte-Louise de Cornulier, née à Nantes le 22 juin 1654, vivait encore en 1673.

7° Françoise-Josèphe de Cornulier, née à Nantes le 5 octobre 1656.

8° Marie de Cornulier, née à Nantes le 22 février 1660, baptisée à Paulx le 26 mai 1665, vivait encore en 1677.

9° Judith de Cornulier, née à Nantes le 6 janvier 1663, vivait aussi en 1677.

10° Jeanne-Louise de Cornulier, née le 22 octobre 1666, baptisée à Paulx le 23 avril 1677, vivait encore en 1684.

11° Isabelle de Cornulier, née à la Caraterie le 24 août 1672.

12° Anonyme de Cornulier, née à Nantes le 24 novembre 1678, six mois après la mort de son père.

Famille Cornulier : château de la Carterie.

X. — Charles-Yoland DE CORNULIER, Ier du nom, chevalier, seigneur de la Caraterie, né en 1655, lieutenant de la noblesse au comté nantais, puis capitaine de la compagnie des gentilshommes du pays de Retz après son père, mourut au château de la Caraterie le 25 septembre 1705, et fut inhumé dans l'église de Paulx. Il avait épousé à Nantes, le 1er février 1681, Julienne HALLOUIN, dame de la Houssinière, qui mourut à Nantes le 29 décembre 1707, et fut inhumée dans l'église de Saint-Denis. Elle était fille de feu écuyer Pierre Hallouin, seigneur de la Morhonnière, en Saint-Similien, près de Nantes, ancien échevin de cette ville et sénéchal de Clisson, et de feue Françoise Monnier. De ce mariage vinrent :

1° Charles-Yoland DE CORNULIER, IIème du nom, seigneur de la Caraterie, né le 3 septembre 1683, et nommé à Paulx le 6 janvier 1684. Il avait pour curateur, en 1710 (à l'âge de vingt-sept ans), Claude de Cornulier, seigneur du Boismaqueau, président en la Chambre des Comptes de Bretagne, qui le cautionna en 1715 pour la Caraterie, mise alors en bail judiciaire, et qu'il exploitait à son compte. Il était marié en 1723 avec Françoise NAU, et mourut sans postérité en 1728.

2° Jean-Baptiste de Cornulier, abbé de la Caraterie, né à la Caraterie le 10 octobre 1688, chapelain des chapellenies de Sainte-Barbe et de Saint-Jean, en la Trinité de Machecoul, et de la Madeleine, en Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, en 1705 ; de la chapellenie des Garreaux, en Sainte-Croix de Machecoul, en 1706 ; de Notre-Dame-de-la-Fumoire, en la Chapelle-Basse-Mer, en 1707 ; de la chapellenie des Gravoiles, en Saint-Léobin-de-Coutais, en 1711 ; curé de la paroisse de Nort de 1720 à 1723, puis de celle de Saint-Etienne-de-Montluc en 1724. Il y est mort le 3 février 1725, et fut inhumé dans son église.

3° Charlemagne de Cornulier, né à la Caraterie le 6 février 1692, mort le 26 du même mois et inhumé dans l'église de Paulx.

4° Autre Charlemagne de Cornulier, qui suit.

5° Pierre de Cornulier, chevalier, capitaine au régiment de Ruis, mort à la Caraterie le 8 août 1713 et inhumé dans l'église de Paulx.

6° Claude DE CORNULIER, chevalier de la Caraterie, né à la Caraterie le 19 janvier 1698, capitaine des milices établies dans la paroisse de Bois-de-Céné pour la garde des côtes, mort à Paulx le 12 janvier 1733, épousa Anne LE MEIGNEN ou LE MAIGNAN, qui est le même nom, morte à la Pajotterie le 4 janvier 1777, âgée de soixante-dix-sept ans, et inhumée dans l'église de Paulx. Il en eut deux enfants qui suivent.

A. Claude -Michel de Cornulier, écuyer, né à Paulx le 22 avril 1729 ; clerc tonsuré en 1749, sous-diacre en 1753, vicaire de Saint-Etienne-de-Mer-Morte en 1755, chanoine de l'église cathédrale de Rennes en 1758 ; mort à sa terre de la Pajotterie, en Saint-Etienne-de-Mer-Morte, le 19 novembre 1769, et inhumé dans l'église de Paulx.

