Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

LA FAMILLE DESSALLES ou des SALLES.

  Retour page d'accueil       Retour page "Seigneurs de Bretagne"  

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

DESSALLES, aujourd'hui des SALLES, et DESSALLES d'ÉPINOIX. Armes de la branche aînée : d'argent à un chevron de gueules, accompagné en chef de deux têtes de more de sable, tortillées d'argent, et en pointe d'une ancre de navire de sable. - Les représentants actuels de cette branche écartèlent ces armes de celles de la famille des Salles des Rosais : d'azur à trois roses d'argent, 2 et 1 ; au chef cousu de gueules chargé de trois bandes d'or. – Tenants : deux sauvages. - Armes de la branche cadette : d'azur à trois croissants d'argent, 2 et 1 ; au chef d'argent chargé de trois molettes d'azur. - Devise de cette branche : Et habet sua munera virtus.

La famille DESSALLES, ou DES SALLES, est originaire de Bretagne.

D'après la tradition, elle serait une branche, longtemps tombée en dérogeance, d'une famille des Salles des Rosais qui a appartenu à la noblesse des diocèses de Dol et de Saint-Malo, dans la même province. Le vicomte de la Messelière en a donné une généalogie dans ses Filiations bretonnes.

Gilles Dessalles, auquel cet auteur fait remonter la filiation, était venu de Bretagne se fixer aux Antilles et était en 1645 membre du Conseil souverain de l'île de Saint-Christophe. Il avait épousé une demoiselle Hector, originaire du Poitou. Leur fils, N. Dessalles, dit Bras-Coupé, né en 1668, quitta Saint-Christophe lors de l'occupation anglaise. Il avait épousé une demoiselle Gervais de Salvert qui mourut à Rennes en août 1743. Florent Dessalles, fils des précédents, né à Rennes en 1689, alla se fixer à la Martinique, y épousa, le 18 juillet 1718, Marie-Anne Littée, qui se remaria dans la suite à Louis Alexandre Marias, de Nantes, et mourut à Saint-Pierre le 22 octobre 1722. Il laissait deux fils, Pierre et Florent Dessalles, qui furent les auteurs de deux branches.

L'auteur de la branche aînée, Pierre Dessalles, né à la Martinique le 8 novembre 1719, fut nommé en 1751 conseiller assesseur et en 1752 conseiller titulaire au Conseil souverain de cette colonie. Il exerçait encore ces fonctions quand il fut anobli, en récompense de ses services, par lettres patentes du 1er juin 1781. Il fut nommé cette même année président de la commission envoyée à la Grenade pour y rétablir l'ordre et mourut dans cette île dès le 28 octobre. Il avait épousé à Saint-Pierre, le 20 novembre 1753, sa cousine germaine, Marie-Catherine Littée. Leur fils, Pierre-François Dessalles, écuyer, né à Saint-Pierre en 1755, membre du Conseil souverain de la Martinique, décédé dans cette colonie en 1808, avait épousé au Mouillage, le 19 juillet 1784, Marie d'Albis de Gissac. Il en laissa deux fils, qui furent les auteurs de deux rameaux actuellement existants :

1° Pierre-François Dessalles, connu sous le titre de marquis de Margency, né en 1785 à Castillonnès, en Agenais, conseiller à la Cour royale de la Martinique, marié à Fort-de-France en 1808 à Marie-Anna de Bence de Sainte-Catherine, décédé à Brest en 1857 ;

2° Pierre-Charles Dessalles, ou des Salles, né à la Martinique en 1795, garde du corps du roi Louis XVIII, marié à Bergerac en 1833 à Mlle de Calbiac. Le chef du premier rameau est aujourd'hui connu sous le titre de marquis des Salles. Le chef du second rameau porte le titre de comte des Salles.

