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LA FAMILLE DESPORTES de LINIÈRES et de la FOSSE.

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DESPORTES de LINIÈRES et de la FOSSE. Armes : de sinople à un chevron d'or accompagné en chef de deux étoiles de même et en pointe d'une canette de sable sur une rivière d'argent.

La famille DESPORTES est originaire de Bretagne. Elle vint au XVIème siècle s'établir dans le Maine. Au siècle suivant elle possédait des forges importantes dans les environs du Mans.

On trouvera sur elle des renseignements dans l'Inventaire des minutes anciennes des notaires du Mans dressé par l'abbé Esnault et publié en 1896 par l'abbé Chambois.

Julien Desportes, un des maîtres des forges de Poncé, demeurant au Mans, paroisse de la Couture, et sa femme, Marie Guébrunet, sont ainsi désignés dans un acte du 2 septembre 1654. Leur fils, honorable homme Henri Desportes, marchand, épousa, par contrat passé au Mans le 4 février 1676, Anne Davoust, fille de défunt honorable homme Simon Davoust, sieur de Langotière, marchand, demeurant au Mans. Il laissa trois fils :

1° Henri Desportes, marchand, maître de forges, demeurant au Mans, paroisse de la Couture ;

2° Julien Desportes, curé de Beaufay, décédé en 1759 ;

3° Jean Desportes, sieur de Marolles, marchand, demeurant aux forges d'Antoigné, paroisse de Saint-Jammes.

Henri Desportes, l'aîné de ces trois frères, fut échevin du Mans. Il épousa en 1703 Anne Lemoine, fille d'un marchand de fers, et en eut trois fils :

1° Charles-Henri Desportes de Linières, né au Mans en 1712, qui continua la descendance ;

2° Henri-Pierre Desportes de Corlevé, négociant, maître des grosses forges de Vibraye, qui épousa, par contrat passé au Mans le 7 mars 1750, Jeanne Fréart, fille d'un ancien juge consul de cette ville, et dont les deux fils, Jean-Baptiste-François Desportes du Tertre, et Henri-Pierre Desportes de Corlevé, épousèrent, le 27 novembre 1775, deux sœurs, Mlles Duhail, filles d'un négociant ;

3° Jacques-Benjamin Desportes, négociant à Saint-Domingue.

Charles-Henri Desportes de Linières, maître de forges, épousa en 1742 Catherine Leprince, héritière de la terre d'Amigné où il mourut en 1791. Il fut officier chez la Reine, puis échevin du Mans et exerça l'office anoblissant de secrétaire du Roi. Il avait acquis, le 1er janvier 1753, de son frère Jacques-Benjamin la métairie de la Fosse, située en la paroisse de Challes, qu'il donna plus tard en dot à une de ses filles, Madeleine Marguerite, mariée en 1769 à Louis Hervé, négociant. Il laissa cinq fils. Deux de ceux-ci, Charles-Henri Desportes de Linières, né au Mans en 1744, et Jacques-Michel Desportes de la Fosse, né au Mans en 1752, furent les auteurs de deux branches actuellement existantes. Un troisième, Jacques-Jean Desportes de Linières, fournisseur du bois de marine, juge consul et administrateur de l'Hôtel-Dieu d'Angers, décédé dans cette ville en 1788, avait épousé en 1769 Perrine Allard du Haut-Plessis ; il en eut un fils, également, appelé Jacques-Jean, qui épousa sa cousine Mlle Desportes de la Fosse. Un quatrième frère, Joseph-Henri Desportes de Gagnemont, né au Mans en 1754, décédé sans alliance à Changé en 1833, fut littérateur.

L'auteur de la branche aînée, Charles-Henri Desportes de Linières, intendant du prince de Condé, puis fermier de la terre de Bonnétable appartenant au duc de Luynes, décédé à Paris le 27 ventôse an XI, contracta pendant la période révolutionnaire une très brillante alliance. Il épousa à Paris en 1792 Mlle de l'Aubespine-Sully qui se remaria dans la suite à M. Nectoux et qui ne mourut qu'en 1849. Il fut père de Charles-Maximilien Desportes de Linières, né au Mans en 1795, qui épousa en 1817 Mlle le Carpentier de Sainte-Opportune et qui en eut quatre fils. Le plus jeune de ceux-ci, décédé sans postérité à la Flèche en 1887, fut colonel. Un représentant de cette branche était de nos jours préfet de l'Orne.

L'auteur de la branche cadette, Jacques-Michel Desportes de la Fosse, commerçant en étamines, fonda au Mans une importante manufacture de toiles peintes. Il avait épousé à Paris en 1782 Mlle Ribot. Il fut le beau-père de Mme Desportes de la Fosse, née Beuzelin, décédée à Paris en 1869 à l'âge de 59 ans, qui fut un peintre de fleurs distingué.

Principales alliances : Allard du Haut-Plessis, de l'Aubespine Sully, de Cazotte 1885, Gaudin de Saint-Rémy 1819, de Clinchamps 1818, de Gislain de Bontin 1906, de Ronseray 1909, le Carpentier de Sainte-Opportune, d'Avoust 1672, de Postel 1849, Montenard 1892, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

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