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LA FAMILLE DOLO ou DOLLOU.

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Notes sur la famille Dolo.

« Dès le XIIème siècle, on voit le territoire de la vicomté de Plaintel sous la domination d'une famille Dolo, ou Dollou, qui a joué en Penthièvre un rôle considérable et qui prétendait être un rameau détaché des anciens seigneurs de Dol ; et, de fait, elle jouissait de privilèges qui semblent annoncer une origine ancienne non moins qu'illustre ... » (Anciens évêchés de Bretagne. T. 2, p. 122).

La généalogie de ces premiers seigneurs de Dol, ramage de Dinan, s'établit ainsi :

I. — Haimon, vicomte de Dinan, épousa Roïanteline de Dol. Ils vivaient sur la fin du Xème siècle et le commencement du XIème siècle et eurent cinq fils, à savoir :

1° Haimon, vicomte de Dinan et de Dol.

2° Junkenée, archevêque de Dol.

3° Goscelin, tige des sires de Dinan.

4° Rivallon, qui suit.

5° Salomon, bâtard, tige des seigneurs du Guesclin.

II. — Rivallon Ier, dit Chèvre-Chenue, reçut le château et la seigneurie de Combour de son frère, le puissant archevêque de Dol, de qui semble provenir le surnom de Dol ou Dolensis, que nous voyons prendre par ses neveux. Il épousa Aremburge, fille du Sr du Puiset, en Beauce, dont il eut quatre fils et deux filles, à savoir :

1° Guillaume, abbé de Saint-Florent.

2° Jean, qui suit.

3° Geldouin, ou Saint-Geldouin, élu archevêque de Dol en 1076.

4° Geoffroi, ou Gervais, croisé en 1096, armé chevalier en 1111 à Antioche.

5° Havoise.

Cela est prouvé par une charte de 1065 « ... Meam quoque conjugem nomine Aremburgem atque liberos Guillelmum Johannem Gilduinum, Gaufredum, Aduisam. » (Dom Morice, Pr. T. I., col. 429).

D'après Augustin de Paz, il faut y ajouter :

6° Berthe, qui épousa Geoffroy, comte de Rennes.

 

III. — Jean Ier de Dol épousa Basilia. Il fut seigneur de Combour et archevêque de Dol en 1082. Il eut deux fils :

1° Rivallon II, Sr de Combour, de 1090 à 1110 environ.

2° Geldouin, qui suit :

 

IV. — Geldouin, seigneur de Combour, de 1110 à 1137, épousa Noga ou Inoguen, tante du comte Etienne, dont :

 

V. — Jean II de Dol, cité, entre autres, dans une charte de 1145 : « Johannes Dominus Dolensis filius Geldouini cum Noga mater mea et concedente Comite Stephano nepote nostro » (Dom Morice, Pr. T. I.,col. 596). Il épousa N... dont :

1° Yseult, qui suit.

2° Denise, qui épousa Guillaume de Coëtquen.

 

VI. — Yseult de Dol épousa, en 1174, Hasculphe de Soligné, dont sont issus :

1° Jean qui suit.

2° Raoul.

3° Geoffroi.

4° Silvia, qui épousa Thomas de Québriac.

 

VII. — Jean, IIIème du nom, reprit le nom de Dol et est cité dans une charte de 1210. « Ego Johannes de Dolo filius H. de Soligneo ». (Dom Morice, Pr. T. I., col. 769).

Ogée, dans son Dictionnaire de Bretagne, s'exprime ainsi : « Plaintel est une ancienne chevalerie qui appartenait à Jean de Dol, l'un des chevaliers bretons qui se trouvaient à la bataille de Bouvines en 1214. Il eut un fils nommé Nicolas qui était seigneur de la Ville-Menguy et de Plaintel. » (Ogée-Plaintel).

Cette assertion a été contestée et est, probablement, inexacte, du moins comme s'appliquant à « Johannes de Dolo », fils d'Hasculphe de Soligné. Elle peut concerner un Dolo.

