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LA FAMILLE de COUASNON ou COUESNON.

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COUASNON, ou COUESNON, ou COAYNON, (de). Armes : d'argent à trois molettes d'éperon de sable, 2 et 1.

La famille DE COUASNON, fixée au XVIème siècle dans l'élection de Laval, est originaire de la Haute-Bretagne et appartient à l'ancienne noblesse chevaleresque de cette région. Saint-Allais en a donné une généalogie dans le tome III de son Nobiliaire universel. On trouvera aussi dans les manuscrits de Chérin la généalogie que Jean-César-Élisabeth de Couasnon envoya au Cabinet des Ordres du Roi lorsqu'il sollicita les honneurs de la Cour, en septembre 1789.

La famille de Couasnon croit être un ramage de celle des anciens seigneurs de la paroisse d'Erbrée, au diocèse de Saint-Malo, dont elle a de tout temps porté les armoiries. Cette famille d'Erbrée avait pour premier auteur connu un Briton d'Erbrée qui fut témoin d'une donation faite à l'abbaye de Savigny le 5 des calendes d'avril 1160. Elle figura de 1476 à 1513 aux réformations et montres de la noblesse de la paroisse de Plélan-le-Grand, au diocèse de Saint-Malo. Elle s'éteignit avec Jean d'Erbrée, conseiller au Parlement de Bretagne en 1578, décédé à Rennes en 1629, qui n'eut que des filles.

Jean et Hervé d'Erbrée, frères, sont mentionnés dans un acte de 1227. Le second d'entre eux paraît devoir être identifié avec un Hervé de Coignon qui, quelques années plus tard, ratifia avec ses frères, Jean d'Erbrée et Odon de Cornillé, un échange consenti par son père, Jean d'Erbrée. Hervé Coaynon, sieur de Brielle et de Breilmanfeny, reçut des reconnaissances féodales en 1377, 1378, 1381, 1385 et 1401 et passa une transaction le 9 décembre 1396 avec Guy, sire de Laval et de Vitré. Alain de Coaynon, secrétaire du duc de Bretagne en 1426, fut son ambassadeur en 1431 et 1433.

La famille de Couasnon figure de 1453 à 1513 aux réformations et montres de la noblesse du diocèse de Rennes. Elle a été maintenue dans sa noblesse d'ancienne extraction en 1670, sur preuves de huit générations, par arrêt des commissaires chargés de la recherche des faux nobles en Bretagne.

Cet arrêt, d'accord avec le travail de Saint-Allais et avec la généalogie produite en 1789 au Cabinet des Ordres du Roi, fait remonter la filiation à Pierre Coaynon, Sgr de Brémanfany, en la paroisse de Mondever, qui reçut sept aveux en 1417 et qui rendit aveu le 10 décembre 1432 à la comtesse de Laval, dame de Vitré, pour les lieux de Passouer, la Hagnelière, etc. Pierre Coaynon avait épousé en 1418 Marguerite de la Porte. Leur fils, René Couaynon, chevalier, Sgr de Chastenay, la Croisille, etc., compris en 1453 et 1478 aux réformations de la paroisse de Mondever, épousa le 2 août 1440 Jeanne du Bouschet. Il en eut, entre autres enfants, deux fils, César Coaynon, chevalier, Sgr de Brémanfany, de Passouer, etc., marié à Jeanne de Pontbéranger, et Jean Coaynon, Sgr de la Barillière, en la paroisse de la Croisille, dans le Maine, qui furent les auteurs de deux branches.

La branche aînée était représentée à la fin du XVIème siècle par André Coaynon, sieur de Lorgerie, avocat au Parlement, sénéchal de Vitré, qui épousa le 11 juin 1586 Françoise de Becdelièvre. Ce gentilhomme eut dix enfants, baptisés à Vitré de 1589 à 1617, qui ont été passés sous silence dans le travail de Saint-Allais. L'un de ses fils, Mathurin de Couasnon, sieur de la Mazure, fut père d'Étienne Couasnon, né en 1635, dont on ignore la destinée.

La branche cadette s'est perpétuée jusqu'à nos jours dans le Maine avec beaucoup de distinction. Son auteur, Jean Coaynon, avait épousé Jeanne Hoguerel. Il fut père d'Olivier Coaynon, Sgr de la Barillière, qui épousa Renée Cornilleau et qui est mentionné dans des actes de 1537, 1547 et 1553. Le chef de cette branche, Pierre Coasnon, Sgr de la Barillière, en l'élection de Laval, duché de Mayenne, fut maintenu dans sa noblesse avec ses frères, le 28 juin 1668, par jugement de Voisin de la Noiraye, intendant de Tours, après avoir justifié sa filiation depuis 1537. Ce fut un de ses arrière-petits-fils, Jean-César-Élisabeth de Couasnon, né en 1750, ancien page de la Reine, marié en 1774 à Mlle du Plessis-Argentré, qui fit en 1789 ses preuves de noblesse pour être admis aux honneurs de la Cour. Ce gentilhomme fut connu le premier sous le titre de comte qui depuis lors a été conservé par le chef de cette branche. On trouvera dans le Nouveau d'Hozier les preuves de noblesse qu'il avait faites en 1787 pour obtenir l'admission à Saint-Cyr de sa fille aînée, Marguerite-Françoise, née à Laval en 1778. Il prit part en 1789 aux assemblées de la noblesse du Maine ainsi que sa mère, dame Renée-Françoise le Clerc, veuve de César-Léonard de Couasnon, dame de la Rougère. Cette branche a conservé jusqu'à nos jours (début XXème siècle) la terre et le château de la Barillière, dans le département de la Mayenne.

La branche des seigneurs de la Lanceule, en la paroisse de Janzé, détachée de la souche au XVIème siècle, a également été passée sous silence par Saint-Allais. Cette branche, vraisemblablement éteinte aujourd'hui, fut maintenue dans sa noblesse par arrêt de 1670. Un de ses représentants, M. de Couasnon de la Lanceule, signa en 1788 la protestation de la noblesse de Bretagne contre la convocation des États généraux.

La famille de Couasnon a fourni de nombreux officiers, dont plusieurs ont été tués à l'ennemi, un grand vicaire de Limoges, guillotiné en 1794, etc.

Principales alliances : du Bouschet 1440, de Gromesnil, du Pontbéranger, de Becdelièvre 1586, de Vauborel, Thiroux de Saint-Cyr 1777, du Plessis d'Argentré 1774, de Chalus de la Brandais 1807, de la Bourdonnaye 1833, le Gonidec de Traissan 1889, du Plessis-Grénédan, de Hercé, du Hallay, de la Tullaye, Fitz-Gérald, etc.

Une famille de Couasnon, qui possédait la seigneurie de Bonnefontaine et qui était peut-être une branche de la précédente détachée de la souche à une époque inconnue, fut condamnée à l'amende par défaut comme usurpatrice de noblesse par jugement de l'intendant de Bretagne du 11 mai 1712.

Une famille de Couaisnon donna en 1661 un conseiller auditeur en la Chambre des comptes de Nantes. Cette famille possédait la seigneurie du Haut-Verger, en Nivillac. Elle fut maintenue dans sa noblesse, en vertu du privilège de la Chambre des comptes, par arrêt du 9 janvier 1669 (aliàs du 20 mai 1670). Elle avait adopté les armes suivantes : écartelé : aux 1 et 4 d'azur (aliàs de sable) à trois molettes d'argent ; aux 2 et 3 de sable (aliàs d'azur) trois coquilles d'argent.

(Chaix d'Est-Ange).

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