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COROLLER. Ancienne famille bourgeoise de Basse-Bretagne. L'abbé COROLLER, décédé en 1821, fut nommé en 1781 curé de Saint-Louis-en-l'Ile, à Paris. Un de ses frères, Guillaume-François Coroller, né à Quimper en 1734, curé de la paroisse Saint-Mathieu de cette ville en 1764, fut déporté en Angleterre en 1792. Un autre, Gildas Coroller, était en 1789 doyen des avocats de Quimper. Il fut père de Jonathas-Jean Coroller, qui, en 1815, organisa la chouannerie dans le canton de Gourin, et grand-père de Jonathas-Jean Coroller, conseiller général des Côtes-du-Nord (aujourd'hui Côtes-d'Armor), décédé en 1891, qui a lui-même laissé un fils, Eugène.

A la même souche peut avoir appartenu Louis-Hippolyle Coroller du Moustoir, né à Quimperlé le 2 avril 1742, fils de René Coroller et Françoise Pécard, procureur du Roi au siège d'Hennebont en 1774, député du Tiers-Etat de la sénéchaussée d'Hennebont aux Etats généraux de 1789, président du club montagnard d'Hennebont en l'an II, décédé à Vannes en 1807. Coroller du Moustoir eut deux fils :

1° Félix-Hippolyte, colonel de gendarmerie, décédé à Vannes en 1822, qui laissa une fille ;

2° Narcisse, juge de paix à Lorient, décédé sans postérité en 1840.

Il sera consacré en son lieu une notice à une famille le Coroller qui a appartenu à la noblesse de la même province et dont, d'après Potier de Courcy, une branche se serait perpétuée jusqu'à nos jours.

(Chaix d'Est-Ange).