Le titre de vicomte de Plaintel, pris par cette famille au XIIIème siècle, ne permet pas de douter qu'elle soit de haut parage, mais son détachement de la souche des seigneurs de Dol doit être plus ancien, et nous inclinerions à la croire issue de Geoffroi, 4ème fils de Rivallon et d'Aremburge, qui se serait établi, dans le territoire de Plaintel, au retour de la Terre-Sainte, dès le début du XIIème siècle.

On trouve, en effet, dans les notes manuscrites de dom Morice une suite ainsi conçue : « Gaufridus de Dolo (ou de Dinan), Oliverius, qui vivait au commencement du XIIème siècle, Gaufridus mort en 1168, Alanus, 1136, 1141, 1157, Rollandus, 1181, décédé en 1187, Alanus, combat contre le Duc Richard en 1197. » (Bibl. nationale. F. fr. 22.350. Mém. gén. De dom Morice. Notes).

Il est probable que les Dolo s'établirent, d'abord, dans la paroisse de Dolo, qui semble tirer son nom de cette famille, bien que certains généalogistes admettent le contraire. Leur fief, dans cette paroisse, relevait, soit de la maison de Dinan, soit de celle de Beaumanoir.

Les vicomtes de Plaintel portaient de gueules à 10 billettes d'argent 4, 3, 2, 1, ou de gueules billeté d'argent, blason qui semble dérivé de celui de la maison de Beaumanoir d'azur à 10 billettes d'argent 4, 3, 2, 1, alias à 11 billettes 4, 3, 4 (A. du Paz). Ces armes sont, en quelque sorte, parlantes, pour cette maison, puisque les billettes symbolisaient les pierres nobles dont étaient construits les manoirs. Les Beaumanoir sont originaires de la Vicomté de Dinan.

« Johannes de Pulcro Maneiro » est cité, dans une charte de l'an 879, où il promet d'envoyer à l'Ost du Duc 120 hommes d'armes. (Dom Morice Pr. T. I, col. 55). Le vicomte de Rohan en fournissait 300 et l'on voit, ainsi, que la maison de Beaumanoir était l'une des plus anciennes et des plus puissantes du pays.

La vicomté de Plaintel était, également, fort ancienne. Les vicomtes de Plaintel étaient, sans doute, les seigneurs du pays avant Geoffroy Boterel, ce qui explique la grande faveur du blason semé de billettes dans la région de Quintin, où nous le voyons repris par les du Perrier, sires de Quintin, les de Robien, et d'autres familles, alliées aux Dolo.

Au milieu du XIIIème siècle, nous trouvons un grand nombre de chevaliers, du nom de Dolo, dans les actes de Bretagne.

« Eudo Dollou miles, Beneventa uxor ejus et Eudo primogenitus filius » paraissent dans une charte de 1248. (Anc. év. de Bretagne T. 3, p. 244).

Nous retrouvons « Eudes Dolou » dans une chartes de 1253 de l'abbaye de N.-D. de Beauport (même source T. 4, p. 140) et dans un accord, de 1254, au sujet de la terre du Rosaire en Plérin (d° T. 4, p. 141).

Une autre charte de 1263 a trait à une aumône faite à l'abbaye de Boquen, en Sévignac, par « Johannes Dollou... ex dono Doïete matris sua. » (Anciens évêchés de Bretagne T. 3, p. 253).

Notons que Roland, l'un des fils de Geoffroy de Dinan « possédait un fief dont Sévignac faisait partie ; que ce Rolland avait sans doute pris parti contre les Dreux parce que sa terre avait été saisie par Pierre Mauclerc » (Même source T. 5, p. 354).

La paroisse de Dolo, dont le territoire est arrosé par la rivière l'Arguenon, dépendait de la chatellenie de Jugon, donnée à la maison de Dinan par le comte Eudon de Penthièvre, et était voisine de l'abbaye de Boquen, fondée par Olivier de Dinan.