B. François de Cornulier, écuyer, seigneur de la Pajotterie, né à Saint-Etienne-de-Mer-Morte le 18 novembre 1730, mort à la Pajotterie le 22 novembre 1781 ; ne laissa qu'un fils naturel, nommé Jean-François, qu'il avait eu, en 1752, de demoiselle Jeanne Allain. Ce fils avait été baptisé à Saint-Etienne-de-Mer-Morte sous le nom de Cornulier, ayant pour marraine sa grand'mère Anne le Meignen ; il le porta jusqu'à son mariage, époque à laquelle un arrêt du Parlement, du 7 juillet 1778, lui fit défense de le prendre, et il s'appela depuis des Véronnières, ainsi que sa postérité, aujourd'hui éteinte.

7° Louise de Cornulier, née à la Caraterie le 29 novembre 1681, entrée en religion chez les Ursulines de Nantes en 1697, morte le 13 décembre 1751.

8° Bonne-Yolande de Cornulier, née le 9 mai 1685, baptisée à Paulx le 11 août suivant, mariée à Nantes, par contrat du 28 février 1709, à Simon de Ruis, alors capitaine des grenadiers du régiment de Laval, devenu en 1713 colonel du régiment de son nom, seigneur de la Brosse. Elle mourut à Paulx le 29 décembre 1765, sans laisser de postérité.

 

XI. — Charlemagne DE CORNULIER, Ier du nom, chevalier, seigneur de la Caraterie, né à Machecoul le 21 février 1694, capitaine commandant une compagnie de noblesse au comté nantais. Devenu héritier de son frère aîné, il donna, par acte du 25 février 1729, partage noble à ses deux cadets survivants, Claude et Bonne-Yolande de Cornulier. Jusque-là, les successions paternelle et maternelle n'avaient point été partagées, et, depuis la mort de leurs auteurs, tous les enfants avaient continué à vivre en commun chez leur frère aîné, qui était en curatelle. Ce Charlemagne ne fut pas moins prodigue que ne l'avait été son aïeul, et plus d'une fois il faillit anéantir le dernier débris de fortune que celui-ci lui avait laissé. Il contracta de grosses dettes, et sans l'intervention de sa fille, madame de Biré, qui vint à son secours dans les moments les plus critiques, sa terre de la Caraterie serait devenue la proie de ses créanciers.

Charlemagne Ier de Cornulier mourut à la Caraterie le 18 mars 1763, et fut inhumé dans l'église de Paulx. Il avait été marié trois fois. Il épousa en premières noces à Nantes, le 10 février 1721, Marie-Thérèse GIBAUD, sa cousine germaine, fille de feu François Giraud, écuyer, seigneur de la Jaillière, en Orvault, ancien conseiller du Roi au présidial de Nantes, et de Jeanne Hallouin, alors sa veuve. Elle mourut en couches à Nantes le 15 mai 1722, et fut inhumée dans l'église de Saint-Denis ; elle était âgée de trente ans. Charlemagne de Cornulier épousa en secondes noces à Nantes, le 7 mars 1729, Françoise LE TOURNEULX, fille de feu Christophe Le Tourneulx, écuyer, seigneur de Sens, auditeur en la Chambre des Comptes de Bretagne, et de Charlotte de la Bourdonnaye de Coëttion. Elle était soeur puînée de Charlotte Le Tourneulx, mariée à Claude III de Cornulier, seigneur de Montreuil, et mourut en couches à la Caraterie le 19 mars 1730, âgée de trente ans. Il épousa en troisièmes noces à Nantes, le 21 avril 1732, Marie-Rosalie MÉNARDEAU, dame des Granges, en Saint-Etienne-de-Montluc, fille de feu Jean Ménardeau, chevalier, seigneur de Maubreuil, en Carquefou, et de Jacquette le Haste. Elle mourut à la Caraterie, âgée de soixante-dix ans, le 21 juin 1775, et fut inhumée dans l'église de Paulx.

