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LA FAMILLE de DERVAL.

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DERVAL (de). Armes : d'azur à une croix d'argent frettée de gueules, qui est de Broons. - Devise : Sans plus.

La famille DE DERVAL, aujourd'hui complètement éteinte, appartenait à la noblesse de Bretagne.

Elle était une branche naturelle de la puissante maison des sires de Châteaugiron. Son auteur, Georges, était un fils naturel de Jean de Châteaugiron qui fut grand-chambellan du duc de Bretagne et qui fut créé par ce prince baron de Derval en 1451. Ce bâtard reçut de son père, en 1471, la seigneurie de la Lanceulle, située dans la paroisse de Janzé, puis, en 1476, la capitainerie du château de Derval avec 200 livres de rente. Il conserva le nom du château de Derval et le transmit à ses descendants. Il avait épousé Marie Bonenfant. Il mourut le 10 janvier 1501 laissant un fils, René de Derval, Sgr de la Lanceulle, qui épousa Françoise de la Vallée et qui continua la lignée. Le fils de celui-ci, René de Derval, épousa en 1565 Jeanne de Carmené, héritière de la seigneurie de Brondineuf, en Sévignac. Ce fut lui qui adopta le blason de la famille de Broons à laquelle appartenait l'arrière-grand-mère de sa femme et qui avait possédé la seigneurie de Brondineuf. Son fils, Guillaume de Derval, Sgr de Brondineuf, épousa Gillette des Déserts. Il en eut deux fils, Gilles, Sgr de Brondineuf, décédé en 1643, et François, qui furent les auteurs de deux branches. Les représentants de ces deux branches furent maintenus dans leur noblesse d'extraction par arrêt du 7 mars 1669.

La branche aînée s'éteignit avec deux sœurs :

1° Françoise-Angélique, mariée en 1715 à Pierre de Saint-Pern ;

2° Louise, mariée en 1719 à Joseph de Saint-Pern.

L'auteur de la branche cadette, François de Derval, épousa d'abord, en 1625, Guillaume Boschier, dame de Couesbily, puis, vers 1638, Gillette de l'Étang, dame de la Ramée. Il laissa, entre autres enfants, trois fils:

1° Louis-Claude de Derval, sieur de Couesbily, né du premier lit à Méneac en 1625, dont la descendance s'éteignit en la personne de sa petite-fille, Anne-Renée, mariée en 1715 à Georges René de Talhouet, Sgr de Kéravéon ;

2° François de Derval, également né du premier lit, qui épousa en 1659 Jeanne de la Brousse, dame de la Haye-Eder, et qui continua la lignée ;

3° François-René de Derval, né du second lit en 1640, qui épousa Thérèse Troussier et dont la descendance s'éteignit au XVIIIème siècle dans la famille de Trogoff. Jean-Louis de Derval, Sgr d'Espinefort, baptisé à la Roche Bernard en 1664, fils de François et de Jeanne de la Brousse, fut reçu en 1694 conseiller au Parlement de Bretagne. Il laissa deux fils :

1° Jean-Claude de Derval d'Espinefort, baptisé à Rennes en 1691, conseiller au Parlement de Bretagne en 1714, décédé en 1770, qui continua la lignée ;

2° François-Joseph de Derval, Sgr de Kergoz. La descendance de ce dernier s'éteignit en la personne de son petit-fils, Joseph-Hyacinthe, né à Kergoz en 1765, admis en 1779 parmi les pages de la Grande Écurie, fait prisonnier lors de l'expédition de Quiberon et fusillé à Vannes le 15 thermidor an III. On trouvera dans le Nouveau d'Hozier les preuves de noblesse que ce même Joseph Hyacinthe de Derval avait faites en 1779 pour être admis à l'École militaire. Joseph-Claude de Derval, né à Vannes en 1756, fils de Jean-Claude, fut connu le premier sous le titre de comte de Derval. Il épousa Mlle de Becdelièvre et mourut à Rennes en 1829. Son fils unique, François-Laurent, comte de Derval, né à Vannes en 1780, marié en 1803 à Mlle du Bourblanc, décédé à Rennes en 1830, laissa quatre filles qui furent les dernières représentantes de leur famille :

1° Adélaïde, mariée à Emile Michel de Monthuchon, décédée à Rennes en 1871 ;

2° Bonne, mariée à Louis Michel de Monthuchon, décédée à Rennes en 1887 ;

3° Louise, néé en 1813, décédée à Rennes en 1887 sans avoir été mariée ;

4° Olympe, née en 1820, mariée en 1845 au marquis de Cintré, décédée en 1850.

La famille de Derval avait fourni de nombreux officiers, des chevaliers de Saint-Louis, deux conseillers au Parlement de Bretagne, un page de la Grande Écurie en 1779, etc.

On trouvera sur elle beaucoup de renseignements dans le Répertoire de biobibliographie bretonne de Kerviler. Le baron de Saint-Pern a donné dans les Tableaux de la parenté de mes enfants les derniers degrés de la filiation depuis le commencement du XVIIIème siècle.

Principales alliances : de Saint-Pern 1653, 1715, 1719, 1759, Hay, de Saint-Gilles 1684, de Talhouet de Kéravéon 1715, du Bot 1698, Bonnier 1732, de Sécillon de Kerfur, de Carné-Trécesson, le Chauff 1785, de Becdelièvre, du Bourblanc 1803, Michel de Monthuchon 1830, 1842, Huchet de Cintré 1840, de Visdelou 1723, Fleuriot de Langle 1764, de Bonafos 1803, de Larlan, de Bellouan, Fournier d'Allerac 1712, de Trogoff, du Breil de Rays, etc.

La seigneurie de Derval avait été le berceau d'une vieille famille à laquelle elle donna son nom. Cette famille portait pour armes : d'argent à deux fasces de gueules, ou de gueules à deux fasces d'argent. Sa branche principale s'éteignit avec Agnès de Derval, dame de Derval, mariée en 1275 à Olivier de Rougé. Des branches collatérales se perpétuèrent jusqu'à la fin du XIVème siècle.

La maison de Châteaugiron, dont la famille de Derval, éteinte de nos jours, était une branche naturelle, avait eu pour berceau une terre considérable de son nom, située au diocèse de Rennes. Elle portait pour armes : de gueules à une bande de vair quelquefois chargée de trois coquilles d'argent. Elle était connue depuis Anquetil dont le fils, Giron, sire de Châteaugiron, vivait au XIème siècle. Elle donna des évêques, des maréchaux de Bretagne, des grands-chambellans de la cour des Ducs, fut maintenue dans sa noblesse d'extraction par arrêt du 16 avril 1669, puis dans sa noblesse d'ancienne extraction par arrêt du Parlement du 20 août 1787 et s'éteignit avec l'abbé de Châteaugiron, décédé à Londres vers 1802.

(Chaix d'Est-Ange).

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