Nous retrouvons l'écu billeté dans le sceau d'Alain de Beaufort, comte de Dinan, en 1222.

Ces indices ne permettent pas de douter que les Dolo soient issus, d'une façon ou d'une autre, des anciens sires de Dol et de Dinan.

« Tout semble indiquer, dans ces juveigneurs de Dol, les premiers vicomtes de Plaintel... La plupart des nobles du voisinage rendaient aveu, pour certaines terres, au vicomte de Plaintel. Les plus grands seigneurs, tels que les marquis de Coëtquen, de Crenan, le commandeur du Quessoy, le sire de Quintin lui-même, figuraient parmi ses tenanciers. La supériorité n'en restait pas moins acquise au seigneur de Quintin. Comme reconnaissance de cette supériorité, le vicomte de Plaintel devait offrir au sire de Quintin, à la foire principale, une bourse de cuir blanc avec un denier dedans.

Au bourg de Plaintel, le vicomte avait auditoire et patibulaires. Peut-être y avait-il un château de même nom, mais, depuis longtemps, les vicomtes habitaient la Ville-Menguy... Parmi les juveigneries sorties de la vicomté, nommons Crenan qui s'étendait dans le Foeil, Plaine-Haute et Saint-Brandan ; elle fut érigée en marquisat au milieu du XVIIème siècle. Deux autres, Crapado et la Coste, furent réunies par les du Gouray ; elles s'étendaient dans Plaintel et sa trève Saint-Julien, Plaine-Haute, la Harmoye... » (Anciens évêchés de Bretagne T. 2, p. 122).

En 1253, « Rolland Dolo » chevalier, vend, avec l'assentiment de Guillaume, son fils aîné, à Thomas de Chemillé, chevalier, tous les droits qu'il possède dans la paroisse d'Uzel pour 160 livres de monnaie courante. (Dom Morice Pr. T. I, col. 955).

Nous avons cité, plus haut, Jean Dolo, fils de Guillaume et mari de Doïete.

En 1264, « Geoffroi Dolo », chevalier, est-cité, avec Raoul de Beaubois, comme exécuteur testamentaire, dans le testament de Geoffroi Tournemine. Il avait épousé Sibille Tournemine, soeur de Geoffroi, fille de Olivier, Sr de la Hunaudaye et de N... de Chasteaubrient, petite-fille de Edie de Penthièvre, à laquelle Geoffroi Tournemine fait un legs de XX livres. (Anc. év. de Bret. T. 3, p. 142).

Au XIVème siècle, l'une des branches de cette famille est devenue, directement ou par alliance, celle des le Nepvou, seigneurs de Crapado et de Crenan. Nous retrouvons, toutefois, un grand nombre de Dolo dans les actes de Bretagne et les documents privés.

« Noble escuier Eonnet Dollou », fils d'Eon Dollou, épousa, l'an 1332, Aliette de Pledran, fille de Henry de Pledran, troisième du nom, et d'Alix du Mottay. (V. gén. de Pledran. — Pièces just. n° 5).

« Monsieur Guillaume Dolou », chevalier, figure, avec Geoffroy Dolou, dans une montre de Jean de Beaumanoir du 20 août 1351. (Dom Morice Pr. T. 1, col. 1472).

Dans un ancien armorial, trouvé en la cathédrale de Bayeux, nous voyons, parmi les chevaliers bacheliers de Bretagne « M. Guill. Dolo » qui porte de gueules à 10 billettes d'argent. 4, 3, 2, 1. (Bibl. Nat. F. fr. 22361). Ces armoiries sont à rapprocher du sceau d'Alain de Beaufort, Sr de Dinan, et du sceau d'Yvonnet le Nepvou, en 1420.

