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LA FAMILLE COUÉ de la TREMBLAYE.

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COUÉ, ou COUÉ de la TREMBLAYE. Armes : d'argent à une fasce de sable, accompagnée de trois fleurs de lys de gueules.

Le nom de COUÉ, assez répandu en Bretagne, y a été porté par un certain nombre de familles distinctes appartenant à des milieux sociaux très différents.

La seule de ces familles qui ait appartenu à la noblesse portait les armoiries décrites en tête de cet article. Elle a possédé, entre autres biens, les seigneuries du Brossay, de Trégoudan, de Kergurioné, etc., toutes situées au diocèse de Vannes. Elle compte au nombre de ses premiers auteurs Guillaume de Coué, chevalier, mentionné dans un arbitrage en 1248 ; Jean de Coué, qui ratifia le traité de Guérande en 1381 ; et Henri de Coué, homme d'armes du duc de Retz, qui, ayant été fait prisonnier par le sire de Rieux, fut réclamé par Anne de Bretagne en 1489. Elle figura de 1426 à 1536 aux réformations et montres de la noblesse du diocèse de Vannes et fut maintenue dans sa noblesse d'extraction, sur preuves de sept générations, par arrêt du 23 mars 1669. Cet arrêt fait remonter la filiation à Guillaume Coué, sieur du Brossay, né en 1430, qui épousa Jeanne Bernardin et dont le fils, Henri, figura à la réformation de 1481. François de Coué, Sgr de Salarun, du Brossay, etc., marié à Pauline Huchet de la Bédoyère, prit part en 1719 à la conspiration de Pontcallec et fut interné en 1720 aux îles Sainte-Marguerite où il demeura un an. Charles de Coué de Salarun épousa vers 1740 Madeleine Bertrand ; il en eut au moins un fils, Charles-Valentin, baptisé à Crach en 1742. Cette famille parait s'être éteinte vers l'époque de la Révolution.

Il a existé dans la même région une autre famille Coué, de haute bourgeoisie, qui s'est perpétuée jusqu'à nos jours. Cette famille a possédé, entre autres biens, les domaines du Boishervé, de laTouche et de la Tremblaye. Les généalogistes contemporains paraissent avoir cherché à la greffer sur la vieille famille noble dont il vient d'être parlé et lui en attribuent les armoiries. Noble homme Marc-Sévère Coué, sieur du Boishervé, avocat en la Cour, était en 1716 sénéchal de la Touche-Carné. Vincent Coué, sieur de la Touche, était en 1750 sénéchal de la baronnie de Sérent. Jean Coué était sous Louis XV notaire et procureur à la Tremblaye, en Allaire. Il fut père de Jean-Baptiste Coué de la Tremblaye, avocat en Parlement, décédé en 1772, qui acheta en 1760 la charge d'alloué et lieutenant de justice du comté de Rochefort, et grand-père de Louis-Jean Coué, né en 1764, maire et conseiller d'arrondissement de Saint-Jacut, démissionnaire en 1830, qui fut bâtonnier de l'ordre des avocats de Vannes. Un des fils de ce dernier, Louis Coué, né à la Tremblaye en 1800, mort célibataire en 1868, fut conseiller général du Morbihan et maire de Saint-Jacut. Deux autres, Élie et René, ont laissé postérité masculine. Le plus jeune de tous, Jules, né à Vannes en 1813, notaire à Redon, a laissé trois filles, Mmes de Busnel, de Coutances et de Carheil. Les représentants de cette famille sont généralement connus aujourd'hui sous le nom de COUÉ DE LA TREMBLAYE.

Principales alliances : de Busnel, de Carheil 1879, Chappot de la Chanonie 1884, Fleuriot, de Launay, de Kérouallan, etc.

Une famille de Coué appartenait au moyen âge à la noblesse du Loudunois. On croit qu'elle portait pour armes : d'or semé de fleurs de lys d'azur, à trois écus de gueules. Elle s'éteignit au XVème siècle. Beauchet-Filleau en a donné une généalogie dans son Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou.

D'autres familles de Coué, ou de Couhé, ont appartenu à la noblesse du Poitou.

(Chaix d'Est-Ange).

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