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COUDÉ. Armes : d'argent à deux bandes de sable, accompagnées en chef de deux étoiles de même et en pointe d'un cœur de gueules.

La famille COUDÉ est honorablement connue depuis le XVIIème siècle dans la haute bourgeoisie de l'ancien diocèse de Vannes, en Bretagne. Elle a possédé dans les environs de Vannes un certain nombre de domaines, notamment ceux de Liziec, du Foresto, de Matival, dont ses membres ont joint souvent le nom à celui de Coudé.

Elle avait cherché au XVIIème siècle à s'agréger à la noblesse, mais elle ne put faire reconnaître ses prétentions lors de la grande recherche commencée en 1666 et son chef, alors conseiller au présidial de Vannes, fut, par jugement de 1669, condamné à l'amende comme usurpateur de noblesse.

Deux de ses membres firent enregistrer leur blason à l'Armorial général de 1696.

Noble homme Joseph Coudé, sieur du Foresto, était vers le milieu du XVIIIème siècle marguillier en charge de Saint-Gildas d'Auray. Son fils, Louis Coudé, né à Auray en 1752, embarqué comme pilotin à l'âge de 14 ans sur un bateau de la Compagnie des Indes, eut dans la marine une brillante carrière, fut nommé contre-amiral en 1814, fut élu en 1815 député du Morbihan à la Chambre des Cent Jours et mourut à Pontivy en 1822 ; il laissait deux fils qui arrivèrent l'un et l'autre au grade de capitaine de frégate.

Charles Coudé, né en 1782, était sous la Restauration avocat à la Cour de Rennes. Son fils, Charles-François, connu sous le nom de Coudé de Matival, né à Rennes en 1807, marié à Mlle Anneix de la Glestière, décédé en 1893, fut directeur à Rennes de la Compagnie des Assurances générales. Il fut père de M. Charles Coudé qui a épousé Mlle Bonamy.

(Chaix d'Est-Ange).