Il est intéressant de constater que Monsieur Geoffroi le Nepvou, seigneur de Crapado, et Monsieur Guillaume Dolo seigneur de la Villemenguy, tous les deux chevaliers « bacheliers », se partagent, à cette époque, l'ancienne « bannière » de Plaintel.

Nous trouvons encore Alain Dolo, écuyer, dans la montre de Jean, sire de Beaumanoir, du 1er février 1369 (Dom Morice. Pr. T. I., col. 1637), puis Jehan Dolo, écuyer, dans celle de Henry de Plédran, du 10 avril 1371. (Même source, col. 1649), en compagnie de Messire Geoffroy le Nepvou.

Rolland Dolo, écuyer, ratifie le traité de Guérande à Saint-Brieuc, le 29 avril 1381. (V. Alain le Nepvou).

Au siècle suivant, nous trouvons :

« Loys Dolo, écuier et XIII aultres », dans le compte de Hémon Raguier, trésorier des guerres, du 31 mars 1413. (Dom Morice. Pr. T. II, col. 907).

Il est vraisemblable que Louis Dolo prit part à la bataille d'Azincourt avec Messire Sylvestre le Nepvou, chevalier.

En 1415, nous trouvons deux quittances de gages de Pierre Dolo, écuyer, et de « IX aultres escuiers de sa compagnie » sous le gouvernement de Messire Tanguy du Chastel, prévot de Paris (Bibl. nationale. Pièces originales 1009), ou il se trouvait avec Jean Goures, Guillaume du Rufflay et Jean le Nepvou, dont nous avons parlé. Le sceau qui figure au bas de ces documents porte un écusson, que nous reproduisons ci-contre, à 8 billettes, 2, 3, 2, 1, sur champ d'hermines et chargé d'un lambel qui cache deux des billettes de la première rangée du blason des Dolo. Cet écusson, penché, est surmonté d'un casque et supporté par deux coqs (ou aigles). Légende : PIERRE... DOLO...

Le champ d'hermines nous indique, sans doute, que ce personnage était issu de Sibille Tournemine et Edie de Penthièvre.

« Eon Dolo », écuyer, est cité, en 1418, dans le compte de Salemon Periou, parmi les gens d'armes désignés pour accompagner le Duc de Bretagne, Jean V, en France. (Dom Lobineau, T. II, col. 926). Il y figure, comme nous l'avons vu, avec Thébaud le Sénéchal, Alain de Plusquellec, Pierre, Olivier et Eonnet le Nepvou, Pierre et Olivier Berthelot, etc..

Nous retrouvons Eon Dolo, à la Réformation de 1427, parmi les nobles de la paroisse de Plourhan. (Bibl. Nationale. F. fr. 22.321).

Alix Dolo épousa Alain de la Villeneuve, dont issut Jeanne de la Villeneuve, femme de Messire Jean le Parisy, chevalier, vivant en 1427. (Bibl. Nationale. F. fr. 22.349. Mém. gén. de D. Morice).

Olive Dolo épousa, le 22 décembre 1442, Normand Budes, seigneur du Tertre-Joüan. (Bibl. Nationale. F. fr. 22.347).

A la montre générale de 1469, dans l'évêché de Saint-Brieuc, nous trouvons pour la paroisse de Plaintel : « Guillaume Dolo, seigneur de la Villemainguy, excusé pour ce que le sire de Quintin a relatté qu'il estoit de sa maison - Arthur Dollo par Rolland Dollo, homme d'armes en archer à brigandine, salade, un page — Françoys Dolo pour Pierre Saoulet, tuteur de sa fille, en brigandine, salade et voulge » (Manuscrit de Saint-Brieuc, p. 518). L'équipage d'homme d'armes comprenait un coutilleur et un page, soit trois chevaux, et correspondait à un revenu de 140 l.