Les enfants de Charlemagne Ier de Cornulier furent :

Du PREMIER LIT :

1° Charles-Toussaint de Cornulier, né à Nantes le 9 mai 1722, mort jeune.

DU DEUXIÈME LIT :

2° Anonyme de Cornulier, mort à la Caraterie le 9 mars 1730.

DU TROISIÈME LIT :

3° Charlemagne II de Cornulier, qui suit.

4° Alexandre-Gaston, chevalier de Cornulier, né à la Caraterie le 28 octobre 1738, lieutenant au régiment de Brie le 13 mai 1758, réformé le 31 décembre 1762 ; fut replacé comme sous-lieutenant au régiment de Bourgogne, infanterie, le 19 août 1764, promu capitaine au même régiment le 18 janvier 1775, passa au bataillon de garnison de Royal-vaisseaux le 3 juin 1779, et fut licencié le 20 mars 1791 ; fit les guerres de Corse, dans lesquelles il fut blessé, le 9 mai 1769, d'un coup de fusil à la main ; fut pensionné du Roi et nommé chevalier de Saint-Louis en 1787. Il assista aux Etats assemblés à Nantes le 1er octobre 1764, et mourut célibataire à la fin de 1792, au château de la Caraterie, où il s'était retiré en quittant le service.

5° Marie-Rosalie de Cornulier, née à Nantes le 25 mars 1733, mariée à Paulx, par l'abbé de Cornulier, le 26 juin 1753, à René de Biré, chevalier, seigneur de la Senaigerie, en Bouaye ; de Jasson, Malnoë, l'Epine, etc. ; aîné de sa maison, fils de feu René de Biré et de Marie Baudouin. Elle est morte à Paulx le 20 août 1820, et n'a pas laissé de postérité.

6° Bonne-Jacquette de Cornulier, née à Nantes le 1er décembre 1734, morte à Paulx, sans alliance, le 23 novembre 1823.

7° Louise-Marie-Charlotte de Cornulier, née à la Caraterie le 16 janvier 1736, ne fut pas mariée et mourut après 1768.

 

XII. — Charlemagne DE CORNULIER, IIème du nom, chevalier, seigneur de la Caraterie et de Boistancy, en Paulx, naquit à la Caraterie le 8 juillet 1737, assista aux Etats assemblés à Nantes le 1er octobre 1764, et donna partage noble à ses juveigneurs le 18 mars 1768. Pendant la première guerre de la Vendée, son château de la Caraterie fut incendié, et il fut réduit, comme tout le reste de la population, à fuir devant les colonnes infernales. Réfugié avec sa famille dans une ferme de la paroisse de Saint-Jean-de-Corcoué, il y tomba malade et y mourut. C'est dans le cimetière de cette commune qu'il est enterré.

Charlemagne II de Cornulier épousa à Nantes, par contrat du 29 mai 1770, Rose-Charlotte DE GOYON, demoiselle de Brissac, morte à la Caraterie au mois de décembre 1818, fille de feu Arnaud-François de Goyon, chevalier, seigneur des Hurlières, du Bois-Cornillé, la Motte-Roussel, etc., près de Vitré, avocat-général à la Chambre des Comptes de Bretagne, et de Renée de Luynes. Rose-Charlotte de Goyon, femme d'un grand mérite, avait dix frères ou soeurs, mariés pour la plupart et tous bien alliés. Son oncle, Joseph-Martin de Goyon, seigneur de l'Abbaye, en Chantenay, qui avait épousé une soeur de sa mère, laissa aussi neuf enfants. Ces vingt cousins, doublement germains, ne laissaient pas que d'avoir chacun une honnête fortune. Elle venait en majeure partie de leur grand'mère, Emilie-Bernardine Geffrard, fille d'un gentilhomme des environs de Vitré, qui avait suspendu momentanément son épée dans la salle des Etats pour faire, à Saint-Malo, le grand commerce maritime, dans lequel plusieurs familles de cette ville acquirent à cette époque des fortunes colossales, et où il réussit lui-même à souhait ainsi que son gendre. Celui-ci, Arnaud du Gouyon ou de Goyon, originaire de Condom, en Guyenne, était huitième co-partageant dans un patrimoine très-médiocre ; il vint d'abord s'établir à Nantes, en 1683, puis passa de là à Saint-Malo, où il épousa cette riche héritière en 1699. Les enfants de Charlemagne II de Cornulier furent :

1° Anonyme de Cornulier, mort à la Caraterie le 5 octobre 1770.