L'auteur de la branche cadette, Florent Dessalles, né posthume à Saint-Pierre en 1722, vint se fixer à Paris et mourut au Roule, près de cette ville, en 1790. Il avait épousé Pierrette Chaussat. Leur fils, Jean-Victor Dessalles, baptisé en l'église Saint-Eustache, à Paris, le 31 mars 1779, épousa dans la même ville en 1815 Antoinette le Bon. Il alla plus tard se fixer en Istrie et mourut à Trieste en 1872. Il fut père de Charles-Florent Dessalles d'Épinoix, né à Paris en 1817, décédé à Trieste en 1896, qui fut agrégé à la noblesse de Toscane en 1840 et qui a laissé une nombreuse postérité de son mariage avec Mlle de Falkner, fille d'un consul de Suisse à Trieste.

Principales alliances : d'Albis de Gissac, de Bence de Sainte-Catherine, de Potier 1854, de Visien 1887, Martin de Frémont 1909, Cléret de Langavant 1913, de Calbiac 1833, Fournery 1912, Le Bon 1815, etc.

On a vu plus haut qu'il avait existé en Bretagne une famille des Salles, d'ancienne noblesse. Cette famille paraît avoir pris son nom d'une terre des Salles, située dans la paroisse de Sévignac. Elle descendait de Philippot des Salles, archer de la compagnie d'Olivier de Montauban dans une montre de 1356, qui épousa Jeanne, héritière de la seigneurie des Rosais, en la paroisse de Gael. Elle figura de 1427 à 1513 aux réformations et montres de la noblesse des diocèses de Dol et de Saint-Malo el fut maintenue dans sa noblesse d'ancienne extraction par arrêt de 1669 sur preuves de neuf générations. Elle est aujourd'hui éteinte.

Il a existé aussi une famille des SALLES, fort distinguée, qui portait pour armes : d'argent à une tour donjonnée de sable, le premier donjon sommé d'un autre donjon du même, et posée sur un tertre à trois coupeaux de sinople. Cette famille, de noblesse ancienne, avait eu pour berceau le Béarn d'où elle vint en 1475 se fixer en Lorraine. Claude des Salles, décédé en 1648, fut ambassadeur en Suède, puis en Pologne. Son petit-fils, François des Salles, obtint l'érection de sa seigneurie de Bullegneville en comté par lettres du duc de Lorraine du 16 février 1708, puis en marquisat par lettres du même prince du 8 juin suivant. Il fut père de Claude-Chrétien, marquis des Salles, né en 1706, lieutenant général des armées du Roi en 1759, et grand-père de Louis-Gustave, marquis des Salles, maréchal de camp en 1762. La famille lorraine des Salles eut pour dernière représentante Aurore Monique des Salles, décédée en 1866, qui avait épousé en 1794 le marquis de Ludre.

La famille Dessalles, ou des Salles, actuellement existante, qui a longtemps habité la Martinique, ne doit pas non plus être confondue avec une famille Salles, aujourd'hui de Salles, originaire de la même colonie, dont le chef fut créé baron par lettres de 1825 et à laquelle il sera en son lieu consacré une notice.

On trouve aussi qu'un Victor-Albert Desalle, dit Dessalles, ou de Salle, né en 1776 à Versailles où son père, Simon-Denis Dessalle, était maître d'écriture, général de brigade en 1815, commandeur de la Légion d'honneur, décédé en 1864, fut créé baron de l'Empire par lettres patentes du 4 juin 1808. Le général de Salle fut confirmé dans la possession de son titre par nouvelles lettres du 12 février 1820 et obtint en même temps le règlement de ses armoiries : écartelé : au 1 d'or à un lion de sinople à tête de coq contournée et à queue de renard ; au 2 de gueules à l'épée haute en pal d'argent ; au 3 d'azur à la tour d'or ; au 4 d'argent à deux tubes de canon d'azur posés en sautoir et chargés d'une carène de navire de sable. Le général de Salle ne laissa que deux filles, Mme de Saint-Légier, née à Mayence en 1807, et la comtesse de Circourt, née à Mayence en 1809.

(Chaix d'Est-Ange).

 © Copyright - Tous droits réservés.