Guillaume Dolo, seigneur de la Villemainguy et vicomte de Plaintel, fut le dernier représentant de la branche aînée. Il avait épousé Volance le Voyer dont Jeanne, fille unique, mariée, en 1450, à Roland Gautron, chevalier, qui reprit les armes de Dolo et le titre de vicomte de Plaintel.

En 1569, Jacques Gautron, Sr de la Villemainguy et vicomte de Plaintel, épousa Claudine de Robien, dernière héritière de cette maison. Leur fils reprit le nom de Robien, auquel le Duc tenait, et conserva les armes de Dolo, en changeant, toutefois, de gueules en azur.

A nos yeux, les armes d'azur à 10 billettes d'or, des du Perrier, dont le blason primitif portait un « poirier », proviennent d'un changement semblable, indiquant une ancienne alliance avec la maison de Dolo.

En 1453, le château de la Coste appartenait à une autre branche de cette famille, dont le chef était « Jean Dollou », mari d'Isabelle le Picard, père de « Yvon Dollou », qui épousa Jeanne de la Bouëxière. Cette branche, l'une des dernières, s'éteignit dans la personne de Jeanne Dolo, qui épousa, en 1513, Louis du Gouray. (Anc. év. de Bretagne, T. I, p. 294).

La « Côte-Crapado », seigneurie appartenant à cette maison, réunit une partie des terres de Crapado au domaine de la Coste qui, en 1513, appartenait encore à Pierre Dolo, A la même date, le manuscrit des Réformations cite Guillaume Dolo, bâtard avoué de feu Guillaume Dolo, et Jean Dolo, seigneur du Fresne, batard avoué d'Alain Dolo.

« Loys Dolo » se trouvait, en 1513, en qualité de second, à bord de la Cordelière, dans le célèbre combat soutenu « par le capitaine Portzmoguer, contre la carraque d'Angleterre nommée la Régente ».

La Réformation de 1535 nous montre, dans la paroisse de Hillion :

« La maison noble des Aubiers à noble François Dolo » et, dans la paroisse de Saint-Michel de Saint-Brieuc :

La maison de Saint-Layre à delle Isabeau Dolo, fille de noble Jean Dolo, femme de Louis Hedo, non noble.

La maison noble de Saint-Layre à noble Jacques Dolo, fils François.

La maison de la Ville-Juhel à Françoise Dolo delle, femme d'Olivier Poulain. » (Manuscrit de Saint-Brieuc, p. 451).

Jacques Dolo, seigneur des Aubiers, épousa Françoise le Nepvou, dame de Bonabry, et mourut en 1559, laissant un fils, Jacques, qui mourut jeune et sans alliance.

Guillemette Dolo, soeur de Jacques, épousa Jean Berthelot, Sr de Saint-Ilan, dont est issue Françoise, femme de Roland le Nepvou, Sr de Saint-Joüan.

Comme on le voit, les branches principales de la maison de Dolo se sont éteintes au XVIème siècle. L'une d'entre elles a survécu, toutefois, jusqu'à la Réformation de 1668, où nous voyons comparaître Pierre Dolo, seigneur de Kermorvan, fils de Jacques et de Anne de la Rivière, qui fut maintenu dans la qualité de noble d'extraction, bien que n'ayant pu prouver que trois générations.

Cette infériorité, commune à beaucoup de branches cadettes, démontrait seulement qu'il n'avait pas de titres à produire, et ce serait une erreur d'y voir l'indice d'une noblesse moins haute. Les branches aînées ou, à leur défaut, les familles ayant hérité de leur fortune, gardaient ces titres avec un soin jaloux.

Au siècle suivant, les Dolo ont disparu, du moins comme famille noble et marquante. Ils n'en étaient pas moins de haut parage et issus vraisemblablement de la maison, quasi-princière, des anciens sires de Dol et de Dinan.

Presque toute la noblesse d'ancienne extraction se rattachait ainsi, en Bretagne, d'une façon plus ou moins directe, aux premiers suzerains du pays.

(RENÉ LE NEPVOU DE CARFORT).

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