2° Charlemagne-Alexandre-René-Augustin de Cornulier, qui suit.

3° Arnaud-Désiré-René-Victor de Cornulier, auteur de la BRANCHE DU BOISCORBEAU.

4° Louis-Auguste de Cornulier, auteur de la BRANCHE DE LA LANDE.

5° Charles-Benjamin de Cornulier, né à la Caraterie le 13 août 1782, mort le 18 novembre suivant.

6° Marie-Rose-Rosalie-Augustine de Cornulier, née à la Caraterie le 10 avril 1772, morte au même lieu le 28 juillet 1781.

 

XIII. — Charlemagne-Alexandre-René-Augustin DE CORNULIER DE LA CARATERIE, né à la Caraterie le 2 mars 1773, fit ses preuves pour le grade de sous-lieutenant, au cabinet du Saint-Esprit, devant Chérin fils, le 5 juin 1787, et entra, en 1789, en qualité de cadet gentilhomme, dans le régiment de Royal-Comtois, infanterie, où il servit jusqu'au commencement de la Révolution. Emigré en 1791, il entra, à Neuvied, dans les chevau-légers de la garde du Roi, où il fut incorporé dans la première compagnie noble d'ordonnance ; fit en cette qualité la campagne de 1792, et servit dans ce corps jusqu'à son licenciement. En 1793, il fut placé dans le cadre commandé par le prince de Léon, depuis duc de Rohan ; se trouvait à Quiberon et fit partie de la seconde expédition préparée en Angleterre pour une descente à l'île d'Yeu, mais qui n'opéra point son débarquement. Rentré plus tard en Bretagne, il y fit partie de l'armée royale jusqu'à la pacification de 1798. Fut nommé chevalier de Saint-Louis à la Restauration, et chef du 1er bataillon de la 6ème légion de la garde nationale de la Loire-Inférieure, au canton de Machecoul. Il est mort à son château de la Caraterie le 30 octobre 1843.

Il s'était marié deux fois : en premières noces, le 5 septembre 1798, à Saint-Etienne-de-Montluc, avec Marie-Sainte DE BIRÉ DE SAINT-THOMAS, née en 1766, veuve de Pierre-Jean-Marie Le Bedel, et fille unique de Louis-René de Biré et de feue Marie-Catherine de Chevigné. Il n'en eut que deux enfants anonymes morts en naissant. Il épousa en secondes noces à Nantes, le 18 avril 1809, Pauline LE MALLIER DE CHASSONVILLE, fille de Daniel-Henri-Louis-Philippe-Auguste le Mallier, comte de Chassonville, et de Pauline-Jeanne de Cornulier, de la branche du Boismaqueau. Elle mourut à la Caraterie au mois d'août 1817, ne laissant que deux filles.

1° Pauline-Mathilde-Rosalie de Cornulier, née à Nantes le 28 juillet 1810, mariée dans la même ville, le 17 septembre 1835, à Charles, comte de Montsorbier, fils d'Honoré-Benjamin-Charles de Montsorbier et de Rose-Elisabeth-Bénigne Voyneau du Plessis. Elle est morte sans postérité le 23 mars 1839. Son mari épousa en secondes noces, le 17 janvier 1842, Victoire Guillet de la Brosse, qui mourut le 15 novembre 1845, laissant une fille unique : Victoire-Marie de Montsorbier, mariée le 7 octobre 1861 à Jean-Louis-Arthur, vicomte de Cornulier, comme on va le dire plus loin.

2° Henriette-Rose de Cornulier, née à Nantes le 17 janvier 1814, mariée le 28 octobre 1839 à Victor, comte d'Escrots d'Estrée, fils de Claude-Antoine, comte d'Escrots d'Estrée, ancien officier au régiment du Roi, infanterie, chevalier de Saint-Louis, et de Marie-Rosalie Juchault de la Moricière. Elle en a un fils et deux filles.

(E. de Cornulier-Lucinière).

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