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COURNÉ de BOBLAYE. Armes de la famille le Puillon de Boblaye (d'après la revue le Billet de Part de juillet 1912) : d'argent à trois branches de sapin de sinople ; au chef d'azur chargé de deux étoiles d'argent. - Devise : Ato léal.

Famille d'ancienne bourgeoisie de Haute-Bretagne.

René-Étienne COURNÉ, né à Rennes en 1748, professeur au collège de sa ville natale, puis libraire, fut élu en 1792 député suppléant d'Ille-et-Vilaine à la Convention. Un de ses fils, Charles-Constant Courné, épousa en 1821 Mlle de Visdelou de Bonamour ; il en eut une fille qui fut religieuse.

M. Ferdinand-François Courné, né à Rennes le 20 août 1824, colonel d'artillerie, officier de la Légion d'honneur, demanda, le 1er février 1861, et obtint, par décret du 26 juin 1861, l'autorisation de joindre à son nom celui de : DE BOBLAYE, qui était celui de son beau-père. Il n'a pas laissé d'enfants de son mariage avec Amélie le Puillon de Boblaye, décédée en 1912 au château de Boblaye.

La famille le Puillon appartenait à la haute bourgeoisie de l'ancien diocèse de Vannes, en Bretagne. Elle a possédé, entre autres biens, la terre et le château de Boblaye, situés dans la paroisse de Meslan, près de Quimperlé, dont elle a conservé le nom. Elle a fourni des officiers de terre et de mer distingués, dont un général de brigade en 1853, un conseiller auditeur en la Chambre des Comptes de Nantes en 1787 (Louis le Puillon de Boblaye), etc. Son dernier représentant mâle, le général de Boblaye, avait épousé Mlle de Gasté ; il en eut un fils, Théodore, né en 1830, qui fut tué à l'ennemi pendant la guerre de Crimée, et deux filles, Mmes Courné de Boblaye et Hubert de la Hayrie.

(Chaix d'Est-Ange).